surnoms ;; Et bien cela dépend en grand partie de la personne que j'ai en face de moi. Zep, Lynne, Plùme,  petite, mon ange... Parfois, on me dit aussi "AAAAHHH un fantôme" lorsqu'on me voit, mais je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça un surnom.date de naissance ;; Je suis née lors d'une douce nuit d'hiver, c'était un vingt-deux décembre. lieu de naissance ;; Je suis née en Angleterre, dans la belle ville de Londres. origines ;; J'ai des origines anglaise de par mon père, ainsi que des origines franco-irlandaise de par ma mère. état civil ;; Dans mon cas, je crois qu'avoir une relation de couple est particulièrement compliqué. Vous ne croyez pas? C'est d'ailleurs e calvers quand je crâque sur un gas.orientation sexuelle ;; Je suis hétérosexuel. profession ;; J'étais auparavant une étudiante en art et prévoyait de devenir restauratrice. A présent, je suis dans le rôle de Casper au féminin. personnage ;; inventé groupe ;; I'm a spirit. avatar ;; Danielle Campbell


— sous la surface
Une douce brise soufflait et pourtant je ne pouvais pas la sentir. Ce souffle, cette fraîcheur, cette sensation me manquait. J'étais morte, immatérielle et incapable de sentir la moindre chose. Même mes cheveux ne se soulevaient plus avec le vent. Une situation bien triste, comme les circonstances de ma mort qui étaient cela dit encore assez flou. Sans doute n'avais-je aucune envie de me souvenir de mes dernières minutes sur cette planète. Ma vie me manquait. Regarder vivre les autres, les voir heureux me rendaient un peu jalouse je dois l'avouer. Enfin, être morte avait du bon, je pourrais au moins savoir ce que tous pensait de moi, mes ami(e)s, ma famille. M'aimaient-il réellement? Me méprisaient-ils? J'étais particulièrement curieuse à ce propos et c'était ce qui m'avait amené ici, dans ce cimetière en cette douce journée d'hiver.

Me tenant au pied d'un arbre, immobile, je regardais les personnes former des petits groupes. La cérémonie allait bientôt débuter et peu de mouchoir était sortit. C'était assez étrange pour moi de me retrouver ici. Je pourrais découvrir les secrets qu'on m'avait caché, mais voulais-je réellement les connaître? La réponse qui me vint à l'esprit fut oui. Je voulais absolument savoir. Lentement, je m'avançais vers mon père, au bord des larmes. J'avais mal pour lui, après maman, c'était à mon tour. Fidèle à lui-même, il s'efforçait de rester fort. Je tapotais son épaule dans le vent et me dirigeais vers le reste de ma famille. « Elle était si forte, qui aurait cru qu'elle partirait si rapidement. » Lança ma tante entre deux larmes avant que mon oncle ne l'emmène à l'intérieur. « Son énergie et sa joie de vivre nous manquera. » « Elle n'a jamais pu accomplir son rêve. » « Qui a pu lui faire une telle chose. » Je me concentrais sur ces dernières paroles. Pour moi c'était si flou, que pouvoir en savoir plus me serait sans doute bénéfique. C'était peut-être la raison qui m'encrait dans ce monde. Malheureusement, la personne n'enchaîna pas. Je poussais un léger soupire et écoutais les autres. « Sa franchise, ses sarcasmes... Moi ça me gonflait un peu. » Quoi !! Oh, comment osait-elle me dire ça? D'accord, elle ne savait pas que j'étais là mais, tout de même. C'était vrai? Je savais que mes paroles pouvaient parfois blesser, mais de là à totalement énervée l'un de mes proches... « Elle était si têtue. » « Ouais, et sa curiosité, m'en parle pas. » Sur ce point-là, ils n'avaient vraiment pas tort. J'avais tendance à fourrer mon nez un peu partout... Est-ce que c'est ce qui a provoqué ma mort? Ah ! J'en pouvais plus de ne plus savoir.

Pour la suite de la cérémonie, j'entendis uniquement des points de vue qui me rendait fidèle à la personne que je pensais être. Désordonnée, virtuose, rebelle, intelligente. En même temps, pour des personnes qui étaient censées me connaître, il était évident qu'ils voient cela en moi. Cela dit, j'aurais espéré en connaître un peu plus sur les détails de ma mort.


— derrière l'écran
pseudo ;; Micaiah. âge ;; écrire ici autres comptes ;; Nope. le mot de la fin ;; Pitié, n'appelé pas les Ghostbusters.

— Before, I was human
« Mon ange. » Douce et chaleureuse, la voix de ma mère résonnait encore dans mon esprit. Deux années s'étaient écoulées depuis son départ et pourtant je n'avais jamais oublié sa voix, comme si elle était constamment à mes côtés. Je pouvais parfois sentir son étreinte dans l'obscurité de la nuit. J'avais appris par coeur les chansons qu'elle utilisait pour me bercer et me surprenais parfois à les fredonner moi-même. Heureusement et à mon plus grand plaisir, j'avais hérité de sa capacité dans les arts. Musique et dessin étaient mes plus grandes passions comme cela l'avait été pour elle et ce point commun attristait mon père. Il retrouvait trop souvent de la défunte mère en mon comportement, ma gestuelle.

Le regard vide, installée sur la banquette devant ma fenêtre, je lâchais un léger soupire en m'extirpant de toutes ces pensées. Silence et fraîcheur planaient dans ma chambre, ce qui ne changeait pas d'ordinaire. Je m'étais habituée à cette fraîcheur constante, mais pour ce qui est du silence, ce n'était pas tasse de thé. J’agrippais mon mp4 au même titre que mon journal. Écoutant paisiblement ma musique Je commençais à écrire mes pensées pour noircir ma feuille pour le moment blanche.

Cher journal,

Banalité, ennuis, fausse joie. Le résumé d'une journée en famille des plus ordinaires. Une journée à écouter des vieux discuter de trucs qu'une demoiselle de juste sept ans comme moi ne comprenait pas et ne voulait pas comprendre. Je rêverais avoir des cousins ou bien des cousines de mon âge, mais malheureusement pour moi ce n'est pas le cas. Soit trop petit, soit trop grand. Du coup, avec l'obligation de rester à table, je ne peux pas dessiner, jouer du piano ou bien lire. Un ennui mortel m'avait pris tout au long de la journée et cette sensation m'avait collé jusqu'à l'heure du coucher. Étrangement, le calme que je n'appréciais pas autrefois était devenu mon plus proche ami dans ces cas-là. Le bruit, les cris autour de la table m'énervaient plus qu'autre chose et surtout quand je ne comprenais pas ce qu'ils signifiaient.


Cher journal,

Joie, frissons, gêne. Une journée, étrange et pourtant magique. Je ne suis pas fleur bleue ou hypersensible, mais comme toutes les demoiselles de seize ans qui connaissent leur premier amour. Un coup de coeur, le rouge qui monte aux joues, les regards et les sourires discrets. Des choses que je n'avais jamais ressentis auparavant et qui me surprennent toujours. Est-ce normal? Je ne suis plus sûr de rien lorsqu'il s'agit de lui, ce beau brun aux yeux clairs. Je le cherche du regard, la rage me monte lorsqu'il parle à une autre fille. Je me surprends à être jalouse et quelque peu possessive. Je n'avais jamais été comme cela avant et je n'aurais jamais crus le devenir un jour.

Cours, musique, lecture. Mis à part ce nouveau sentiment, ma journée a été plutôt mouvementée. Des cours ennuyeux avec des professeurs complètement tarés qui mettent des devoirs bien trop compliqué. Enfin, pour ma part cela ne pose pas énormément de problèmes étant donné que je dispose d'une mémoire eidétique qui me permet d'avoir uniquement des bonnes notes. Après une longue journée de devoirs, était venue le moment de se décontracter. Sortis entre ami(e)s, cours de piano et lecture de fin de journée.


Cher journal,

Le lycée est enfin terminé. Major de ma promotion, je dois écrire l'un de ces discours habituels. Je pensais que les mots me viendraient naturellement tout comme quand j'écris dans mon journal, mais c'est bien plus complexe. Le syndrome de la page blanche, un manque d'inspiration. Le tout pour résumer le fait que je n'arrive pas à noircir la page de ce discours. On m'a dit d'écrire quelque chose qui vienne du cœur, mais je ne cesse de douter. J'ai appris tellement de choses durant mes années de lycées, des choses qui m'ont faites tel que je suis actuellement. Curieuse, têtue, franche et sarcastique, entre autre. Honnêtement, je crois que ça me manquera, mais je dois bien avancer pour accomplir mon rêve de devenir une grande restauratrice d’œuvres d'arts. La vie n'est pas simple, elle ne le sera sans doute jamais, mais ce sont ces épreuves qui nous permettent d'être là où nous sommes. Voilà, c'était la minute philosophique du jour.

— Now, I am a ghost.
Haletante, je courais dans les ruelles sombres de la petite ville de la Nouvelle Orléand. J'étais arrivée depuis peu afin de profiter des vacances et des folklores. Les ruelles étaient sombres et l'air frais passait dans mes poumons avec difficulté. J'étais suivis, mais par qui? Par quoi? En même temps, je n'avais pas particulièrement envie de le savoir. Je devais mon concentrer sur ma course, arriver le plus rapidement possible dans mon appartement. Je glissais, tombais à terre. Soudain, tout devint flou, l'air glacial, puis ce fut l'obscurité totale.

Je me réveillais, allongée dans l'allée à présent éclairé par la lumière du soleil. Je me rendis sur le trottoir d'un pas lent. Les passants ne me prêtaient aucune attention, la chaleur du soleil semblait me passer au travers comme la fraîcheur de cette douce journée d'hivers. Je me rendis à mon appartement, agrippais la poignée. Je restais figée sur place. Ma main passait à travers... Comment? Pourquoi?

Note à moi-même,

Etre un fantôme, ça craint. Bon, il y a peut-être le côté cool de pouvoir traverser les murs, mais la solitude est pesante. Je suis ainsi depuis à peine quelques heures et j'ai envie de me coller une balle... Enfin, façon de parler, car pour ce faire je devrais être capable d'attraper un flingue, mais surtout de mourir. La mort c'est nul et ce surtout lorsqu'il est impossible de se souvenir de quelle manière cette dernière c'est déroulé. Je me souviens de peu de choses, une allée, une ombre, la fraîcheur de la nuit. Rien de concret et je ne sais même pas si je veux savoir. Etait-ce horrible? Ai-je souffert? Je n'ai aucun moyen de savoir. J'ai été sur le dernier lieu dont je me souviens, j'ai été voir ma famille, ceux charger de l'enquête... Aucun d'eux n'avaient de réponse détaillée. Une attaque animal, un fou, un vol qui a mal tourné. Les idées y sont, mais les preuves non.

Interrogation, incompréhension... Je suis dans la première étape de l'acceptation du deuil, le déni. Je ne peux pas être morte. Pourquoi moi? Qu'aie-je fait pour mériter ça? Les questions les plus banals lorsqu'un fantôme apprend ce qui lui est arrivée avec en plus l'interrogation, comment?


Note à moi-même,

Les fantômes peuvent-ils faire une dépression? Parce que, si c'est le cas, je crois que j'en fais une. La solitude, le côté immatériel. Tout ça me rend dingue. Je suis un esprit depuis presque un an et je n'ai toujours pas trouvé le moyen de passer à l'étape suivante. Impossible de toucher quoique ce soit, je me contente de traîner dans la ville en hantant mes proches tout en cherchant le moyen de communiquer avec ceux qui sont encore en vie. Je ne lâcherais pas le morceau, je suis têtue et je n'ai absolument rien à perdre donc... Limite, devenir un esprit vengeur ne m'importe peu si cela me permettait de faire comprendre aux autres que je suis là, seule et misérable. Au moins, le cinéma est devenue gratuit et je peux y aller tous les soirs, mais j'ai comme un vide. Regarder les vivants s'amuser et remplient de joie me rend totalement jalouse. Je m'amuse de leur malheur, faisant du sarcasme que seul moi peut entendre. J'ai changé, je l'avoue, mais qui ne l'aurait fait après être resté quasiment seule pendant un an.


Note à moi-même,

Rires, espiègleries, taquineries. Finalement, après deux ans en tant que fantôme, je commence à apprécier ce que je suis. Je surprends les vivants, leur joue des tours et embête ceux que je n'appréciais pas autre fois. Je suis rancunière, que voulez-vous? De coup, je me venge de ceux qui m'avaient autre fois blessé. Rien de bien méchant, je déplace quelques trucs dans leur maison, apparaisse devant eux. Les actes basiques pour les esprits. J'évite tout ce qui est possession ou bien pousser les personnes à bout jusqu'au suicide, non je trouve cela particulièrement malsain et cruel. On a peut-être rien à craindre, mais je dois que ce soit pour cette raison que je sois toujours là.

Je n'ai toujours pas découvert pourquoi je suis dans cet état, enfin comment je suis morte. Ma famille a réussi à faire le deuil et ne souhaite plus se poser la question tendis que les enquêteurs ont classés l'affaire. Qui sait, sans doute n'aurais-je jamais de réponse à ma grande question. Et puis, comment réagir à cette révélation? Entrerais-je dans une colère noire? Trouverais-je la paix? Me vengerais-je? Honnêtement, je n'en avais aucune idée.

Malgré tout, j'ai appris à déplacer des objets, claquer les portes ou les fenêtres lorsque je suis sous l'effet d'un fort sentiment. Je me demande d'ailleurs si je suis en train de devenir l'un de ses puissants esprits qui apparaissent dans les films. Enfin, pour le moment je suis Casper, l'apprentis fantôme... Au féminin.

On t'avais donné un canif et trois bouts de bambous et tu l'as bâti ton centre commercial!! Tu peux être fier de toi Benoit et après une petite pause au bord de la piscine avec Jeanine, il faudra pourtant que tu reviennes en force parce que ce n'est pas fini. Longue est l'aventure qui débute en ce Saint jour et il te reste encore tant de choses à faire. Tout d'abord, parce que nous savons que tout être surnaturel... ou pas!... qui se respecte a besoin d'un bon entourage pour bien évoluer dans la vie... ou la non-vie, va vite créer ton répertoire de relations afin qu'on puisse se lier à toi et ne plus jamais te laisser partir! Pour ce faire, n'hésite pas à utiliser nos petits modèles faits sur mesure pour nos décors ;)

Mais ce n'est pas fini ma petite Lily! Il se passe tellement de choses par ici que ce serait mieux pour toi de rester toujours à la page en surveillant de près ce qui se passe sur la bouche de l'enfer, parce que d'une façon ou d'une autre, tu peux mettre ton grain de sel dans nos vies. Même s'il s'agit uniquement de faire venir ta tante Marguerite au pays, sache que ta contribution sera grandement appréciée.
Et entre tout ça, n'oublie pas de nous signaler toute absence prolongée parce qu'on ne voudrait pas t'enterrer avant ton temps Bertrand =/ En plus, quand tu reviendras de ton voyage, tu auras tout le loisir de venir te relooker un brin. Sur une note plus écolo, agit de manière responsable et apporte nous tes déchets question qu'on puisse les jeter au bon endroit!
Et pour finir, petit appel aux Harry Potter et genres étranges de ce monde, vous êtes priés de venir faire un petit tour par ici pour un meeting parfaitement anonyme!

Soit le bienvenue chez-nous mon petit loup et si tu as le moindre problème, n'hésite pas à faire le 1-800-staff qu'on puisse te venir en aide du mieux que nous le pourrons!