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 On the way to an imaginary land

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Roxanne J. Harper
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MessageSujet: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyDim 13 Sep - 20:22


On the way to Imaginary Land
ft. Marshmallow, Roxy, Jon & Jem


Et ainsi la quête de l'Atlantide avait commencé. Ils avaient connu mieux, mais ils avaient surtout connu bien pire. Il était certain que lorsqu'on décidait de réveiller une momie pour sa première rencontre, on partait avec des limites assez vastes. Et s'il était évident que l'effet de surprise était gâché, il ne faisait aucun doute pour Roxy que la finalité serait la même. A un certain moment, son Marshmallow casserait la gueule de l'allemand et elle afficherait son air fier. C'était ça, ou la perspective de découvrir l'Atlantide, l'idée de se plonger dans un vieux bouquin mythique, qui avait fait que Roxanne s'était plongée dans ce dernier sans sembler stresser une seule seconde de leur situation. Bien arrangeant au final quand on était une jeune louve encore peu familière de tout ça. Le contrôle que pouvait avoir ce fiancé si cool, elle ne doutait pas qu'il lui faudrait un moment pour en obtenir au moins une partie. Alors au final, être une amoureuse des bouquins capable de se focaliser uniquement sur eux à la perspective d'une découverte, ça avait du bon.
Et se focaliser sur eux, elle l'avait fait. A nouveau, Roxy était partie dans son pays, fouillant de temps à autre dans une pile avant de retourner au journal, étalant une carte sur le sol pour l'étudier à des moments avant de secouer la tête d'un air peu convaincu et de retourner à nouveau vers ce bouquin. Les quelques fois où elle avait parlé, c'était soi à elle-même, soit à Jon ou Marshall. Que le plus un de Jon ne se vexe pas de si peu d'intérêt, elle ne tarderait pas à découvrir l'effet que produisait des recherches sur la future ex Harper et elle ne semblait pas de son côté manifester grand intérêt aux découvertes de ce genre.

Toute la journée, toute la nuit, elle n'avait pas fermé l'oeil en parcourant ce journal qu'elle considérait comme Gollum considérait son "précieux". L'aube commençait à pointer le bout de son nez quand elle s'était redressée dans un « JE SAIS !!! » qui avait dû filer une crise cardiaque à plus d'un.
Et voilà comment la joyeuse troupe s'était mise en route pour la Grèce dans le jet privé de l'allemand qui avait loué sur place un hôtel entier afin de préparer le reste du voyage. Il ne manquait clairement pas de moyen pour retenir ses protégés dans un lieu hautement surveillé et le luxe de parler entre eux ne leur avait pas été offert.
Docile captive, elle avait donné une liste de choses essentielles une fois sur place à Heinrich dont rien de moins de plus qu'un bateau. Il avait le lieu et aurait sans doute pu décider de faire sans eux, ce qui n'aurait peut-être rien présagé de bon, mais il avait eu l'intelligence de se dire que leur utilité n'était pas terminée quand Roxanne avait mentionné plusieurs épreuves.

A l'aube du jour suivant, ils avaient embarqué sur le luxueux bateau acheté par Heinrich pour se rendre juste au Sud de la petite île de Lazaros où Roxanne situait l'entrée de l'Atlantide non loin de ruines.
L'endroit lui avait paru approprié et sans doute que Marshall  avait du trouver assez étrange que l'Atlantide se trouve ici avant de se mettre à douter de la traduction de sa fiancée. Cette île, il ne l'avait déjà pas exploré en quête des trésors du Roi Midas en personne ?
Si, et d'ailleurs l'entrée près de ses ruines n'était que le début d'un long périple plein de pièges pas franchement pour les amateurs. Jon le savait également, et s'il n'était pas en mesure d'entendre ce que Roxanne avait murmuré tout bas en embarquant, il se mettrait vite à la page :

« Je crois que j'ai commis quelques erreurs de traduction involontaires... ce sera au moment que tu préfères. »
« Vous avez dit quelque chose ? »
« Oui, il me tarde de découvrir l'Atlantide ! »
« Je suis celui dont le nom apparaîtra auprès de cette découverte Mademoiselle. Tâchons de ne pas l'oublier. »
« C'est vrai, officiellement... jusqu'à ce que mon fiancé vous casse la gueule. J'vais vous laisser savourer le moment ! »

Un sourire forcé ou cette réplique sans aucun doute visible lui avait valu de l'aide pour terminer d'embarquer. Mais si ce type n'aimait pas les prédictions justes... tant pis pour lui, il finirait tout de même en perdant et elle avait au moins eu la courtoisie de le prévenir.
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Marshall A. Montgomery
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMar 27 Oct - 2:38


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ft. jon, jem, roxy et son marshmallow


Ce n’était pas la première fois que Marshall se retrouvait plongé dans une situation inextricable comme celle-ci… malheureusement. Il fallait hélas s’y attendre lorsque le sport préféré de votre fiancée était de réveiller des momies et que celui de votre meilleur ami était de s’attirer les foudres d’à peu près n’importe qui avec un tant soi peu de mauvais caractère et un flingue. Si certaines personnes se diraient que la clé du salue se cachait dans de meilleures relations sociales, pour le loup il s’agissait surtout de trouver un plan d’évasion.
… …
…. … …

Et après tous ces jours de captivité, toujours rien ?
Il fallait quand même rendre à César ce qui appartenait à César. Heinrich était plutôt bien organisé. Et, surtout, prudent. Maintenant qu’il savait pour la condition de Marshall, il avait pris soin de le garder isolé de tous les autres… muselé dans une camisole de force et des chaines. Si ça donnait un mauvais goût de Silence des agneaux, ça avait le don d’être efficace, au plus grand damne de la bête coincée et complètement inutile.
La seule chose dont il avait pu se servir, c’était de ses oreilles. Assez pour savoir que Roxy avait passé ces jours à apprendre par cœur le journal —de toute manière, elle ne maitrisait pas encore suffisamment ses nouvelles capacités pour s’en servir de façon efficace—, que Jon avait refusé de la boucler depuis trois jours et que sa copine n’était pas en reste non plus. Pour une otage propulsée dans une histoire incroyable comme celle-ci, elle réagissait plutôt bien… peut-être même trop bien, mais Marsh avait d’autres chats à fouetter. Il apprendrait tout ce qu’il y avait à savoir sur cette mystérieuse jeune —trop jeune— femme auprès de Joni dès qu’ils seraient sortis de cette histoire.

En attendant, Marshall papillonnait des yeux en voyant la lumière du soleil pour la première fois en deux jours. Pendant que Jon se plaignait de crime de guerre puisqu’il portait les mêmes vêtements depuis qu’Heinrich avait bondi dans leur vie et qu’il menaçait d’aller jusqu’au tribunal international pour faire entendre justice, le loup cherchait un échappatoire quel qu’il soit. Rien en vue et ils se trouvaient sur l’eau, aussi bien dire qu’ils allaient être coincé pour encore un bout de temps.
Puis, après plus ample observation, le frisé réalisa qu’il connaissait cet endroit… pour y être déjà venu. C’était un détail que Jon ne remarquera probablement jamais, mais Roxy ne pouvait l’ignorer. Surtout parce qu’elle les avait conduit ici elle-même… pour la deuxième fois.
Marsh tourna automatiquement la tête vers elle, le regard interrogateur à ce propos, mais opina du chef à son murmure qu’il n’eut aucun mal à capter.

« Mr. Montgomery aura hélas beaucoup de mal à exhausser votre souhait dans l’état où il se trouve actuellement. »

Vrai que les chaines posaient problème. La camisole de force aussi. Les deux ensembles, on venait de complexifier pas mal les choses. Mais vous connaissez le dicton, à cœur vaillant rien d’impossible.

« J’suis pas un grand fan de la flotte, mais on va piquer une tête quand tu veux. »

Heinrich eut un petit rire amusé. Qu’il rigole tant qu’il veut. Dès que Marshall trouverait un moyen de se sortir de ces cochonneries, il allait trouver la situation beaucoup moins drôle.
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMar 3 Nov - 21:04



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ft. Wolfie, the one who reads, Jon & Jem


Oh Jem, la prochaine fois que tu veux allumer un anglais... fais le ailleurs que dans les toilettes ? La solution la plus correcte était probablement de choisir un autre anglais, ou d'allumer un homme qu'on connaissait un peu mieux histoire de s'assurer qu'il ne transportait pas un lourd bagage allemand avec lui.
Mais si on connaissait assez la Parker, on était capable de deviner que face à cette morale, elle hausserait les épaules, roulerait des yeux ou s'exclamerait qu'elle n'avait jamais fait de meilleur choix. D'accord, elle attendrait peut-être un peu pour sortir que c'était la virée la plus fun de toute sa vie, genre une fois qu'ils ne risqueraient plus tous de mourir, mais on ne pouvait pas dire sérieusement qu'on s'ennuyait avec l'Angleterre !
Bon, il y avait eu ce passage où elle avait râlé contre la porte un « Allez, on meurt ici ! On pourrait pas au moins avoir la télévision ? » même une série grecque pourrie à laquelle elle ne comprendrait rien passerait le temps. D'ailleurs, si les vilains avaient exaucé son souhait, il l'aurait peut-être entendu un peu moins mais on ne demandait pas aux méchants d'avoir un cerveau dans les histoires.

Après de nombreux soupirs, de nombreuses requêtes idiotes, quelques rappels à l'ordre (qu'elle ne qualifierait pas de si nombreux selon elle), ils avaient finit par bouger de cet endroit pour prendre le large, soit la mer. Sur le bateau qui les menait vers l'Atlantide, l'équivalent de l'Atelier du Père Noël, Jaime s'était posée de nouveau sa principale du question du moment : à quel point c'était la merde pour elle à la Nouvelle-Orléans ?
Il y avait peu de chances pour qu'elle n'ait pas sa photo dans le journal à l'heure actuelle... à moins que son boulot ait décidé de couvrir en pensant qu'il masquait ainsi l'existence de leur organisation et du paranormal. Ou alors Jared avait eu une idée brillante... ouais... ça c'était plus improbable. Le plus probable était sa soeur, téléphonant à tout son répertoire, ameutant tout le quartier, pressant son mari de faire quelque chose puis... sa photo dans le journal.
Pour ce qui était de la partie "explications" si jamais elle revenait de ça, Jaime avait tout bonnement cessé de réfléchir. A quoi ça lui servirait de se prendre la tête maintenant ?

Et oui, pour Jaime, tous les prétextes étaient bons pour économiser sa matière grise, raison pour laquelle elle réfléchissait rapidement et avait rapidement trouvé le plan pour les sortir de là. On commençait à comprendre pourquoi elle avait semblé si détendue sur le bateau là où il apparaissait pourtant évident qu'une fois l'Atlantide trouvée, une fois qu'il n'aurait plus besoin du rat de bibliothèque, ils y passeraient tous. Elle, le poilu, Einstein des livres et son anglais préféré. Heureusement pour eux, elle s'était retrouvée embarquée dans cette situation qui ne la concernait en rien, et elle prévoyait de les sortir de là.
On était un peu curieux, on ne voulait pas gâcher l'effet de surprise mais il serait peut-être temps d'agir « C'est là qu'on va ? » arquant un sourcil face à l'île qu'on distinguait, elle avait tourné vers le regard vers l'allemand en train d'asseoir sa position de force sur le loup, mais c'est à l'anglais qu'elle avait jadis frappé que la suite s'adressait « Trésor, quand tu parlais de partir quelques jours en amoureux, j'espérais un peu mieux que ça. Bon, j'espérais aussi qu'on serait pas autant alors j'imagine que... déçue pour déçue. ». Quelques jours en amoureux ? Ils en étaient à ce stade là ? C'était sa connerie qui en était déjà à un stade avancée.

Quelques minutes plus tard, elle déposait pied à terre avec le coup de main de Patrick, alias Patou, qui ne s'appelait pas comme ça mais qui s'était fait surnommer comme ça au... franchement, on avait perdu le compte des "ta gueule". En tout cas, ils avaient développé un lien particulier.
Faisant quelques pas dans le sable, elle avait jeté un regard étonné à l'allemand qui avait décidé d'ouvrir la marche avec la bibliothécaire sans attendre  « Bah Christophe, tu vas pas planter un drapeau ou quelque chose ? » hum... ce gros blanc, ce manque de réactions face à cette blague pourtant si parfaite et le regard de Patou annonçait sans doute un prochain "ta gueule" « Allez les mecs, Christophe. Christophe Colomb ! Avouez qu'elle était pas mal ! » 3, 2, 1 « Ferme là et avance » tiens... « J'vois que ton vocabulaire s'améliore, j'suis fière de toi Patou ! »

On sait, marche. De toute façon, Patou lui avait pris le bras pour la pousser en avant. Ils avaient toujours les armes, elle ferait l'effort de fermer un peu plus sa gueule jusqu'au moment où elle déclencherait son plan parfait...
...
qui était ?
Libérer le loup et foncer dans le tas. Mais si le loup n'était pas libérable, elle fonçait simplement dans le tas en comptant sur l'effet de surprise. Le tout c'était de choisir le bon moment !
... ça, Jem... ça n'est pas un plan !
Bien sûr que si ! Un plan était quelque chose qu'on planifiait ! Et c'était clairement planifié ça... un peu !
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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyLun 4 Jan - 15:19



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Croyez-le ou non, mais ce n’était pas la première fois que Joni était détenu en otage. Toutefois, c’était bien la première fois que ça durait aussi longtemps… et qu’il était si maltraité. Enfermé des jours durant sans une seule tenue de rechange. Vous vouliez parler de torture, en voici une belle que l’anglais n’oublierait pas de si tôt !

« Mais ça gratte bordel ! »
« Ta gueule. »
« Non mais si ton patron a les moyens de se payer un jet privé, me semble qu’il a de quoi offrir des caleçons de rechange à ses prisonniers ! »
« Tu vas la fermer oui ?! »

Joni crut entendre marmonner ‘toi et ta copine êtes pareils’ suivi de quelques jurons colorés, mais il était un peu trop concentré à se gratouiller l’intérieur de la cuisse gauche pour porter réellement attention aux élucubrations du maton de l’autre côté de la porte.
Porte qui finit par s’ouvrir un moment plus tard échangeant une balade en avion contre une balade en bateau. Génial. De l’eau partout et nulle part où aller sauf une stupide île. À quoi une île pouvait-elle bien servir ? S’échapper sur une île ne servait pas à grand-chose.
… À moins d’arriver à piquer le bateau et laisser les pourris sur cette île… Oh… Ooooohhhh ! Les yeux bleus du faussaire s’illuminèrent alors qu’il interceptait un échange de regard entre les deux poilus.  C’était à coup sûr le plan. Ouais, les loups avaient un plan et Joni était assez futé pour l’avoir compris même sans superpouvoir !
En attendant, la folle du train graciait tout le monde de son humour particulier et… le seul à pouffer de rire fut Jonathan. Un peu parce que c’était la blague la plus débile qui pouvait être faite à ce moment là. Un peu parce que le stress était à son apothéose. Un peu aussi par fatigue. Jon n’avait pas beaucoup dormi ces derniers temps… pas tellement parce qu’il était fait prisonnier par un malade sanguinaire mais surtout parce que ses fringues lui grattaient terriblement. D’accord, c’était peut-être que dans sa tête, mais en attendant, ça continuait de gratter !

« Dis, tu me fais une fleur, tu pourrais me gratter le dos ? »

Lui, prisonnier, il demandait ça à l’obsédée des toilettes qui était, elle aussi, prisonnière ? Bha, il aurait bien demandé à Jean-Charles, mais il n’était pas plus réceptif que Patou!

« Ça gratte depuis une heure, je vais devenir cinglé si ça continue. »

Et au regard échangé entre Patou et Jean-Charles, il n’était pas le seul qui allait le devenir si cette aventure s’étirait en longueur…
Jetant un regard à la ronde avec plus d’attention pendant que le petit débarquement s’éloignait un peu de la plage, Jon eut l’étrange sensation de déjà vu. Fronçant les sourcils, il était sur le point de partager son sentiment avec tout le groupe, plus précisément ses acolytes préférés, mais, tel un maitre de la télépathie, le regard de Marshall croisa le sien et son expression de bête sanguinaire l’incita au silence. Ouais, Marsh avait lu sur sa gueule et Joni avait été assez rapide pour lire sur la sienne que s’il l’ouvrait, le premier à pâtir quand le loup sortirait de ses chaines ne serait peut-être pas Heinrich.
Ok… donc ils se trouvaient sur une île avec pour seul moyen de s’échapper la possibilité de voler le bateau. Pour des voleurs, c’était dans l’univers du possible. Et cette île lui disait vaguement quelque chose et c’était apparemment normal. Jon fouilla sa mémoire à la recherche d’une île grecque qu’il aurait visitée par le passé…




Nop, ça ne lui revenait pas du tout.
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Roxanne J. Harper
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyLun 2 Mai - 15:45


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Le laisser faire le malin. Voilà ce que Roxanne avait pensé face à la belle assurance de l’allemand. Et si certains jugeraient la sienne d’aveugle, elle n’était pas tout à fait d’accord avec ces pessimistes là. Ok, la situation pouvait sembler critique. Ok, certains avaient la priorité de vêtements propres quand d’autres pensaient qu’il s’agissait d’un concours de blagues et d’accord ces types étaient un peu trop armés. Mais dans le fond. Qui gagnait toujours ? Eux. Et vous vouliez savoir la raison ? Parce que Marshall était dans leur équipe !
S’il y avait bien une chose dont elle n’avait jamais douté c’était du don de son fiancé pour les sortir de fâcheuses situations. Après tout, il ne lui avait jamais donné de prétexte pour douter… et les occasions s’étaient de nombreuses fois présentées quand elle avait réveillé, par inadvertance, une ou deux créatures un peu immortelles et démoniaques. Et c’était une raison de plus ! Son Marshmallow avait bénéficié de la meilleure formation grâce à elle !
Grâce ?
… oui… bon.

Ne se souciant que peu de l’animation arrière, elle avait ouvert la marche avec son « collègue » allemand jusqu’à arriver à ses vieilles ruines qui, si elles indiquaient la présence d’une ancienne forme de vie dans le coin, n’indiquaient pas que des richesses à foison se trouvaient dans le coin.
Pourtant c’était le cas… ce n’était pas l’Atlantide, mais il y avait de quoi. Le plus intéressant pour eux aujourd’hui, c’était ces pièges. Elle les connaissait, Marshall les connaissait, Jon en avait la connaissance aussi et sa petite amie lycéenne n’aurait qu’à suivre.
Une bonne diversion, une bonne opportunité pour Marshall, c’était tout ce qu’elle demandait pour qu’ils puissent se tirer d’ici tous ensemble et partir découvrir le véritable Atlantide. Et oui, une chasseuse de trésors ne perdaient jamais le Nord.

« Selon le journal, l’entrée devrait être là-dedans. »

Tous très escortés, ils étaient entrés dans ce qui ressemblait à un vieux temple. Quelques marches, et ils s’étaient retrouvés dans cette salle avec cette imposante statue dont Roxanne avait expliqué la présence d’un :

« Il est dit qu’un Roi veille depuis son sommeil éternel et…. »
« Faites là moi bouger. »

… ok, ce n’était pas très respectueux. Elle essayait de présenter les choses de manière crédible et personne ne prenait le temps d’écouter son baratin. Un manque de respect infligeant qui lui avait fait secouer la tête tandis que les hommes de Heinrich se suaient à essayer de bouger la statue qui n’était autre qu’une représentation du Roi Midas. Une longue minute qui en faisait bien trois, Roxanne les avait regardé faire avant de finalement lâcher un soupir. Ok, ça aurait été amusant à regarder s’ils n’avaient pas mieux à faire :

« Je pense qu’il doit y avoir un levier ou quelque chose. Mais si vous préférez, on peut tout faire sauter ! Tellement plus primate ! Tellement plus mâle ! »

Ouais… faire tout sauter, cette technique, elle n’était excusable que pour l’homme de sa vie.
Un nouveau soupir plus tard, et sous l’invitation de l’allemand, elle s’était approchée de la statue pour faire mine d’y chercher quelque chose. Effort de réflexion intense après lequel elle avait pris appui sur un pied pour venir enfoncer l’un des raisins de la grappe que tenait notre bon Roi. Un bruit de rouages plus tard, et Midas se reculait pour laisser apparaître des escaliers sans fin vers les profondeurs.

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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyJeu 5 Mai - 21:28


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Le problème des gens pressés, c’était qu’ils ne prenaient que rarement la peine de suivre le protocole. Ce protocole qui voulait qu’on laisse parler l’érudit avant de foncer tête baissée. Oui, là-dessus on pouvait aisément se dire que le loup y avait été dressé à ses dépens, mais il avait appris.
Si techniquement il n’avait pas besoin d’un deuxième cours d’histoire puisqu’ils étaient déjà venu ici et qu’il ne restait rien de valeur à dérober—l’une de ces rares fois où le mythe en était vraiment un, bien s’il ne s’agissait pas du même… à proprement parler—ce n’était théoriquement que leur première visite ici. Donc, question de réalisme, Marshall prit sur lui de s’ébrouer un peu lorsque sa fiancée adorée se vit si peu chaleureusement couper par un Heinrich trop désireux d’avancer.

« J’espère que tu sais que lorsqu’elle cause, elle sauve des vies. Si tu veux te rendre jusqu’à l’Atlantide en un morceau, je te conseille d’écouter ce qu’elle a à raconter. »

C’était bien la seule vengeance qu’ils pouvaient s’offrir pour le moment. Les convaincre qu’il était de la plus haute importance d’écouter attentivement tout le charabia que sa future femme pouvait débiter à la minute. Et nul doute qu’elle se fera alors un plaisir de remplir son monologue d’une foule d’informations superflue juste pour assommer comme il se doit leurs geôliers d’un trop plein de détails inutiles.
Et pendant qu’une était encouragée à causer, un autre était férocement encouragé à se taire. Si Joni s’ouvrait la trappe trop grande—lui qui ne possédait aucun filtre—au moment de réaliser la vérité, ils étaient fichus.

Au-dessus de l’escalier noir, même Marshall n’y voyait pas grand-chose. Il lui fallait un temps pour que ses yeux s’habituent à l’obscurité et ce changement focal n’était pas aidé par les lampes torches des sbires ; qui n’éclairaient ni assez, ni suffisamment longtemps, pour que la rétine s’adapte à la pleine lumière et au noir total en même temps. Autrement dit, tous seuls, ces types étaient plus morts que morts.
Et lorsque Marsh sentit une poussée dans son dos le diriger le premier vers ce trou noir, il comprit rapidement qu’Heinrich partageait sa pensée.

« Honneur aux professionnels. »
« J’serais sûrement plus alaise de gambader dans le noir si j’étais pas si coincé. »
« Prenez-le comme un jeu avec la difficulté au plus haut niveau. »

Sauf que ce n’était pas un jeu et que le moindre faux mouvement pouvait coûter la vie… ou la libération. Avant d’officiellement s’engouffrer dans l’escalier, le loup se souvint du 3e piège du dédale tout en bas des marches. La faux transversale, si utilisée à bon escient, pouvait le défaire de cette maudite camisole. Briser les chaines allait être faisable s’il n’était pas déjà comprimé par la première muselière qui l’empêchait de bomber le torse et les bras.
Un seul problème à ce scénario sans faille—ou presque, il fallait quand même très bien calculer la cascade avec la faux— c’était d’arriver à se souvenir des 2 premiers pièges avant de tomber dedans.

C’était quoi déjà?

Avec lenteur, Marsh mit un pied sur la première marche, puis la deuxième. Il n’était pas si incertain d’ouvrir le chemin d’habitude, espérons que sa fiancée le remarque et lui rafraichisse la mémoire au milieu de son océan d’explications fourni aux allemands.
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptySam 21 Mai - 14:52



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Elle comprenait facilement le sérieux de ces gens là. C'est clair que chercher le Père Noël, ça devait être un moment difficile dans une vie. Elle n'osait même pas imaginer le nombre de séances de psy que ça avait dû leur coûter ! Y'avait de quoi ne plus rire de sa vie en voyant la facture. Heureusement, un bon public résistait encore et toujours au sérieux ambiant. Comme quoi, elle n'avait pas allumé le mauvais anglais.
Est-ce que c'était vraiment le moment pour penser qu'ils semblaient être dans le même clan tous les deux ?
Pas vraiment. Mais elle n'avait pu s'empêcher de le noter en entendant les abrutis râler après eux. Un jour, très proche, elle allait leur casser la gueule. C'était une promesse. Et Jaime Parker n'allait jamais contre ses promesses.
Elle ne savait pas vraiment par lequel commencer... peut-être Patou. Elle sentait qu'elle lui devait bien ça, lui faire l'honneur du premier nez cassé.

Et en parlant de nez cassé, le propriétaire de celui qui avait inauguré la tradition était arrivé à sa hauteur pour demander une faveur que n'importe qui aurait jugé mal placé. Et oui, ce n'était pas trop le moment pour des préoccupations de ce genre. Pourtant, plutôt que d'être celle qui le lui ferait remarquer, Parker avait décidé d'être son héros sur ce coup là, puisqu'évidemment, elle lui avait gratté le dos de ses deux mains sans même émettre une seule réserve :

« Bien sûr mon coeur. » est-ce qu'elle allait encore jouer longtemps à ce jeu du petit couple ? Bah... ils étaient partis pour, et puis, elle l'avait effectivement allumé dans les toilettes alors ... « Perso, je tuerai pour une pizza. » leur blabla futile n'allait-il pas énerver un peu la compagnie ? « Quand j'pense qu'à la base on voulait seulement s'envoyer en l'air, ça me déprime qu'on en soit là ! » ... ouais, y'avait sérieusement de quoi se demander où allait le monde. Elle allait avoir des ennuis tout ça parce qu'elle avait agressé sexuellement un homme dans les toilettes « Vous allez vous taire ? » non, vraiment, ces types avaient un sérieux problème de communication et d'altruisme. Puisque leur petit manège s'était arrêté là et que Patou avait décidé de les séparer en la poussant vers l'avant « Non... mais j'veux bien dire oui pour te faire plaisir. »

Aïe. Elle l'aurait dit si elle était du genre douillette à voir la manière dont Patou avait resserré sa main sur son bras pour l'entraîner vers l'avant.
Vivement que toutes ces conneries se terminent... enfin, dans la version où elles se terminaient bien. Elle avait le sentiment d'être un peu trop jeune pour mourir.
Les choses allaient néanmoins quelque part puisqu'ils étaient arrivés sur les lieux de ce vieux truc et... non, elle ne savait pas ce qu'était ce vieux truc avec cette statue imposante à la gueule... disons ...

« Et bah, j'sais pas si ce type est mort mais vu la gueule qu'il tire sa vie a pas dû être rose tous les jours. »

... quoi ? C'était ce que ses yeux avaient répondu aux différents regards qui s'étaient posés sur elle. C'était plus fort qu'elle. Elle se sentait inutile, elle n'aimait pas ça. Il fallait bien qu'elle trouve le moyen de participer d'une certaine manière.
Au moins, leurs deux compagnons d'infortune avaient un rôle à jouer quand elle se demandait toujours ce qu'elle foutait là. Commentant l'ouverture sur quelque chose de pratique en cas de cambriolage, ils avaient tous été condamnés à rentrer là-dedans. Soupirant à sa propre entrée, elle n'avait pas écouté le blabla pompeux de la fan de bouquins. Peut-être qu'elle aurait dû. Mais franchement, ce 18 placé au beau milieu d'un cours d'histoire, fallait le savoir qu'elle parlait des marches que Jaime n'avait même pas pensé à compter !
Mais elle avait bien compris que quelque chose n'allait pas quand la marche en question s'était enfoncée sous son pied. Partagée entre le choix de bouger ou de ne pas bouger, laisser la place à Patou qui venait de se recevoir un... un genre de fléchouille... c'était tout petit et pointu... et il était tombé... raide mort sur le sol avec deux autres de ses collègues.

« .... » relevant la tête vers le reste de la troupe, elle n'avait pas su quoi dire hormis un « Oops.... » et un « Je l'avais dis, idéal contre les cambriolages ! »

La ferme Jaime ...
N'avait-elle pas le droit de s'exprimer ? Elle venait de perdre Patou... c'était un deuil lourd à porter... qu'elle n'avait pas porté, trop occupé à se demander c'était quoi ce truc ? On se serait cru dans Indiana Jones....
Regarder où elle mettait les pieds, c'était sans doute une excellente idée, voilà ce qu'elle s'était dit en regardant la "fléchouille" plantée à quelques centimètres de sa main posée sur le mur.

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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyLun 8 Aoû - 15:57



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Tandis que son dos lui grattait un peu moins grâce aux bons soins prodigués par… sa petite chérie? —si on en croyait les petits mots d’amour lancés à tout va depuis tout à l’heure, il fallait croire qu’ils en étaient déjà rendus à cette étape de leur relation… sans même une réelle partie de jambes en l’air, cette fille allait drôlement vite en besogne! Ils allaient devoir avoir une petite conversation sur tout ça dès que possible— c’était maintenant le cerveau de Joni qui se mettait à gratter.
Ils étaient déjà venus ici. Mais comment? —sûrement en bateau, il  n’y avait pas 25 façons de se pointer sur une île. Quand? —… Une mise en contexte allait être de mise pour répondre à celle-là. Pourquoi? —Idem, mise en contexte!
En attendant, se faire gratter le dos faisait un bien indescriptible et les détails de leur évasion demeuraient tous aussi évasifs que cet endroit étrangement déjà vu et depuis si longtemps oublié.

« Moi je tuerais pour un caleçon propre. » De justice, visiblement, il n’y en avait aucune. « Mais c’est vrai qu’une pizza… » Son estomac grogna son approbation et Jon fit la moue. « Bravo, tu m’as donné faim maintenant. »

Et ne parlons même pas de cette visite des hauts plateaux du plaisir —s’envoyer en l’air, vous pigez? Non? Vous êtes un public plutôt décevant, vous savez?— qui avait été si brutalement interrompue pile lorsque ça devenait intéressant!
… Bon, d’accord, en vrai, Joni avait la bouche grande ouverte, prêt à mettre son petit commentaire éditorial également sur ce point, lorsqu’il fut poussé à la fois pour faire l’ascension des escaliers menant au temple, mais surtout pour mettre un point final à cet échange absolument… inutile? —ne soyez pas si mauvais joueur, c’est seulement parce que la conversation ne vous concerne pas que ça ne vous intéresse pas!

« T’es jaloux, mec? »

Un mouvement de sourcils suggestif achevait la question. Parce que Joni ne pouvait pas se taire et que sa compagne de toilettes semblait lui corresponde en tout point sur ce trait de caractère. Parce que, soyons honnête, pour une fois que Jon pouvait se la jouer sur le sujet, il n’allait pas taire le fait qu’il avait pêché une excellente prise ce coup-là! … Même si techniquement le poisson avait pêché le pêcheur… mais ça s’était de l’ordre du détail inutile à savoir pour Patou et son copain Jean-Charles.
Un peu plus de brutalité geôlière pour poursuivre la route, le tout saupoudré de cours d’histoire, gracieuseté de Roxy, Jonathan aurait normalement dû faire des liens. Des liens entre la statue déjà visitée et le baratin de son amie. Des liens entre les regards des futurs mariés et toujours le baratin de son amie…

Nop, toujours rien. Sauf ces caleçons insupportables et la découverte d’un trou noir, absolu-factolument… rien.
Si Marshall fut le premier à s’engager —à devoir s’engager, disons les choses comme elles sont réellement— sur cet escalier de malheur qui donnait probablement sur l’enfer lui-même, c’était avec une certaine confiance que Jon avait emboité le pas à un sbire, suivit lui-même par Jean-Charles. S’il avait évité le sombre numéro 18, c’était par pure chance, que cela soit dit, mais lorsqu’ils reparleraient de cette histoire, sa version des faits allait probablement se transformer en un « Je le savais » au torse bombé de fierté d’avoir su lire les indices de Roxanne.
En attendant, sa partenaire d’exploration de toilettes n’avait pas évité ladite marche et il s’en était suivi une envoyée de fléchettes fort probablement empoisonnées, comme l’étaient tous les projectiles de cet acabit —autrement, on ne tuait pas des masses avec un truc presque aussi gros qu’une moustache de chat, soyons réaliste jeunes gens!
Si certains avaient eu l’idée brillante de se pencher —voire, s’aplatir au sol… un peu sur les nerfs le Heinrich!—, ce n’était pas le cas de Jon qui, au son peu avenant d’air propulsé, n’avait que fermé les yeux très fort en espérant probablement devenir immatériel et que les fléchettes lui passent au travers.

« Est-ce que c’est grave? »

Il ouvrit très doucement un œil, plusieurs secondes après le bruit des impacts et de quelques lourdes chutes raides sur le sol.
Jon fit une fléchette plantée dans sa chemise et l’autre dans son pantalon, mais miraculeusement, il était intact. Seuls ses vêtements étaient épinglés au mur, comme si l’anglais s’était transformé en rare espèce de papillon digne d’être accroché en exposition sur un mur.
Si ce qu’il portait avait besoin d’un sacré coup de lessive —peut-être même deux, depuis le temps qu’il avait ces fringues sur le dos—, ça ne méritait pas cette triste fin!

« Piwouuhh! On s’en sort pas si mal!! »

Dit ça à Patou.
RIP Patou…

« On continue. En avant. »

S’il l’avait remarqué, probable que Jon aurait fait un petit commentaire sur la façon d’Heinrich d’ordonner la reprise de la route… en prenant bien soin de laisser davantage de distance entre le groupe de tête et lui-même.
Entre-temps, peu ému de la perte de quelques ennemis, Joni enjamba l’un des types tombés entre Marsh et lui.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMer 10 Aoû - 9:32


On the way to Imaginary Land
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Son fiancé n’était-il pas le meilleur des hommes ?
Sérieusement Roxanne, entourée d’une bande d’allemands un brin menaçants et en train d’explorer de vieilles ruines pas qu’un peu piégées, tu trouves le temps d’admirer l’homme que tu vas marier ?
Bah… oui ! Mais il suffisait de regarder son Marshmallow juste deux minutes pour la considérer comme définitivement chanceuse.
Oui, chanceuse… prise au piège au milieu du…
Ça va, on avait compris l’idée ! Mais si Marshall avait pris le temps de défendre son baratin, elle pouvait bien prendre celui de penser intérieurement que pas une femme ne pouvait être plus heureuse qu’elle !
Si Roxanne, celles qui ne sont pas en train de risquer leurs vies avec un fiancé parfait, une américaine bizarre et un anglais qui désespérait de pouvoir se changer.

N’oublions pas ceci dit qu’elle pensait leur défaite impossible. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient dans ce genre de situation… probablement un peu trop souvent selon l’avis d’autres personnes passons. Sa confiance était sans doute démesurée, mais il n’était pas question de la remettre en cause quand son fiancé si parfait ouvrait la marche vers leur future victoire.
Mais n’était-il pas en train de l’ouvrir d’une manière plutôt hésitante ?
Oui, ce plan était parfait. Mais franchement, ça faisait un moment qu’ils étaient venus ici et on pouvait tout à fait excuser quelques troubles de mémoire. Ceci dit, niveau Alzeihmer, Marshall était loin d’être l’anglais le plus atteint.
Mais n’ayant aucune vision sur celui-ci, et pensant que ses paroles lui serviraient également de mémo pour lui qui était tout autant dans le plan qu’eux, elle n’avait pas repris l’intro, ni le chapitre 1, elle en était venue à bavarder sans fin sur tout un tas d’informations qui n’avaient dans le fond qu’un seul but : celui de diriger son Marshmallow.

Le premier piège brillamment passé… enfin presque… pas tout à fait. Pas pour tout le monde en tout cas mais aucune perte dans leur clan et… est-ce que Joni lui semblait au courant du plan maintenant ? Mémoriser une marche, ce n’était pas si simple. Il avait pu se laisser surprendre. Et le temps de penser à lui adresser un regard « qu’est-ce que tu fais ? », à peine, ils repartaient déjà avec peut-être juste un peu moins de confiance. Et oui, ce serait bien de revenir avec le témoin de Marsh, et non pas sans !

« C’est étrange, parce qu’il est fait mention de paliers à plusieurs reprises. Quelque chose à propos du dernier. On devrait probablement trouver une nouvelle énigme arrivée tout en bas. »

T’avais pas plus clair Roxanne ?
Ils étaient ensemble depuis trop longtemps pour ne pas se comprendre. Elle en était certaine que Marshall avait compris qu’il fallait se méfier du dernier palier des escaliers, puis ensuite de la fin de ces dites marches.
Mais Joni ?
Avec un peu de chance, un Brutus se chargerait de lui montrer l’exemple. Mais si elle en disait plus, elle prenait le risque que les idiots comprennent aussi. Tournant la tête pour tenter d’adresser un nouveau regard lourd de sens à l’anglais, Heinrich l’avait poussé pour lui ordonner d’avancer avant qu’elle n’ait véritablement le temps de s’essayer à la télépathie :

« Je vous conseille de ne rien tenter de stupide, ça pourrait raccourcir vos vies à tous de quelques heures. »

Au moins l’allemand était honnête, il ne se donnait pas la peine des faux-espoirs ! Charmant cet Heinrich vraiment !

.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMer 10 Aoû - 18:10


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Marshall avait été incapable de retenir un sourire. Si en temps normal il était celui qui était profondément ennuyé par la scène qui était en train de se jouer —à savoir, une Roxy en train d’assommer tout le monde avec ses cours d’histoire et Joni à se plaindre d’un bout à l’autre (nous pouvions même compter l’extra d’un Jon supplémentaire pour l’exploration actuelle)— cette fois, il était amplement satisfait du résultat. Les matons en charge de le surveiller n’avaient même pas le pire du boulot à se récolter. Dans les faits, il était carrément le moins barbant des otages ci-présents! En plus de servir de chair à canon. Ce qui n’était pas le cas de Madame le professeur… et encore moins de Joni qui avait pour réflexe ultime en cas de problème de fermer les yeux.
Lorsque les fléchettes étaient sorties, le loup avait réagi au quart de tour, s’accroupissant sans demander son reste. Il n’avait pas vraiment pensé à la fille dans tout ça. Celle qui n’avait aucune idée qu’ils étaient déjà venus ici et que, par conséquent, ils connaissaient déjà les mystères de ce tunnel profond.
… Remarquez, ça ne faisait pas très différent de Jon qui n’écoutait même pas les précieuses directives déblatérées par la spécialiste du charabia. Ce n’était pas faute à Roxanne d’essayer. Qu’elle lui lance un regard évocateur fut la dernière chose que perçu Marsh avant de se faire pousser à continuer la descente.

« C’est ballot ça. T’iras voir qui quand tu voudras faire la prochaine grande découverte archéologique de l’histoire de l’humanité? »

Le dernier palier, faire attention au dernier palier. Comme dans « ne surtout pas poser le pied sur le dernier palier à moins de vouloir visiter l’enfer. » Si ça ne rafraichissait pas la mémoire de Jon, rien ne le ferait. La dernière fois, il y avait bien faillit faire un voyage au centre de la terre, heureusement que le loup avait été assez rapide pour le rattraper et suffisamment fort pour le tirer hors de ce trou sans fond qui s’ouvrait si vous aviez le malheur de poser le pied dessus.
Avec subtilité et discrétion, Marshall évita le dernier palier en effectuant un pas plus grand que les autres. Son suivant n’eut pas cette lucidité. Si le craquement de la pierre était un son lugubre qui ne disait rien qui vaille, le hurlement qui fondit en écho du type en question qui chutait dans les profondeurs ne fit que rendre la scène encore plus sinistre et mordante.
Et un de moins.
Sa disparition dans les ténèbres rendit Heinrich encore plus sur les nerfs. Sur le coup, il avait foncé vers l’avant, réflexe stupide, avant de dévisager le loup de façon ardente.

« Qu’est-ce que c’était que ça?! »
« Tu t’imaginais que c’était une marche de santé de trouver l’Atlantide? »
« Ah! C’est vrai la dernière fois— » Marsh fusilla son meilleur ami du regard pour l’empêcher d’aller plus loin —quoi qu’enfin, il se souvenait! « Ça m’est presque arrivé une fois. Ailleurs. Mais pas ici. Marsh m’avait rattrapé. »
« J’aurais peut-être pu aujourd’hui aussi… mais… »

Le frisé désigna sa condition d’enchainé d’un haussement d’épaules désinvolte. Non pas qu’il se serait donné cette peine autrement par contre. C’était toujours un type de moins avec une arme à feu pour leur tirer dessus plus tard.

« Ça suffit! Je te conseille d’être plus vigilant à l’avenir. »

Heinrich pointa un canon en direction de la tête de Roxanne. Il commençait réellement à perdre patience. Si c’était à cause des quatre hommes perdus sans que le loup n’ait levé le petit doigt ou parce que Jon et sa copine refusaient toujours de se taire, nul ne le savait. Sûrement un amalgame des deux. Cette menace, toutefois, n’était ni plaisante, ni à faire à un fiancé qui peut si facilement avoir les crocs.

« Tu tuerais ton guide? Pas franchement intelligent. »

Ça lui avait pris un certain contrôle sur ses instincts primaux pour paraitre suffisamment détaché. À l’intérieur, il était prêt à bondir, mais ça ne résulterait de rien de bon.

« Celui-là, il sert à rien. »

Ce disant, il avait tourné le canon en direction de Jonathan qui avait levé les mains au ciel.

« Nous rencontrons encore un seul obstacle sans que vous en ayez fait mention que je lui tire dessus, c’est bien compris? »

Jon déglutit et Marsh jeta un œil à Roxy. La prochaine était la bonne de toute façon. Il lui adressa un hochement de tête en guise d’accord. Elle pouvait décrire le prochain piège autant qu’elle voulait. Il allait se libérer bientôt de toute façon. Ils allaient juste devoir se tenir prêt à réagir… Jon et sa copine qui devait être encore plus perdue que lui y compris.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyVen 12 Aoû - 9:07



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Se permettant la rébellion de poser les yeux sur son « petit ami » qui ne s’en sortait pas si mal que ça, en tout cas mieux que le tant aimé Patou, Jaime n’avait pu s’empêcher de l’ouvrir à nouveau pour prononcer un fort contestable « Franchement, si tu veux mon avis… » personne ne le veut « Tu devrais tenter ta chance à la loterie avec une veine pareille ! » qui avait de la chance ? L’anglais retenu par des allemands fous qui souhaitaient trouver Santa et lui remettre les lettres pour le Noël prochain en mains propres ?  … On imagine que tout n’est qu’une question de point de vue après tout.
Et le temps d’en débattre, ils ne l’avaient pas vraiment eu puisque Super Vilain n’avait pas le temps pour la socialisation. Dans un soupir, Jaime avait suivi la troupe en songeant qu’il serait vraiment très agréable de leur casser la gueule à tous. Un bon moyen de passer le temps, de se venger d’avance pour la prochaine morale de sa grande sœur et peut-être un peu de survivre aussi. Ce plan si cool, il s’exécutait sans doute mieux quand les flingues étaient dans leur camp ou inexistants, mais ce n’était qu’un détail.

Songeant au bien thérapeutique que défoncer le nez d’Heinrich lui ferait, elle s’était occupée dans les plaisirs simples de l’imaginaire quelques secondes. Plus était déconseillé quand on se retrouvait dans ce genre d’endroits. Faire attention où elle mettait les pieds, la priorité incontestable ! Comme venait de le prouver le sauteur involontaire. Hum… elle pariait sans peur de perdre que ce n’était pas une piscine en dessous. Oui, ça devait faire mal. Et oui Jaime, tu es sérieusement dans la merde. Range Mère Merdeuse Fierté et prends le temps de faire tes adieux à cette vie parce qu’il y a peu de chances de se sortir de là, même en ayant la veine des gagnants de loterie !
Mais si elle n’avait pas souligné la franchise de Heinrich, son don pour offrir une carotte et motiver les troupes parce que l’enchaîné l’avait fait pour eux, elle n’avait pas su se la fermer sur ce coup-là :

« C’est quand même super dangereux ! » tu crois ? « Oh, ça me fait penser à ce film que j’ai vu une fois ! Un truc avec une momie… » ouais ou à Indiana Jones « Et y’avait un méchant complètement con aussi dedans ! » Euh Jaime … « Pas non plus très beau d’ailleurs … » t’as raison, laisse ton regard dériver sur Heinrich au cas où il n’ait pas compris tes rapprochements. Cette poussée peu amicale en avant ce « ferme là si tu veux respirer encore un peu » d’un autre que Patou, d’un non nommé, avaient ceci dit eu le mérite de la faire taire une minute ou deux.
Dommage. Parce qu’elle aurait bien souligné aux british qu’ils avaient une vie un peu trop proche de la mort.
Parce que toi…
Ça va, ça va, elle savait. Mais n’empêche, ils ne devaient pas s’ennuyer tous les jours. S’ils s’en sortaient tous vivants, on pariait qu’elle définirait cette « sortie » d’amusante. Pour le moment, l’allemand enlevait un peu de fun quand il menaçait son partenaire de toilettes. Il perdait patience et elle avait au moins eu la délicatesse de ne pas en rajouter une couche. Elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, c’est vrai, mais casser un nez, s’en « excuser » dans les toilettes d’un bar, ça lui donnait au moins l’obligation de respecter sa vie. Oui, en quelque sorte ça tissait des liens. Un peu comme être au bord de la mort ensemble.

La route, ils l’avaient repris jusqu’au bas des escaliers où un bruit significatif de déclenchement de mécanisme lui avait fait relever la tête pour cherche une menace. Juste, un peu trop juste, elle s’était plaquée contre le mur et la faux avait fendu l’air, et pas que, la frôlant de justesse.
C’était le moment… ou jamais. Soit elle optait pour le chemin de la sagesse qui, en plus d’être suicidaire ne lui correspondait pas du tout, soit elle et les autres profitaient de la confusion. Qu’est-ce qu’il y avait à perdre, au bout du parcours ils mouraient tous de toute manière. Elle n’avait pas réfléchi plus que ça quand son regard s’était porté sur le plus proche allemand et qu’elle l’avait attrapé par le bras pour venir lui éclater la tête contre le mur. Chanceux de toute manière à la base, il avait évité la faux trop justement une seconde fois dans la manœuvre, alors finalement, elle lui avait sauvé la vie non ?
Mais ramasser son flingue ne sauvait pas la sienne et bouger de la fin de ces marches étaient une bonne idée. Au moins autant que l’envie de casser la gueule de quelques allemands de plus. Abattant la crosse de son flingue sur le crâne du type juste devant elle, son air satisfait n’avait duré que le temps de se replaquer au mur et de le longer

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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyDim 14 Aoû - 19:01



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L’illumination subite.
Elle l’avait frappée comme la folle du train l’avait fait avant que tout ne bascule dans cette situation pour le peu agaçante. C’était lorsque le palier était disparu, emportant avec lui le plus proche suivant du meneur —à comprendre ici Marshall et son mâton— que les réminiscences précises de ce lieu à l’apparence familière lui étaient revenues.
Exception faite que, la dernière fois, c’était plutôt Jonathan qui avait failli faire une chute jusqu’au centre de la terre, mais que les bons réflexes du loup étaient la cause première de sa vie sauve. À ce moment-là, il avait fait un long discours sur l’importance de rester au bureau. La vie de terrain n’était point sienne, cet incident presque fatal en avait été une preuve suffisante pour le blond à l’instinct d’aventure peu développé.
Aujourd’hui encore, le faussaire estimait ses fesses bien plus à leur place sur sa confortable chaise à quelques milles sterling qu’ici bas, sous un temple prêt à les dévorer tout cru.
La gaffe presque commise, la nouvelle du subterfuge pratiquement dévoilé par cet éclair fulgurant de souvenirs pour le moins détestable, ou à tout le moins décevant —aucun trésor n’avait été trouvé sur la piste du Roi Midas— Jon avait terminé son intervention différemment qu’escompté grâce aux bons soins d’un loup à la capacité médiumnique exemplaire.
D’accord… il connaissait surtout beaucoup trop bien le témoin de son mariage futur. Mais c’était plus cool dit comme ça!

À la mention de son inutilité la plus complète, Jon eut plus d’une frayeur qui lui passa dans les yeux couleur ciel. Le canon pointé dans sa direction le rendait encore moins confortable que ces vêtements portés depuis beaucoup trop longtemps.

« Tu peux me dire ce qu’il fout là s’il sert à rien, nom de Dieu?! »

La peur n’était pas plus forte que le manque de filtre le plus complet. Triste état de fait auquel Heinrich allait devoir s’habituer pour le reste de leur collaboration.
Pour Jonathan, la question méritait néanmoins d’être posée. Parce que, soyons honnête, l’anglais se l’était déjà poser à quelques reprises depuis le début de ce voyage! Certes, il avait servi à attirer cordialement l’attention des poilus, mais depuis? Nada. Il avait été trimbalé, brutalisé, torturé —aucun vêtement de rechange, pour certains c’était considéré comme de la torture—, et tout ça pour quoi? Roxy était la navigatrice et experte en charabia. Marshall était quant à lui l’expert grognon et la chair à canon qui ouvrait le chemin.
Lui? Lui il n’était là que pour faire acte de présence, avoir chaque parcelle de peau qui démange et manquer de se faire trouver la peau par des fléchettes empoisonnées! Il était raisonnable de se questionner sur la nécessité de sa présence, effectivement.

« Le chien de tête remplaçant, Monsieur Fawkes, voilà ce que vous êtes. Ainsi qu’un merveilleux motivateur. »

Parce que Marsh avait raison. Il avait besoin de Roxanne pour décoder le journal. Et la brune n’avait que quelques motivations plus fortes que son libre arbitre dans ce monde. Deux des trois se trouvaient d’ailleurs sur cet escalier de tous les malheurs.
Le douillet anglais échangea un rapide regard avec les deux pierres angulaires de leur trio. Tout ça commençait à aller trop loin. Il fallait prendre rapidement contrôle de la situation, autrement ils étaient cuits.
Juste avant de sauter le palier qui menant plus directement aux enfers qu’un ascenseur, il avait su reconnaitre cet avertissement de se tenir prêt de la part de son poilu de meilleur ami.
Se tenir prêt à quoi? Voilà une excellente question. Joni était un peu trop sur les nerfs pour essayer de déchiffrer davantage l’expression de Marshall qui s’était docilement remis en route.
Puis, le troisième engrenage lugubre, ce fut le loup qui le déclencha pendant que Roxanne mettait bien tout le monde en garde de ne surtout pas s’appuyer sur l’excroissance d’une dalle dans le couloir étroit.  Il l’avait enclenché d’un coup d’épaule.
La faux libérée siffla dans l’air mal éclairé par les survivants du groupe. Pour une fois, Jon béni sa petite taille et s’agglutina contre le mur au point de vouloir pénétrer les fentes entre les pierres froides et moites d’humidité.
Il ne sut trop comment Marshall avait réussi à se libérer, mais il entendit du tissu se fendre, la bête grogner, puis les chaines éclater. Le loup était libre et il n’était pas le seul. Derrière lui, la blonde responsable d’autant de malheurs que de bien faits prenait le contrôle de sa propre situation avec brio.
Il n’aurait pourtant ne pas dû être si épaté par sa démonstration de force et d’adresse. Elle l’avait frappé, deux fois plutôt qu’une, mais ça n’empêcha pas Jon de s’ébahir devant le caractère mordant de la jeune femme. Demeurons toujours aussi honnête, ça avait quelque chose d’excitant.

« J’crois que je suis amoureux les mecs. »
« Joni! »

Ses amis peu intéressés par cette révélation s’étaient mis à avancé contre le mur, à l’abri des passages de plus en plus tranquilles de la faux, et le blond les imita, suivit par l’impressionnante dame de son coeur.
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Roxanne J. Harper
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMar 16 Aoû - 13:40


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Entre temps il aurait peut-être appris à lire et écrire.
Cette réponse mentale à la remarque très juste de l’homme le plus parfait, soit son fiancé mais était-il bien utile de le préciser, Roxanne avait eu l’intelligence de ne pas la formuler à voix haute. Et pourtant, le désir de faire fermer la bouche allemande était plus que présent quand l’analphabète made in Berlin se permettait de menacer son fiancé et le témoin de ce dernier à de trop nombreuses reprises.
Des occupations, elle en avait ceci dit trop à présent pour s’égarer. Surtout quand elle était certaine qu’il finirait perdant, et peut-être amoché… dans le cas où il avait de la chance parce que cette promenade était bien loin du parcours du santé. Si eux en avaient réchappé la première fois, c’était bien parce qu’ils étaient les meilleurs dans le métier.
Passons sur la vantardise et concentrons-nous sur l’indication qu’elle avait tâché de donner en toute discrétion quand Joni de son côté… « … » … percutait trop ouvertement qu’ils étaient déjà venus faire du shopping dans le coin. Fort heureusement, son deuxième anglais préféré s’était rattrapé comme il l’avait pu et Heinrich était stupide. Ce qui n’avait pas empêché l’accro des bouquins de jeter un regard au blond quasiment à la même seconde que la fusillade adressée par son fiancé.

Nous passerons sur les commentaires américains et allemands, nous passerons même sur le flot de paroles qu’elle avait continué à prononcer pour en paumer certains et en orienter d’autres. Plus préoccupant toutefois, la perte de patience d’Heinrich et son choix de cible pour les motiver à se montrer coopératifs. Évidemment qu’ils le seraient… mais bizarrement, on doutait que ce regard partagé avec le plus sexy des loups (aucun compliment n’était de trop) puisse être traduits par un « soyons sages mon cœur ».
Ou alors la sagesse s’exerçait d’une drôle de manière chez eux. D’une manière tranchante. Collée contre le mur, comme toute personne prévenue, elle n’avait pu s’empêcher d’admirer le talent de son futur mari. Avait-elle déjà dit à quel point il était parfait ?
A peu près 600 fois… rien que ce mois ci.
Et bien il n’y avait jamais une fois de trop pour dire que oui, Marshall Montgomery n’avait pas son égal sur terre.
Et puis, il fallait bien que quelqu’un le souligne quand Joni lui … préférait complimenter une étrangère.

Si Roxanne n’avait pas eu l’air de s’en soucier, si elle avait préféré se hâter de descendre pour profiter de la confusion qui régnait dans le camp allemand sans un regard pour les morts ou les vivants, c’était bien parce que cette diversion aussi géniale soit-elle était de trop courte durée. Pas le temps pour faire la conversation, pas plus qu’une fois tous dans la salle où elle s’était précipitée vers le mur d’en face pour passer sa main dans un trou et tirer sur un mécanisme qui avait fait apparaître une ouverture à côté.
Aaaah elle s’en souvenait de la première fois. Oui, c’était stupide de mettre sa main dans le trou « juste pour voir »… il devait y avoir des indices, des textes à étudier et… au final aujourd’hui Marshall avait toujours ses deux mains « Et par ici la sortie ! » oui bon, tout n’était pas aussi simple quand il y avait autant de pièges dans le coin, raison pour laquelle elle s’était engagée la première « Faites attention où vous mettez les pieds. » oui… elle ne se faisait aucun soucis pour Marshall. Mais vraiment, perdre son témoin et… oh « Ah Joni au fait, si c’est ton +1, il faudra me le dire rapidement pour le plan de tables » … Roxanne, est-ce que tu penses que c’est vraiment le moment ? « Sans compter les invitations. » à force de courir les tombeaux, niveau organisation on n’avait plus tellement de temps « ah marchez pas sur cette pierre. Et puis, j’avais prévu de te mettre à côté de quelqu’un d’autre. Du coup, faut que je la replace aussi… peut-être à côté de James. Mais je n’arrive plus à me souvenir s’il vient accompagné ou non. » enjambant la pierre, l’anglaise avait continué sa marche avec le même air de réflexion intense « Je crois que c’est son cousin qui l’est… » et après un détour dans le couloir, le sujet semblait toujours mériter de trouver sa solution « … Chéri, tu te souviens si James est accompagné pour le mariage ? »

Et toi Roxy, tu te souviens que vous êtes dans des souterrains piégés ?

.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMar 16 Aoû - 19:36


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Marshall était incroyablement agile ou avait-il un amoncèlement illimité de chance? La question méritait non seulement d’être posée, mais également discutée.
Lorsqu’il s’était jeté, épaule contre rock, à la rencontre du déclencheur de ce troisième piège, il faut admettre que le loup avait retenu son souffle et prié pour sa bonne mémoire. Ce qu’il comptait exécuter était une acrobatie normalement calculée un bon millier de fois avant même une tentative en milieu sécurisé. Marshall avait… moins d’une seconde, dans un petit couloir de pierre inégales, sombre et humide pour jouer le tout pour le tout.
Chance, instinct incomparable, une bonne dose de sang-froid… peut-être même qu’un chouia de folie et un poil de comportement autodestructeur étaient impliqués eux aussi, pour donner lieu à une cascade peut-être peu spectaculaire, mais haute en risque et conséquences si ça devait mal se passer.
Un millième de seconde, c’était le temps qu’il avait passé dans les yeux de Roxanne après avoir enclenché le mécanisme de libération de la faux. Sûrement trop peu, mais une dernière fois, juste au cas. Puis, souffle toujours aussi suspendu, il avait sautillé sur place, un poil de seconde encore avant de se jeter sur le passage de la lame. Il ne pouvait attendre le second passage. Le premier était le plus puissant, le plus franc, le plus à même capable de lui prêter assistance dans sa tentative presque désespérée.

Le tout avait été un mouvement fluide. Glisser d’une paroi à l’autre, tourner sur lui-même pour contourner la lame et faire frotter sa lame encore bien tranchante sur le tissu épais et restrictif, une seconde? Et demi, à tout casser.
De l’autre côté, toujours en vie, pas tout à fait certain s’il avait toujours ses viscères à l’intérieur, Marshall n’avait pas perdu de temps.
Le tissu fendu, fragilisé, juste assez de liberté pour bomber adéquatement les épaules et gonfler les bras. Les chaines, préalablement trop serrée, grincèrent et résistèrent… le temps de grogner, y mettre une force davantage de l’ordre du surnaturel et les voilà, ces chaines, qui retombèrent çà et là autour de lui, vaincues.
La camisole souffrit du même procédé et se retrouva avec les chaines, en morceaux.
Le loup alla jusqu’à se pencher et ramasser la partie de chaines la plus longue et l’utilisa, à l’image d’un fouet, réussissant à l’enrouler d’un mouvement sec —pendant que la faux se préparait à son second allé— autour d’un cou anonyme. Le malabare lutta, comprenant ce qui allait se produire, mais un tas de muscles de cette taille ne faisait hélas pas le poids contre la bête d’apparence humaine qui se trouvait à l’autre bout de la chaine.
Marshall n’eut qu’à tirer, le sbire se retrouva pile sur le chemin de la faux qui l’empala sur son passage. Hurlement coincé dans un estomac transpercé, le pauvre homme n’avait, selon le frisé, qu’à s’en vouloir à lui-même et son choix de carrière plutôt douteux.

Retraversant ensuite le petit passage avant le retour imminent de la faux, le futur marié emboita le pas de sa promise, constatant que l’invitée de son meilleur ami n’était pas en reste au niveau de la débrouillardise. Armée, il n’y avait pas mieux qu’elle pour fermer la marche de leur convoi qui se serait autrement retrouvé criblé de balles en un instant dans la position où ils se trouvaient.
La situation venait de changer presque du tout au tout. Ils n’étaient peut-être pas en position de force, mais ça ne saurait tarder. Ils savaient où ils se dirigeaient et leur connaissance du terrain allait les aider à regagner la surface probablement plus rapidement que les allemands, en admettant qu’ils leur courraient derrière. Chose fort probable étant donné tout le mal qu’ils s’étaient donnés pour les avoir dans leur chasse à l’Atlantide.
Chasse qu’ils allaient avoir bien du mal à poursuivre sans eux dorénavant. Le loup n’avait même pas besoin de regarder pour savoir que Roxy avait pris grand soin de s’approprier le journal durant cette fuite en catimini.

S’il fallait s’étonner d’une digression complète de cette course vers la sortie et contre la mort —et ce à plusieurs niveaux—, ce n’était plus le cas de Marshall, hélas peut-être. Le sujet du mariage pouvait s’immiscer dans absolument toutes les conversations, ce n’était qu’une question de temps avant que la future madame Montgomery en parle dans son sommeil!

« Love, tu devrais pas lui mettre la pression comme ça. »

Savait-il seulement son prénom? Marsh l’ignorait et nul doute que Rox ne le savait pas plus étant donné le qualificatif de « +1 ». Parler d’elle comme de son accompagnatrice au mariage de ses deux meilleurs amis, de sa famille, n’était-ce pas, comme le disait si bien l’adage, vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué?
Certes, le fait qu’elle ne soit pas en train de moisir de peur depuis les derniers jours était un indicatif élevé dans la sphère « saurait-elle vivre avec le quotidien particulier du faussaire qui se voulait invocateur de démon à ses heures perdues? » En ce moment, puisqu’elle manœuvrait leur fuite mieux que Jon lui-même, Marsh avait tendance à répondre oui à cette question.
Parlant de fuite, après avoir soigneusement évité la dalle qui faisait… il ne savait plus quoi parce qu’ils l’avaient évité également la première fois, ils étaient tout près d’arrivé à l’élément qui demandait le plus d’agilité, le parcours de billots de bois.

« Mon amour, c’est le fameux cousin qui accompagne James. »

Oui il fallait comprendre ce qu’il fallait comprendre. Oui, c’était bizarre. Oui, on pouvait juger si on le souhaitait. Mais Marshall était un loup-garou qui chassait des reliques démoniaques et qui avait filé la malédiction à sa copine, il ne jugeait plus tellement quoi que ce soit rendu à ce stade.

Le trou béant de plusieurs mètres de large ainsi que de profondeur —le genre de trou dont on ne voulait surtout pas aller voir le contenu qui en tapissait le fond— n’offrait qu’une alternative. Jouer à saute-mouton sur les bouts un poil arrondi des perches plantées là au service des plus audacieux.
Audace n’était rien comparée à l’absence de choix qui s’offrait à eux à cet instant. Et, pour se parcours en particulier, le frisé avait préféré passer devant. Sauter de tronc planté à la verticale à l’autre demandait une certaine adresse. Une adresse que Roxanne avait, mais le loup n’était que prudence et protection lorsqu’il s’agissait de ses amis, collaborateur et famille adoptive. Il fit la moitié du chemin avant de se planter en grand écart sur deux billots. D’un bout à l’autre de son corps, il étendit les bras, s’offrant littéralement comme rampe d’accès pour rendre le passage des autres le plus stable possible.
En premier, il y eut Roxanne, qu’il assista plus pour la forme qu’autre chose. Puis vint Joni qui employa l’aide offerte peut-être plus qu’il n’aurait dû, mais il arriva de l’autre côté, tiré peut-être ultimement par Roxanne, mais il y arriva tout de même. Puis, couvrant toujours leur fuite, vint la blonde anonyme… qui n’eut pas tellement besoin d’aide non plus.
Des mètres derrière, un autre mécanisme enclenché laissa entendre que les allemands étaient sur leurs traces, bien qu’ils éprouvaient certaines difficultés à les suivre.

« Aller, on traine pas. Avec du bol, on arrive au bateau avant eux! »

Ils n’étaient pas encore rendus, certes. Seulement, il s’agissait surtout là d’un message à continuer d’avancer sans nécessairement attendre qu’il termine de franchir l’obstacle actuel.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMer 17 Aoû - 10:06



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C’est vrai que le Fawkes en question était un bon motivateur. Elle ne pouvait pas prétendre le contraire quand il l’avait un peu trop motivé à la visite de toilettes. Ok, l’allemand ne faisait pas référence à ce genre de motivations. Et l’heure n’était pas à l’égarement physique. Non, l’heure était à « tiens, si on survivait aujourd’hui ».
Faire de son mieux pour recevoir la moral de sa sœur aînée et de son beau-frère vivante, elle l’avait fait. Et de pauvres malheureux en avaient été témoins quand elle avait fait preuve d’un peu trop de violence à leur goût. Probablement.
Flingue en main, son regard s’était relevé vers son partenaire de toilettes à qui elle avait adressé sourire et clin d’œil. Pour la suite, elle n’était sans doute pas obligatoire devant public mais le jour où Jaime Parker se gênerait de quelque chose, ce serait sans doute la fin du Monde. Traduction, ces quelques mots étaient plutôt de bon augure donc :

« Oh honey, compte sur moi pour terminer notre visite après tout ça. »

Visite ? Quelle visite ?
Les toilettes ! Quoi d’autre ? Mais était-ce bien le moment pour lui foutre une petite claque sur les fesses ?
Bah… elle aussi, elle pouvait être une bonne motivatrice.
N’en rajoutant pas plus ceci dit, son regard s’était concentré sur l’arrière et leur avancée avait été rythmée par quelques coups de feu échangés. Vraiment, elle se sentait mieux quand le match était plus équitable. Même si elle aurait préféré casser quelques nez, il ne faisait aucun doute qu’il était préférable de choisir la facilité dans le cas présent.
Au bas des marches, elle était restée tourner vers l’arrière tandis que la brunette leur aménageait un trajet. Fermant ensuite la marche une nouvelle fois, son regard était resté fixé sur l’arrière jusqu’à la mention du « +1 » qui lui avait fait arquer un sourcil en direction de la bibliothécaire en avant.
C’était un peu tôt pour parler mariage, même si ce n’était pas le sien ! Ils n’avaient pas terminé leur visite touristique au bar et ce n’était clairement pas le moment pour discuter arrangements floraux. Sans compter qu’elle serait probablement morte des mains de sa sœur d’ici là.
Mais ce qu’elle aurait pu souligner, le loup l’avait fait à sa place d’une autre manière. Sans doute meilleure que la sienne ou que son :

« Mazeltov ! » James, le cousin, sa rivale, tout ça, c’était des histoires pour les gens qui ne frôlaient pas la mort trop régulièrement. Parce qu’elle ne doutait pas que ses compagnons d’infortune soient dans le même cas étant donné le trou qui s’imposait à présent devant elle « C’est comme disneyland mais en mieux ! » oui Jaime, cesse un peu de positiver et joue un peu à la faible femme.
… Quitte à mourir, elle préférait encore garder son honneur, merci.
Rangeant le flingue dans son dos et passant ce parcours avec filet de sécurité comme les autres, elle avait remercié Monsieur bibliothécaire de l’autre côté avant de reprendre son arme.

« Vous autres les anglais, vous savez comment vous amuser ! » pour sûr ! Comme pouvait en témoigner le cri d’agonie allemand à l’arrière avant qu’elle ne reprenne sa marche jalonnée de « pas là », « pas ici non plus », « ne vous appuyez surtout pas contre ce mur » anglais. Les boîtes de nuit, le sport, les promenades sur la plage, c’était d’un démodé ! « Je meurs de faim ! Je tuerai pour un hamburger, voir trois ! » … non vraiment, le stress était insoutenable !
… on avait tout de même le droit d’avoir faim quand on voulait non ?
Enjambant les cordes presque invisibles qu’on venait de souligner, Jaime avait tenu l’allure, se retournant à plusieurs reprises pour vérifier que les cris qui se rapprochaient ne les menaçaient pas de quelques éclaireurs à leur poursuite.
Le terrain qui s’était mis à monter, l’air marin à peine perceptible, tout ça était d’excellents signes à leur survie et … :

« Ou une pizza… avec plein de fromage. »

… pour manger !




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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptySam 20 Aoû - 18:25



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La fuite c’était bien.
C’était même très bien. Jon n’était pas mécontent de cette tournure des événements. Cela avait probablement un rapport avec ce canon pointé vers son visage quelques instants plus tôt. Peut-être. Ça avait également un énorme rapport avec ces vêtements inconfortables qu’il ne rêvait que d’enlever! Un sens des priorités fort probablement à revoir. Nous dirons seulement que nul n’est parfait et Jonathan s’était encore moins vanté de l’être.
La faux, décorée du corps resté accroché, commençait à ralentir lorsqu’ils filèrent selon les plus belles traditions de leur pays d’origine, soit à l’anglaise.
Dans une situation comme celle-ci, sans ses amis pour ouvrir le chemin probable que le faussaire n’en mènerait pas large, mais, puisqu’il s’agissait avant tout de suivre le guide, le peu habile chasseur de trésor ne se débrouillait pas trop mal. Il suffisait de suivre les indications données cette fois sans qu’elles ne soient masquées au milieu d’un grand discours pour le moins inutile.

Et, visiblement, il s’agissait aussi de parler de configuration de tables pour le mariage. Dans un cas comme celui-ci, on aurait pu croire que Joni aurait été l’intelligent des trois. Celui qui n’affronte pas suffisamment le danger pour se plaindre du hors sujet complet dans lequel venait de les plonger Roxy.
… Sauf que l’on venait incontestablement de découvrir le sens des priorités particulier de l’anglais. N’oublions pas que ce mariage était son chef d’oeuvre d’organisation! Il avait pris plus de décisions que Marshall concernant cette cérémonie tant attendue! Pendant une seconde, Jon avait arrêté d’avancer, expression indignée se dressant sur son visage.

« James? Comment ça, James? Je croyais qu’on s’était entendu pour Serena! »

Aka, la cousine fort sexy de Marshall. Un frisé de notre connaissance pourrait faire sa mauvaise langue et dire que la cousine en question était mariée… et qu’elle détestait Jon comme on pouvait être révulsé par un lépreux.
Détail qui perdait de son importance si Joni avait un +1, mais le parcours ne permettait plus tellement d’y penser. Ce fichu trou sans fond et ce jeu de saute mouton, Jonathan s’en souvenait très bien ce lui-là. Si cela demandait une adresse qu’il ne possédait pas particulièrement, il fallait également tenir compte du vertige face au plongeon possible dans un trou noir au fond imperceptible.
S’accrocher à Marshall plus que de raison pour effectuer ce passage ne demanda que très peu à Joni de piétiner son orgueil. Pas du tout, en réalité. Adresse et virilité était pour d’autres. Jon, lui, désirait avant tout passer cette épreuve en atteignant l’autre côté!
Une intervention de Roxy plus tard et une révélation choc sur James et son cousin plus tard, ils étaient près à poursuivre leur route.

« Je crois qu’on a eu des expériences très différentes à Disney. »

Tout du moins, Jon ne se souvenait pas d’avoir déjà risqué sa vie à disneyland. Il souvenait aussi d’un séjour agréable, amusant, divertissant… trois mots qu’il avait beaucoup de mal à appliquer au voyage actuel.
Cependant, la croisière était encore jeune. s’ils arrivaient à repartir en laissant l’élément désagréable derrière, il y aurait alors place à l’amélioration!

« Arrêtes de parler de bouffe! »

À force, il allait vraiment avoir faim! Surtout que burger et pizza était un menu fort alléchant après ces quelques jours.
Il fallut éviter encore quelques vilains obstacles avant d’arriver dans une impasse. Ou du moins ce qui avait l’air d’une impasse. Joni se rappelait vaguement qu’ils avaient mis le temps pour trouver la solution. Roxanne s’en souvenait mieux et ne perdit pas de temps pour lui rafraichir la mémoire. Un levier dissimulé tout en haut dans un coin où une cavité plongeait dans le noir.
Comme la dernière fois, Jon s’était vu faire la courte échelle par Marshall. S’il avait beaucoup trainé à mettre la main dans le trou la première fois, par peur complètement justifiée —enfin, ça dépendait pour qui, Roxy avait eu un discours différent— de perdre des doigts, aujourd’hui il pouvait affirmer que c’était sans risque majeur.

« Eurk, c’est toujours aussi dégueulasse ce truc. »

L’humidité, les toiles d’araignées et les insectes moisis donnaient un mélange peu ragoutant qu’il n’était pas franchement agréable de tripoter. Sauf qu’entre ça et les allemands…
Le mécanisme enclenché, Jonathan retrouva le sol tandis que le fond du cul-de-sac basculait sur une grande pièce circulaire atrocement vide.
Évidemment, ils étaient déjà passés par là! Puis, la première fois, il n’y avait pas grand-chose de toute façon. Ce qui était intéressant ce coup-ci, c’était surtout l’escalier des constructeurs de cet endroit. Celui qui sortait de ce trou et ramenait tout juste derrière le temple par lequel ils étaient entrés.
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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMer 24 Aoû - 7:38


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Ah oui... James et le cousin. Ce petit détail changeait pas mal le plan. Et Serena ? Bah Serena, il avait suffi qu'elle détourne un regard vers Joni pour lui répondre. Un regard qui voulait clairement dire que sur son carton de retour, la demoiselle avait écrit en toutes lettres, bien distinctement, qu'elle ne voulait pas être placée non pas à côté de lui, mais à la même table. En fait, si Serena avait pu, elle se serait rendue à un mariage différent.
Ce que Roxanne ne comprenait pas.... C'est vrai, son deuxième anglais préféré avait du charme, du goût et surtout... c'était la meilleure demoiselle d'honneur qu'une future mariée puisse rêver.
Hein ? Le témoin de Jon ?
Soyons franc, il l'aidait plus sur le boulot de demoiselle d'honneur et si Jon lui proposait d'organiser son enterrement de vie de jeune fille, elle n'en serait même pas choquée.

Bref, entre les conversations de table, de nourriture, les pièges et différents mécanismes, ils en étaient finalement arrivés à cette dernière pièce où accéder à l'escalier n'était plus qu'un jeu d'enfant les menant directement à la sortie. Les allemands ne les avaient pas rattrapé et elle doutait très fortement que ces retardés mentaux soient capables de trouver une autre sortie. En revanche, vu les cris réguliers qu'on entendant résonner, elle devinait sans mal qu'une bonne partie des hommes de Heinrich pouvait se conjuguer au passé.
... Ok, dans ce cas, il serait plus pratique que ce soit également le cas de Heinrich qui pourrait leur tenir quelques griefs en restant vivant. Elle ne voyait pas pourquoi, ils étaient toujours si charmants. Et pourtant, ils comptaient trop d’ennemis pour prétendre au trophée des anglais les plus aimés. Oui, leurs noms n’étaient généralement pas prononcés d’une manière très agréable. Tristesse.

Retrouvant finalement l’air libre qu’elle avait respiré à plusieurs reprises, elle n’avait fait que que quelques pas avant de… courir vers les rivages pour prendre la fuite ?

C’était bien au programme, mais est-ce qu’il n’était pas normal avant tout d’attirer son homme par le col, de nouer ses bras autour de son cou pour lui dire « Je ne me souviens pas vous avoir dit bonjour aujourd’hui Monsieur Montgomery. » ? Quand on n’avait pas eu l’occasion de l’embrasser avant maintenant… oui ! Et inutile de mentionner l’existence de chambres d’hôtel sur cet ilot perdu.
Et l’existence d’allemands sur leurs traces ?
Pas la peine de s’agacer, elle avait fini par le relâcher son homme si parfait. Et les bateaux, ils y étaient arrivés en un seul morceau.

Ce n’était pas gagné d’avance, malgré ce qu’elle semblait penser, et elle aurait sans doute dû en vouloir à Joni pour leur avoir ramené ces ennuis. On pensait probablement qu’elle comptait d’ailleurs lui faire au moins quelques reproches quand elle s’était rapprochée de son ami dans un « Fawkes », que ses mains s’étaient posées sur ses épaules et qu’elle avait pris cet air grave… rapidement remplacé par un sourire radieux « Merci. Définitivement l’un de tes plus cadeaux. » ne nous interrogeons pas trop longuement, il était aisé de comprendre de quoi elle parlait quand l’une des mains sur les épaules de l’anglais retenait son précieux qu’elle avait ensuite attiré contre elle. Faire un câlin à un bouquin, non ce n’était pas étrange pour Roxanne Harper, en fait c’était plutôt normal. Et plus il était vieux, plus elle l’aimait « Ne pense pas que ça te dispense de cadeau de mariage pour autant ! » vrai que si on prenait en compte le fait qu’il leur avait amené des allemands en colère et qu’il ne leur avait pas directement donné ce journal… à la base, elle était vraiment supposée le remercier ? Évidemment !

Qu’importe la normalité, l’anglaise avait abandonné son ami pour s’éloigner de lui, précieux en main et s’installer à l’air libre en laissant les formalités de démarrage aux autres. Et déjà… oui déjà… elle parlait charabia. Désormais sur sa planète, il était inutile à présent de chercher à y comprendre quelque chose.
Combien de temps avant qu’elle ne parle de ce petit détour de rien du tout qui les mènerait à l’Atlantide ?
Quelques minutes… tout au plus.

.

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MessageSujet: Re: On the way to an imaginary land   On the way to an imaginary land EmptyMar 6 Sep - 15:15


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Avec un peu de patience et de ténacité, voilà qu’ils étaient enfin libres. Trois jours plus tard, certes, mais enfin libres. Il n’avait fallu qu’un dixième de seconde pour créer la possibilité de s’enfuir et voilà qu’ils avaient largué les allemands loin derrière eux. S’ils arrivaient un jour à trouver le levier permettant le passage qui menait derrière le temple, ce ne serait certainement pas dans la minute qui allait suivre.
Alors, seulement alors, Marshall s’était permis de respirer. Tout juste une fraction de secondes avant que son souffle ne soit à nouveau happé. Non pas par une course folle à travers des pièges, mais bien par une certaine future madame Montgomery en manque de sa tendresse hebdomadaire.

« C’est effectivement une grossièreté à laquelle il faut impérativement remédier. »

Le loup ne s’était pas fait prier pour échanger un peu de salive avec sa fiancée. Il faut bien admettre que ce temps sans la proximité familière de sa copine avait eu quelque chose de très long. Même en faisant des efforts pour se rappeler, le frisé n’était pas certain d’avoir déjà passé ne serait-ce que trois jours sans voir le visage de Roxanne et ce devait probablement être pareil pour ce qui était des contacts physique, ce peu importe lesquels.
Ne fallait-il pas s’enfuir?
Bien sûr. Mais ils pouvaient très bien s’accorder quelques instants et même marcher jusqu’au petit bateau à moteur qui les conduiraient jusqu’au yacht de plaisance qui les avaient amenés ici.

S’il avait été plus considérant, le loup aurait probablement insisté pour prendre quelques instants supplémentaires pour mettre hors d’usage les bateaux restants. Mais ne nous le cachons pas, il était plutôt pressé de quitter cette île. Quelques pas dans l’eau suffirent pour atteindre la petite embarcation et il assista Roxanne pour passer à bord, puis en fit de même.
Ses talents de voleurs ne furent que bien peu utiles dans la mesure où Heinrich et ses hommes n’avaient pas tellement pris soin de sécuriser leurs bateaux. Qui irait les voler sur une ile déserte à des milles nautiques d’absolument tout, n’est-ce pas?
… Eh bien, Marshall, par exemple! Lui, il irait très bien les voler.
Roxy installée avec son journal, les deux autres également à se mettre confortable, le frisé actionna la clé et démarra le moteur, complètement à l’arrière de l’embarcation.

« Vous vous souvenez s’il restait des types sur le yacht? »

Question de savoir s’il restait quelques épreuves musclées à passer ou non…
Le gouvernail était un levier de direction et s’il fallut quelques secondes au loup pour s’habituer à sa réponse d’exécution, il arriva somme toute à le contrôler assez bien jusqu’à aborder le yacht.
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