Quand elle avait finalement ouvert les yeux, elle s’y était repris à plusieurs fois pour constater qu’elle n’obtiendrait rien de plus que la pénombre environnante. Allongée le ventre contre un sol qui n’avait rien à voir avec celui de leur suite, elle pouvait déjà juger de la qualité déplorable du confort. S’aidant de ses mains, elle s’était redressée avant d’arrêter sa tentative en restant à genoux, posant une main sur un crâne douloureux et tâtant pour trouver la bosse qui s’était formée à la suite de… c’est vrai… Edward et ses copains. Dans le fond, son râle manifestait à la fois sa douleur et son mécontentement face à une mémoire retrouvée qui ne lui convenait guère. Mis à part le trou noir qui avait suivit la défaite, elle ne se souvenait de rien. Le trajet jusqu’à ce… disons taudis, elle l’avait fait complètement inconsciente.
Marshall ? Sa première question allait pour lui. La source de cette boule d’inquiétude qui venait de se former dans son ventre ne le concernait que lui. De ce qu’elle pouvait comprendre, ils s’étaient désintéressés de lui quand elle avait bêtement foncé dans le tas. Il allait bien. Il ne pouvait qu’aller le bien. Le contraire, en plus d’être impossible était tout simplement inadmissible. Ils avaient obtenu un sandwich de plus, alors pourquoi se seraient-ils fatigués à retourner lui mettre quelques coups de plus ?

« Heeeey hoooooo. »

L’ampleur de sa voix avait dû être jugée insatisfaisante puisqu’elle avait réitéré son interpellation tout en se redressant complètement.

« Heeeey Edward ! Excusez moi, mais je crois qu’il y a une erreur. Je n’habite pas ici. »

Non, elle habitait la suite somptueuse d’un somptueux hôtel dont le prix à la nuit dépassait le prix à l’année d’un endroit pareil.
Serrant entre ses doigts les barreaux, elle avait plissé les yeux pour ne pas voir grand-chose. D’accord, la moquerie ne l’aiderait pas à sortir d’ici plus vite, mais il y avait néanmoins une erreur qu’ils paieraient cher. S’ils avaient possédé ce que l’on appelle « cerveau », ils auraient pu continuer leur petit chemin sanguinaire, pendant que Marshall et elle auraient continué de piller des tombeaux et autres occupations saines en tout genre. Maintenant, tout ce qu’ils allaient gagner c’est un Marshall énervé. Optimiste oui, et elle avait envie de le rester. Son Marshmallow était bien plus costaud qu’un groupe de vampires sans jugeote. Quant à la question s’il viendrait la chercher ou non, elle ne se la poserait même.
Relâchant un barreau, elle avait regardé sa main d’un air dégoûté avant d’ajouter :

« J’ajouterai que votre femme de ménage doit être en congés depuis un sacré bout de temps. »

Génial, elle était à peu près certaine que sa jolie robe était bonne pour la poubelle. La désinfecter ne ferait que ruiner le tissu délicat. Non loin d’elle, elle avait entendu ce qui s’apparentait à un souffle de l’espèce humaine. Manifestement, le garde manger était en train de se remplir… et elle qui pensait que les vampires étaient contre la société de consommation abusive et ne stockait pas grand-chose, mangeant ce qu’il pouvait se mettre sous la dent.
Vainement, elle avait à nouveau plissé des yeux pour repérer son ou ses compagnons d’infortune.

Sa dernière visite chez mademoiselle folle-dingue n’avait pas été de tout repos. Cade avait fait de son mieux – uniquement par esprit de rébellion – pour rester conscient aussi longtemps que Victoria s’amusait à lui découper des lambeaux de chair pour en faire une tarte… ou peu importe ce à quoi elle s’amusait avec lui. En fait, il ne cherchait pas particulièrement à retenir les sévices qu’elle lui infligeait, qu’il s’agisse de boire son sang ou de l’embrasser comme s’il était son amant transi.
Pouvait-il espérer mieux de toute façon? Cette fille était complètement barge!

Il avait dû être inconscient quelques heures après avoir été ramené dans son trou malpropre, mais le combien n’était pas une question envisageable ou même intéressante à savoir. Il ne savait même pas le nombre de jours qu’il avait passé ici, encore moins si c’était la nuit ou non. Le temps se confondait, interminable, comme suspendu.
À défaut de savoir quoi que ce soit à ce propos, il pouvait néanmoins dire qu’il y avait un nouveau pensionnaire dans le frigo à la voix qui venait de la cellule de feu Mr. Assurances. Une femme. Une femme qui, pour changer des autres, ne semblait pas aussi effrayée qu’elle aurait dû en temps normal.

Du cran, ou de la folie, allez savoir. Cade s’en fichait pas mal, au seul détail que si cette fille continuait de parler si fort, elle allait rameuter les suceurs de sang et elle ne voulait probablement pas ça.

« Si j’étais toi, j’la fermerais. »

Se redressant lentement, le chasseur serra les dents aux courbatures maintenant bien connues qu’engendrait de dormir à même le sol. S’il n’y avait que ça. Il sentit certaines plaies pas tout à fait coagulées craqueler et s’ouvrir de nouveau sous les bandages.
Ouais, parce que Victoria aimait bien jouer au bourreau et à l’infirmière tout de suite après…

« T’veux pas qu’ils viennent t’faire taire, crois-moi. »

Oui bon, il n’avait aucun moyen de savoir que cette fille avait déjà son lot d’expérience en matière de surnaturel. Pour lui, il s’agissait avant tout d’une fille qui n’avait pas un super instinct de préservation…

Le claquement dans la porte du cachot me réveilla dans un sursaut. Toujours en boule, adossée contre le mur j'avais passé plusieurs minutes à me rappeler la situation dans laquelle je me trouvais. J'aurais tant aimé que tout cela ne soit que le fruit de mon imagination, un mauvais rêve du quel je me réveillais enfin. Hélas pour moi et ceux qui occupaient les cellules voisines, tout cela était loin d'être un énième cauchemar. C'était la dure réalité, l'existence du surnaturel. Je m'étais rapidement remise à trembler, sentant la douleur envahir chaque partie de mon corps avec d'innombrable courbature. Malgré tout, je ne me plaignais pas, je ne pouvais pas me le permettre. D'autres semblaient avoir subi bien pire chose que moi en compagnie de ceux qui nous avaient amené ici. Des vampires... Je n'arrivais toujours pas à réaliser qu'il s'agissait bel et bien de vampire, ses créatures de la nuit s'abreuvant du sang humain avant de les tuer. Je tremblais davantage me rappelant la visite de la vampire rousse, celle qui au premier abord n'avait pas l'air bien dangeureuse, mais dont le regard et les paroles avaient le don de me glacer le sang.

Je tentais de me calmer, de reprendre le contrôle sur les tremblements qui n'avaient de cesse que de secouer mon corps à chaque respiration, chaque battement de mon coeur. Ma force de caractère avait rapidement faiblit pour laisser place à ma sensibilité. Je sentais à chaque fois davantage de larmes couler le long de mes joues. Je n'avais pas pleuré depuis déjà bien longtemps, mais c'était comme si je n'étais pas capable d'arrêter les vannes. C'était sans doute ma manière d'assimiler tout ce qui se passait et de ne pas succomber à la panique ou bien encore à la folie comme certaines des personnes qui étaient enfermées. Je n'en avais pas la moindre idée, je n'arrivais pas vraiment à réfléchir rationnellement, en même temps, qui le pourrait dans une telle situation. Je me contentais, aussi forte que possible, de subir les événements qui dzffilaient et ce dans le plus grand calme. C'était là, la seule solution que j'avais trouvé pour rester en vie, m'accrochant à l'espoir que quelqu'un nous sortirait de là un jour ou l'autre.

Je fus surprise par une voix étrangère. Personnes depuis quelque temps déjà n'avait osé parler et certainement pas ainsi. Je n'avais pu qu'en conclure que c'était une nouvelle arrivante, une nouvelle victime. Je restais figée dans mon mutisme, immobile comme si le moindre de mes mouvements pouvaient déclencher le prochain flot de larmes silencieux qui se préparait en moi. Je ne fus donc pas étonnée que l'un de mes compagnons de prison, un dont j'avais l'impression de reconnaître la voix, avait décidé de prendre la parole afin de faire retomber le silence au plus vite dans l'obscurité des cachots.

Non loin d’elle, une voix s’était élevée pour lui demander de la fermer. La normalité et les bonnes manières voulaient qu’elle s’en offusque, mais elle s’était contentée de rouler des yeux. Evidemment qu’elle voulait qu’ils viennent, c’était le but de sa démarche !
Ah….
Ok, dit comme ça, ça sonnait incroyablement débile. Ne cherchons pas, elle pouvait être un peu emmerdeuse et stupide quand on gâchait une soirée avec son fiancé. Et puis, il l’avait tabassé. Rien que pour ça, elle n’avait pas le droit d’être la pensionnaire du mois ! De plus, elle ne comptait pas rester longtemps, autant profiter de ce cours moment pour leur manifester sa manière de penser. Elle comptait également se montrer aimable et polie en les prévenant qu’ils n’en n’avaient plus pour très longtemps à vivre afin qu’ils puissent prendre leurs dispositions avant de quitter ce Monde. Bref, Roxanne Harper était le sandwich le plus agaçant qu’ils avaient pu ramasser ces derniers jours.

« Je sais, et c’était le but de la manœuvre. De plus, mon crâne se souvient encore de leur manière de dire chut. »

Oui, ils pouvaient tout aussi bien la choisir pour le prochain repas.
… un point pour le narrateur ! Mais il était inutile de chercher à lui faire entendre raison quand elle avait une dent contre quelqu’un… ok, vu la situation, le terme dent n’était peut être pas le meilleur, passons.
Relâchant l’autre barreau, elle s’était tournée vers la direction d’où semblait lui venir cette voix pour ajouter :

« Et puis, c’est pas comme si ils en avaient encore pour très longtemps à vivre. Prépare tes valises, on va pas s’éterniser. »

Autant faire partager la bonne nouvelle au camarade d’infortune. A moins qu’il ne faille employer un pluriel, c’était fort probable. Optant pour le silence quelques secondes, afin de réfléchir et d’écouter, elle avait dû choisir le garde manger plus fourni que deux plateaux vu sa réplique suivante :

« J’imagine qu’il y a au moins l’entrée, le plat et le dessert dans le coin. Des gens charmants ces vampires, ils pensent à vous fournir de la compagnie histoire que vous ne vous ennuyiez pas. En revanche, la qualité des services laisse un peu à désirer. J’ai connu mieux comme chambre et ils vont m’entendre quand ils me présenteront la note. Je m’appelle Roxanne, et vous ? »

Autant faire connaissance pour passer le temps non ?
…
Mettez une Roxanne dans des cachots, et ils perdaient tout silence traditionnel. Mais quoi ? Ils n’allaient tout de même pas se morfondre d’ennui et attendre simplement l’heure du repas. Il était bon de créer des liens de solidarité entre détenus ! En prison, ils partageaient le orange, ici, ils partageraient l’envie de faire taire Roxanne.

« Et avec tout le bon sens que tu peux avoir, tu crois que c’est une bonne idée qu’ils recommencent? »  

M’oui, dit comme ça, il n’était pas si certain que la miss en question avait un quelconque bon sens. Non, en fait, elle devait avoir une ou deux envies suicidaires inavouées, mais allait-il s’en offusquer ou même y faire quelque chose? Ce n’était pas son domaine qui s’apparentait plutôt à l’assassinat, point. Le pan qui consistait à sauver la demoiselle en détresse n’était pas pris en charge par le chasseur solitaire.

Quant au second commentaire de la nouvelle pensionnaire, cade ne put s’empêcher d’émettre un rire moqueur. Ils allaient sortir, bien sûr, rien que comme ça. Elle allait tellement leur taper sur le système qu’ils allaient tout bonnement tous les libérer? C’était une tactique pour le moins culotée. Qui ne fonctionnerait pas, mais qui avait sa dose de cran. Au mieux, elle allait abréger son temps passé dans ce trou froid et humide pour rencontrer la faucheuse plus rapidement que les vampires l’avaient décidé au départ.
Du moins l’espéra-t-il presque. Cette fille allait lui casser le cul bien avant qu’elle arrive à emmerder le moindre suceur de sang qui les avait enfermés ici.

« Ah ouais? T’as une clé de planquer dans ta poche peut-être? »

Il se doutait déjà qu’il allait regretter d’avoir posé la question, mais il n’avait pas pu s’empêcher de la poser quand même. Peut-être parce que quelque part très au fond de lui, il espérait pouvoir enfin sortir de ce trou pourri et revoir la lumière du jour.
Il ne fallait pas se leurrer, il s’était fait à l’idée de mourir il y a longtemps, bien avant de se faire capturer par les vampires, mais qui sait le tournant que la vie pouvait encore prendre?

Mais quoi que la miss à l’accent prononcé ait déjà réussi à l’agacer, elle avait plus de jugeote qu’elle n’en avait l’air. À peu de choses près, elle avait su deviner combien ils étaient et le but de leur présence derrière ces charmants barreaux.
Rajouté au fait qu’elle ne semblait pas particulièrement effrayée ou choquée par l’existence de leurs geôliers, son instinct lui disait que cette fille en savait au moins un peu sur le monde surnaturel.
Pour ce qui fut des présentations toutefois, le brun conserva le silence. Ça ne servait à rien de savoir le nom de gens qui allaient crever dans quelques heures, quelques jours pour les moins chanceux du lot. Ce n’était pas comme s’il était intéressé à savoir le sien, ou le véritable nom de Suzie, ou si savoir celui du chasseur allait changer quelque chose pour les deux filles.

Je me réveillais en sursaut en entendant la porte se fermer dans un geste vif. Ouvrant vivement les yeux, j'avais mis plusieurs minutes avant de reprendre peu à peu mes esprits. J'avais mis quelque temps avant de me souvenir les événements passés. J'avais été emmené de force en ces lieux, ce cachot sombre et l'univers surnaturel des personnes qui m'avaient amené ici. Beaucoup de choses c'étaient déroulées en si peu de temps et chacune d'entre elles m'avaient surprise. Je ne m'attendais pas à apprendre l'existence des vampires, ressentir de la peur jusqu'au tréfonds dans mon être. Mon âme tremblait de terreur tout autant que mon corps et ce à chaque respiration. Je n'arrivais pas à arrêter les flots de larmes qui ne cessaient de me prendre de revers. Je pleurais, silencieuse et assise en boule contre le mur de ma cellule. Je ne voulais pas briser le silence qui c'était installé dans les cachots, faire apparaître un énième vampire ou bien cette terrifiante femme aux allures de poupées. Je tentais sans cesse de me calmer sans grande réussite, hélas. Ma sensibilité avait pris le pas sur ma détermination et ma force de caractère. Tous ces derniers événements étaient bien trop étrange, bien trop fort pour moi. Je n'arrivais pas à rester calme et forte, même si je m'accrochais à l'idée que quelqu'un viendra nous sauver tôt ou tard.

Je fus surprise t'entendre une voix féminine s'élever dans l'obscurité du cachot. Ce dernier m'annonçait une nouvelle venue dans ce sombre décors. Après tout, personne n'avait osé prononcer le moindre mot craignant l'arrivée de ces créatures et surtout d'accélérer l'heure de leur entrée dans le repas. Une image qui me terrifiait au plus haut point, mais qui semblait être perpétuellement intégrée dans mon imagination. Enfin, je ne fus guère surprise en entendant une voix quelque peu familière s'élever pour faire taire la voix féminine et nous replonger dans un silence pesant. Malgré tout, la demoiselle ne semblait pas décidé à se taire, mais plutôt à continuer dans l'espoir de faire arriver une personne peu importe sa nature. Je portais rapidement une oreille plus attentive aux paroles de la femme qui semblait persuadée que nous n'allions pas tarder à sortir d'ici et ainsi retrouver notre liberté. Une idée à laquelle je m'attachais énormément, ne préférant pas déjà me voir dans l'assiette d'un de ses monstres. Je m'approchais de mes barreaux, toujours collée au mur. « Comment pouvez-vous être si sûr qu'on sortira bientôt d'ici? » Demandais-je après l'interrogation de celui qui avait été emmené par la vampire rousse auparavant. Il était vrai que j'étais curieuse de savoir à quel espoir elle pouvait bien se rattacher ainsi.

Je restais malgré tout étonné par le comportement de la dîtes Roxanne qui semblait plutôt bien prendre les derniers événements. Une réaction à l'opposée de la mienne, qui me laissait penser qu'elle avait au moins un minimum de connaissance sur les vampires. Enfin, si ces créatures nocturnes étaient les seules qui existaient. Si ce n'était pas le cas, je doutais fortement que l'existence d'autres me surprendrait. « Sora. » Soufflais-je pour me présenter à mon tour. Sans doute un moyen pour ne pas devenir folle et muette à la fin de ce séjour aux cachots. Enfin, si jamais je sortirais d'ici.

« Non Sunshine. »

Sunshine ? Ce serait pas une bonne idée de se faire des amis de cellule plutôt que des ennemis ? Doucement, ils n'allaient pas prochainement se balader dans la cour tous ensemble, jouer aux cartes contre des clopes et ce genre de trucs de détenus. Ils ne passeraient pas assez de temps ici pour lier une profonde et sincère relation. Et puis, très gaminement parlant, c'était lui qui était désagréable ! Il méritait son surnom. Visiblement, elle avait un voisin blasé. Et vu qu'il n'y aurait personne pour lui dire qu'il y avait de quoi être blasé à l'heure actuelle, laissons la continuer dans sa lancée. Parce que oui, Roxanne ne pouvait simplement reconnaître que son voisin avait raison. Ou plutôt, Roxanne ne pouvait se limiter à deux mots quand elle avait le sens de la parole :

« Mais à l'heure actuelle, si Twilight compagnie possédait ne serait-ce que l'ombre d'un cerveau, je devrai être dans un endroit où la définition de ménage est parfaitement assimilée et mise en pratique. J'estime que j'ai le droit d'être une emmerdeuse. »

Aux armes jeunes rebelles !

« Et puis j'adorais cette robe.... »

Matérialisme, matérialisme, dis moi qui a la remarque la plus inutile.
Peu impressionnable, fière ou suicidaire, l'heure n'était pas à la séance de psy mais bien... à l'ode à son Marshmallow. Un sourire était venu étirer ses lèvres quand elle avait entendu non pas une, mais deux questions sur leur prochain sauvetage.
Elle le savait, elle n'avait pas que Sunshine comme camarade. Ceci dit, Sunshine comme sa nouvelle camarade seraient sans aucun doute ravis d'apprendre que son brillant, fort et tout simplement parfait fiancé était actuellement en route  pour leur délivrance. Nous ne remettrons pas sur le tapis le fait qu'elle ne doutait absolument pas de la chose et passerons plutôt directement à la suite :

« Sunshine, Sora, j'ai une grande nouvelle à vous apprendre. Il se trouve que mon fiancé... » Elle avait déjà les yeux pétillants rien qu'à le mentionner hein ? « ... est probablement déjà en route pour nous secourir. Et, sans vouloir le vanter, mais par soucis de réalisme, il est absolument incontestable qu'il va leur mettre une bonne raclée. C'est à dire qu'il est plutôt du genre brillant, téméraire, fort et sans aucun doute plutôt fâché de voir que les débiles à crocs n'ont pas écouté nos bons conseils. Non mais sans rire ! On peut plus se faire une sortie en amoureux dans cette ville ? C'est quoi le problème des américains à la fin ? »

S'il y avait bien une chose à retenir quand on aimait le silence et le recueillement d'un cachot : ne jamais lancer Roxanne sur Marshmallow.
Et ne jamais faire foirer une soirée en amoureux aussi, c'était pas mal.