Morgan avait décidé de laisser le phénix tranquille. Après tout, il venait de la faire craquer et elle avait peut-être besoin de calme pour se maudire en paix. Et puis, ils avaient vraiment besoin de manger et vu que les placards étaient vides, le chasseur proposa de faire les courses. Plus il serait loin d’elle, moins il aurait l’envie de la faire céder à ses caprices. Il avait beau promettre encore et encore de ne pas profiter de la pluie, c’était très dur, pour lui, c’était les seuls moments où la demoiselle avait son réel caractère. Il ne savait pas ce qui avait pu se passer pour qu’elle devienne comme ça, la seule chose qu’il avait compris, c’était qu’un humain était passé par là.

En faisant les courses, le chanteur avait décidé de mettre toutes les chances de son côté pour se faire pardonner. En effet, il prit d’abord du chocolat aux piments avant d’acheter de quoi faire des plats épicés. Symphonia lui avait dit qu’elle adorait ça, il pouvait comprendre, ça donné chaud.
Il s’installa près d’elle après avoir rangé les vivres à leur place et lui tendit la plaquette de chocolat en s’excusant pour son monstrueux comportement. Il avait fallu que ses mots dépassent sa pensée, un peu comme à chaque fois qu’il se disputé avec la rouquine. La réaction de son aînée l’avait fait sourire et il se vit obliger de dire qu’il n’était pas qu’un connard. Elle n’avait juste jamais eu l’occasion de voir cette facette de Morgan. Ce n’était d’ailleurs pas plus mal… Il avait l’impression que les filles pouvaient facilement profiter de cette partie de lui.

Finalement, Morgan tira Symphonia sur lui avant de la supplier de passer la nuit avec lui. Il avait utilisé un tas d’arguments pour essayer de convaincre la demoiselle. Il s’en voulait quand même un peu de profiter d’elle de la sorte mais au moins, il lui disait clairement qu’il n’irait pas plus loin que ses bras autour d’elle. C’était étrange, mais il ne voulait pas se presser avec elle, il se disait qu’au moins elle comprendrait qu’il n’était pas qu’un profiteur. Ok, il allait dormir avec elle dans ses bras, mais il ne tenterait pas plus.
Lorsqu’elle répondit, il ne fit pas plus attention que ça, pour lui, c’était un non. La demoiselle n’avait pas l’habitude de céder si facilement. Il chercha donc quelques instants d’autres arguments pour tenter de la convaincre alors qu’il n’avait plus besoin de le faire.

Puis bizarrement, Morgan eu l’impression que quelque chose clochait. Il ne savait pas quoi, mais il y avait un souci. Un truc qui ne tournait pas rond. Le chasseur commença à réfléchir, se disant qu’il avait fait une connerie, jusqu’à ce qu’il réagisse. Elle lui avait dit oui du premier coup ?

Disons qu’il était vraiment habitué à ce qu’elle soit toujours négative avec lui.
 

Installée sur le canapé en compagnie de Fire, je profitais du silence et surtout de l'absence de Morgan pour mettre au point, certaines choses avec moi-même. Enfin, je me maudissais surtout pour mettre montrer aussi faible, jour de pluie ou non. J'avais rompus une veille promesse pour un simple humain et je savais pour sûr qu'un jour ou l'autre je regretterais de ne pas avoir su faire taire cette humanité plus tôt. Cela dit, me rappelant la discussion que j'avais eue avec Gabriel plusieurs semaines plus tôt, j'aurais pu regretter de ne pas avoir flancher justement... Mon esprit s'embrouillait comme il l'avait fait autrefois et j'en craignais les conséquences. Malgré tout, je ne pouvais pas vivre dans le regret que ce soit dans un cas ou l'autre, je me devais d'assumer un peu mes actes aussi humains et faibles soient-ils. De plus, je n'avais aucune obligation à long terme. Ce stupide coup de coeur ne sera peut-être que temporaire et tout reprendra son cours normal... Ou bien ce ne serait pas le cas et dans ce cas, j'improviserais le moment venu.

Le chasseur de retour, il s'était installé à mes côtés sur le canapé après avoir rangé les courses. Je déposais le livre que je feuilletais sur la table base et détaillais mon cadet surprise lorsqu'il me présenta des excuses. Puis, comme illustré le tout, il m'avait tendu une tablette de chocolat. J'acceptais le tout, curieuse de ce changement soudain de comportement à mon égard qui ne tarda pas à m'expliquer après l'une de mes répliques. Il me faisait savoir qu'il n'était pas qu'un connard et qu'il m'écoutait lorsque je lui parlais. Cependant, pour une raison qui m'était inconnue, j'avais l'impression que derrière toute cette attention ce cachait autre chose. Après tout, la dernière fois qu'on avait preuve d'autant de gentillesse à mon égard, c'était pour me duper et voler mes larmes après m'avoir brisé le coeur. Bon, je ne pensais pas que le chasseur irait aussi loin, mais bon... Me plongeant dans cette réflexion intérieure, je déposais la tablette de chocolat sur la table basse tout en jouant toujours avec Fire d'une main lorsque je fus prise de cours par mon cadet. Celui-ci qui m'avait dit ne pas trop profiter de la pluie et tout ça, m'agrippa et me fit glisser sur lui. Une action qui m'arracha un unique soupire, tout autant que la requête qu'il me posa.

Légèrement déçue, je lui donnais, malgré tout, une réponse positive. C'était quelque chose de rares venant de moi surtout lorsqu'il s'agissait de Morgan, mais pourquoi pas. Finalement, mon cadet ne sembla prendre en compte ma réponse, m'amenant à me demander s'il m'écoutait bien contrairement à ce qu'il avait dit précédemment. Je le détaillais donc quelque peu amusé tandis qu'il tentait à nouveau de me convaincre de le laisser passer la nuit avec moi. Il jura une fois encore qu'il ne tenterait rien et que si j'avais des doutes, la possibilité de mettre des coussins entre nous était tout à fait possible. Je le fixais énumérer ces arguments, me demandant si un jour ou l'autre il allait enfin tilter. Lorsque ce fut finalement le cas, je le regardais un instant impassible. « C'est étrange, mais non, plus maintenant. » Répliquais-je étrangement moqueuse à l'égard de mon cadet. J'esquissais un franc sourire au chasseur avant de me lever faiblement de sur mon cadet. Je me figeais un instant et je retenais un faible frisson. Je n'aurais sans doute pas dû utiliser mon pouvoir ce matin, j'aurais eu plus d'énergie pour faire face à l'air glacial qui accompagne la pluie. J'allais devoir rajouter une épaisseur à ma tenue... Enfin, ma faiblesse ne tarda pas à se manifester d'une nouvelle manière, lorsqu'un bruit émana de mon estomac.

Finalement Morgan avait décidé de montrer une autre facette de lui en s’excusant tout d’abord pour son attitude d’humain pour ensuite lui donner du chocolat au piment. Il reprit ensuite la parole pour dire à son aînée qu’il avait acheté de quoi lui faire à manger épicé, elle lui avait dit raffoler de ce genre de nourriture. Le chasseur avait dû se justifier quant à ce changement d’attitude auprès de Symphonia. Puis pour l’embêter plus qu’autre chose et surtout, profiter quand même un peu de la pluie, il la tira sur lui. Il la supplia presque de passer la nuit avec lui en jurant ne pas tenter plus que l’enlacer pour qu’elle reste au chaud.
La demoiselle accepta à contre cœur mais Morgan recommença à argumenter car pour lui, il s’était heurté à un premier mur. Il ne pensait pas que la démone serait si faible. Au bout de quelques instants, il remarqua le petit problème et la réaction de la rouquine le fit sourire. Ah bon ? Tout d’un coup elle ne voulait plus ?

Toujours retomber sur ses pattes, telle était la devise de l’Américain. Puis le phénix se leva et Morgan pu clairement voir qu’elle avait froid. Oui… Il ne faisait pas très chaud dans le chalet, il aurait dû penser à mettre les chauffages en route. Ou plutôt LE chauffage. Le bruit de l’estomac de son aînée le fit sourire.

Il la laissa s’installer à côté de lui avant de se lever et de fermer toutes les portes du chalet, en vérifiant que Fire n’était pas enfermé, et apporta une petit couverture à Symphonia avant de mettre le chauffage en marche. Il pouvait très bien comprendre qu’elle soit dans cette état, il pleuvait depuis presque un jour et la température c’était rafraichit ! L’homme prit ensuite route vers sa cuisine pour préparer le repas. Oui, lui la star qu’il était, il savait plutôt bien cuisiner. D’un autre côté, il avait toujours été débrouillard et avait appris à manger autre chose que des plats congelé.
Quelques minutes plus tard, le repas était prêt et le chasseur installa les couverts pour deux avant de lancer un :

Ah… L’humour douteux de Morgan…
A la fin du repas, le chanteur débarrassa et ouvrit la porte de la chambre qu’ils occuperaient pour la nuit histoire que la chaleur rentre un peu à l’intérieur. Après avoir un peu discuté sur ce qu’ils pourraient faire pour ne pas rester enfermé, ils se changèrent et se couchèrent. Le chasseur avait une idée en tête, se venger de la petite moquerie de la demoiselle.
Il s’allongea près d’elle et la tira dans ses bras. Elle avait vraiment la peau douce. Morgan commença doucement sa vengeance en l’embrassa d’abord dans le coup avant de lui donner un baiser passionné, plus chaud que les premiers qu’ils avaient échangés. Il se retrouva peu de temps après au-dessus d’elle sans avoir lâché ses lèvres. Une de ses mains dériva sur sa cuisse. Oui, il voulait lui montrer ce qu’il pourrait faire s’il abusait vraiment du pouvoir de la pluie sur elle.
Il retourna finalement embrasser son cou et sa clavicule. Il faisait clairement plus chaud dans la chambre tout d’un coup. Puis lorsqu’il sentit que Symphonia voulait plus, il se recula doucement. Il déposa un simple baiser sur ses lèvres avant de lui sourire.

Lui aussi subissait cette vengeance, mais il était fier de lui. Il se laissa finalement tomber à côté d’elle. Il savait déjà que le lendemain, il souffrirait mais d’un autre côté, il avait tenu sa promesse, il n’avait rien fait.
 

J'écoutais tranquillement tout en jouant avec Fire les fameuses raisons du changement de comportement de mon cadet. Une explication qui m'avait surprise, bien plus que le moment où il me tira sur lui. Pour une raison qui m'était inconnue, j'avais l'impression que cet élan d'attention n'était pas sans arrière-pensées. Je le pensais d'autant plus que la dernière fois qu'on m'avait montré autant d'attention que le faisait actuellement Morgan c'était juste un moyen d'arriver plus rapidement à ses fins et avoir une faveur. De tout évidence, je ne m'étais pas trompée et je ne tardais pas à avoir une requête de sa part pour passer la nuit avec lui. Il m'assura qu'il ne tenterait rien et ne profiterait pas davantage de la pluie. J'étais déçue de lui qui m'avait dit qu'il n'en profiterait pas trop, mais également de moi pour lui avoir dis oui aussi facilement. La pluie me rendait vraiment trop faible aujourd'hui et je n'aimais absolument pas ça. Cela dit, Morgan ne semblait pas vraiment comprendre ma réponse et enchaîna sur une nouvelle tentative pour me convaincre. Je l'avais fixée, inexpressive quoique quelque peu amusé. Lui qui avait dit m'écouter, je doutais fortement que cela soit réellement le cas. Il lui avait mit un moment avant de réaliser qu'il y avait un problème et je n'avais pas pu m'empêcher d'utiliser son doute pour me moquer légèrement de lui. Je répliquais finalement que je ne voulais plus. Hélas, ma plaisanterie n'alla pas plus loin, car il prit en compte ma première réponse.

J'esquissais un franc sourire amusé à Morgan avant de me lever. Je me figeais aussitôt, retenant un frisson. Je maudissais une fois encore la météo et ma faible condition lorsqu'il pleuvait. Voilà qu'à présent j'avais froid et pas qu'un peu. J'étais obligée d'ajouter une nouvelle couche à ma tenue si je ne voulais pas me sentir encore plus faible que je le suis actuellement. Hélas, ma faiblesse trouva un autre moyen de s'exprimer et mon ventre avait décidé de se manifester. Un petit bruit émana de ce dernier, chose qui semblait amusé le chasseur. Je m'apprêtais à aller chercher un gilet lorsque je fus surprise par Morgan qui disait s'occuper de moi. Je ne répliquais aucunement, sans doute trop faible et me laissais doucement tomber sur le canapé avant que Fire ne saute sur mes genoux. J'esquissais un faible sourire en lui accordant de nouveau mon attention si bien que je me laissais un instant surprendre par mon cadet et sa couverture. J'acceptais cette dernière avec plaisirs, le remercia et m'enroulais comme je le pouvais dedans.

Fire s'assoupissait tranquillement et j'avais l'impression de faire de même lorsque Morgan me prévenait que le repas était prêt. « Ne t'en fais pas. » Soufflais-je lorsque Morgan blagua certainement à propos de la couverture que je ne devais pas prendre pour manger. Je pris Fire dans mes bras en faisant attention à ne pas le réveiller, retirais la couverture et déposais les deux sur le canapé. Je m'étirais un instant, frissonnais de nouveau en sentant la fatigue dû à la pluie. Finalement, je m'installais à table et mangeais dans le plus grand calme avec mon cadet. Une fois le repas terminé, j'aidais Morgan a débarrasser la table. Je détestais restée inactive et ce peu importe la météo. Pour le reste de la journée, j'avais discuté avec mon cadet des possibilités d'occupation afin de ne pas rester enfermé si la météo le permettait bien entendu.

Le soir venu, je me sentais exténuée. La pluie avait bouffé la totalité de mon énergie et j'avais froid malgré le chauffage qu'avait activé le chasseur. Il m'avait permis de ne pas être toute tremblante et de m'écrouler au plein milieu de la journée, mais il n'y avait pas à dire. La pluie était ma plus grande faiblesse. Je m'étais finalement changé, enfilant ce qui me servirait de tenue de nuit pour le séjour et me glissais aussitôt dans le lit. J'espérais une nuit calme durant laquelle Morgan n'en profiterait pas trop comme promis. Hélas, il en décida autrement. A peine installée qu'il me tira dans ses bras, chose que j'acceptais et que j'avais acceptée. Je fus cependant quelque peu surprise lorsqu'il m'embrassa. Ce n'était pas un petit baiser et à cause de ma faiblesse du moment, il me faisait craqué une fois encore tandis que je partageais ce dernier. Il poussa ce dernier en se plaçant au-dessus de moi. J'avais pu sentir l'une de ses mains glisser sur l'une de mes cuisses avant d'embrasser de nouveau mon cou.

Étrangement, je commençais lentement à me haïr pour la faiblesse dont je pouvais faire preuve à cet instant-même. Je ne voulais pas être plus faible que je ne pouvais le laisser transparaître. Heureusement, Morgan avait rapidement compris que je ne voulais plus qu'il continue. Il déposa un nouveau baiser sur mes lèvres, plus simple après s'être reculé. Je le fixais le plus impassible possible tandis qu'il revendiquait sa vengeance. « Et c'est comme ça que tu n'en profites pas... » Murmurais-je à mon tour avant de lui tourner de dos. Je n'aimais pas me montrer trop faible, trop humaine et savoir que Morgan en profitait ainsi pour la vengeance aurait pu me mettre hors de moi si la météo ne s'en était pas mêlé. Le pire restant les battements de mon coeur qui résonnait dans mon esprit pour la première fois depuis maintenant fort longtemps. Je fermis finalement les yeux, tentant de trouver le sommeil ou un semblant.

Morgan avait certes profité de la pluie mais rapidement, il s’était montré gentlemen. Lorsque Symphonia eut faim, il la laissa s’assoir à côté de lui et se proposa pour faire le repas seul. Elle avait froid, il le savait, elle était faible, il fallait qu’elle se repose. Le chasseur alluma d’abord le chauffage du salon avant de revenir avec une couverture pour son aînée. Il aimait certes profiter mais il fallait qu’elle soit un minimum contre sinon ce n’était pas drôle.
Quelques instants plus tard, il commença à cuisiner. L’homme était plutôt débrouillard malgré sa vie de star et avait appris quelques plats épicés au cours de ses voyages dans le monde. Alors qu’il coupait les légumes, un sourire se dessina lentement sur ses lèvres, cette vie lui manquait atrocement. Mais il ne recommencerait pas, il aimait beaucoup sa vie calme, du moins la journée. Il n’y avait pas une horde de femmes quand il sortait de chez lui, il avait du temps pour faire ce qu’il voulait… Et c’était cool.

Au bout d’un petit moment, Morgan appela le phénix pour lui dire qu’il mangeait. Le repas fût très calme. Une fois terminé, ils débarrassèrent et parlèrent des activités qu’ils pourraient faire histoire de ne pas rester enfermé. Malgré les clichés, il y avait beaucoup de choses à faire au Texas !
Une fois une sorte de feuille de route tracée, les deux ennemis se couchèrent et le chasseur se vengea de la petite pique de la rouquine quelques heures plutôt. Il voulait lui montrer que s’il voulait vraiment profiter, il pourrait aller très loin avec elle.

Il l’embrassa chaudement avant de se glisser au-dessus d’elle et descendre à son cou tout en caressant sa cuisse. Il aurait très bien pu faire plus mais il était réglo et avait dit ne pas faire plus que dormir avec elle. Certes, il avait rompu une partie de son engagement, mais il ne ferait pas plus. Il tenait quand même un minimum à sa vie. Il se remit finalement à côté d’elle avant qu’elle lui prenne la parole pour lui faire remarquer qu’il avait profité de sa faiblesse. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

Morgan sentit que son aînée était faible, et sûrement trop pour rentrer ici. Il se leva doucement avant de filer dans le salon et déplier le canapé-lit. S’ils dormaient ici, elle aurait sûrement plus chaud. Il retourna dans la chambre et prit une deuxième couverture qu’il installa sur le nouveau lit. Le chasseur retourna encore une fois dans la chambre pour prendre la couverture et les deux coussins.

Une fois la phénix installé dans son nouveau lit, l’Américain monta le chauffage, ferma les porte en récupérant Fire et se coucha à son tour. Il hésita un moment avant de prendre la demoiselle doucement dans ses bras histoire qu’elle soit bien au chaud. Y’avait pas à dire, Morgan était vraiment un chauffage ambulant.

Le chasseur avait eu un peu de mal à s’endormir à cause de la chaleur dans la pièce mais il était encore fatigué alors il ne résista pas très longtemps. Le lendemain arriva rapidement et Morgan passa sa main dans le lit avant de se rendre compte que la rouquine n’était déjà plus là. Il se frotta les yeux et s’étira longuement. Tiens… Il avait levé son débardeur durant la nuit. Il avait dû avoir chaud.
 

Le soir arrivant enfin, je me sentais particulièrement exténuée après une journée de pluie qui avait exposé une grande partie de mes faiblesses. Je n'aimais pas ce sentiment qui m'avait hanté toute la journée, d'antan plus lorsque j'avais bêtement avoué à Morgan avoir un coup de coeur pour lui avant de finalement craquer. Cela faisait bien longtemps que je m'étais autorisée à ce genre de sentiments et je m'étais pourtant promis de ne pas retomber aussi bas, de ne pas redevenir humaine à ce point. Heureusement, même si le chasseur avait quelque peu profité de la pluie, il n'avait pas fait que ça, me montrant au passage un côté plus attentionné de sa personnalité. Enfin, il en avait également profité pour me demander de passer la nuit à ses côtés, une chose que j'avais sans doute acceptée trop rapidement avant de me montrer quelque peu moqueuse envers lui. J'avais donc laissé à mon cadet la tâche de préparer le repas tandis que je m'étais enroulée dans la couverture qu'il m'avait donné avant d'accorder de nouveau mon attention à mon cher petit Fire. Cependant, nous n'avions pas tardé à prendre ce repas dans le plus grand calme tout comme le reste de la soirée.

Je m'étais tranquillement changée avant de me glisser rapidement dans le lit afin de me mettre au chaud. J'avais froid et ce malgré le chauffage que Morgan avait allumé un peu plus tôt dans la soirée. Hélas, la pluie avait également cet effet sur moi et je pouvais avoir froid jusqu'à ce qu'elle cesse uniquement. Mon cadet m'avait rapidement tiré dans ses bras avant de profiter lentement, mais surement de ma faiblesse. Je n'avais pas la force de le repousser et j'avais même craqué en partageant son baiser particulièrement passionné. Il s'était rapidement retrouvé au-dessus de moi, descendant ses baisers dans mon cou tout en caressant ma cuisse. Etrangement, je commençais une fois encore à me haïr moi-même pour la faiblesse dont je pouvais faire preuve à cet instant. Je n'aimais pas la laisser transparaître et encore moins qu'on l'utilise à cette façon. Heureusement pour moi, Morgan n'avait pas tardé à comprendre que je voulais qu'il arrête et il déposa un simple baiser sur mes lèvres avant de glisser à côté de moi. Lui tournant le dos, je lui fis remarquer qu'il avait profité de ma faiblesse, de mon humanité. Chose que je détestais fortement.

Je fermis lentement les yeux tentant d'apaiser les battements incohérents de mon coeur. Ces battements me rappelaient beaucoup trop de souvenirs douloureux que j'aurais voulu ne jamais me souvenir. C'était la raison qui m'avait poussé à renier mon humanité, à ne jamais réellement m'attacher à quelqu'un d'autre et surtout pas à un humain. Je commençais lentement à m'endormir lorsque j'entendis mon cadet faire des allers-retours entre la chambre et le salon. J'ouvris les yeux avec difficultés lorsque le chasseur me recommanda de passer dans le salon pour être plus à l'aise. Je soufflais faiblement, sortis du lit en frissonnant et me rendis sans plus attendre sur le canapé-lit du salon. Je fis le trajet dans le plus grand silence, me contentant d'un simple. « Bonne nuit. » Après que Morgan est dit de même. Je lui accordais son étreinte beaucoup trop faible pour me débattre contre lui. Je n'avais d'ailleurs pas mis beaucoup de temps avant de m'endormir.

Ma nuit fut calme et elle s'arrêta avec Fire qui commençait à se frotter contre moi. Il avait certainement faim. Je n'avais pas pris beaucoup de temps pour me lever, laissant mon cadet dormir davantage tandis que je m'élançais dans la cuisine où je servis un bol de lait à mon animal de compagnie. Je continuais ma préparation matinal en baissant légèrement le chauffage que j'avais remarqué déranger mon cadet. Et puis, le soleil étant de retour, il n'était pas spécialement utile d'utiliser ce dernier. Je m'éclipsais ensuite dans la salle de bain, pris une longue douche bien chaude et pris soin de me préparer comme chaque matin. Sortant de la douche, je me séchais aussi rapidement que d'ordinaire, m'habillais avec une tenue simple avant de m'occuper de ma chevelure de feu et la laisser tomber dans mon dos. Sortant de la salle de bain, je me préparais afin de prendre un petit-déjeuner des plus simples avant de sortir du chalet. Je commençais à me balader autour de la petite maison, profitant du soleil et de sa chaleur qui était enfin de retour.

Une journée riche en émotion, voilà comment Morgan pouvait la qualifier, et il se sentait fatigué. En plus, il n’avait pas beaucoup dormit depuis le décès de son père. Finalement, il avait réussi à dormir avec la démone, tout d’abord dans la chambre où par simple esprit de vengeance décida de la chercher. Puis il se rendit compte rapidement que ça l’embêtait clairement et il n’avait pas envie de se la mettre à dos si vite. Lorsqu’il décida de dormir, il se rendit compte que la température dans la chambre était loin d’être bonne pour le phénix. Il se leva donc et prépara le salon pour les accueillir avant de finalement dire à la demoiselle d’aller dans leur nouveau lit pour la soirée. Le chasseur l’avait prise contre lui pour la réchauffer avant de rejoindre les bras de Morphée.
La nuit fut chaude pour Morgan qui était loiiiiin d’être habitué à ce genre de « soucis ». Il n’était pas très frileux à la base et pour perdre quelques degrés, il avait enlevé son débardeur dans la nuit. Il se réveilla le lendemain et sentit un lit vide. Il soupira faiblement. Il devait faire beau et Symphonia avait dû regretter son geste de la veille. Le chasseur se redressa difficilement et s’étira avant de se lever et ranger les affaires pour finir par prendre une douche. Il s’habilla et avala une bonne tasse de café avant de s’assoir sur le canapé pensif.


Il fallait avouer que sa relation avec Symphonia était loin d’être un long fleuve tranquille. Il savait d’ores et déjà qu’il allait se heurter pas mal de fois à un mur. D’ailleurs, c’était une des raisons qui avait fait qu’il n’était pas sorti la rejoindre. L’Américain passe une main dans ses cheveux et soupira longuement. Mais pourquoi avait-il craqué sur un démon ? Et pire, pourquoi sur elle ! Une fille au caractère bien trop fort pour qu’ils puissent avoir une véritable histoire d’amour. Et puis un chasseur avec un démon, c’était contre nature.
Il décida de préparer le repas de midi pour ne pas risquer une engueulade. Après tout, il faisait beau et la demoiselle avait dû retrouver tous ses pouvoirs. Morgan en eut un frisson, et si elle le brulait encore une fois ? Les brulures des phénix étaient vraiment douloureuses… Et elle restait bien plus longtemps que les autres, la preuve celle à sa main n’avait toujours pas disparu.

Il n’avait pas bien mit très longtemps à faire le repas et une heure plus tard, il n’avait plus rien à faire. Il aurait pu la rejoindre, mais il n’osait pas. Morgan avait peur, oui, lui le tombeur de ses dames avait peur de rejoindre celle avec qui il avait passé la nuit. Finalement, il sortit, il n’aimait pas rester enfermé dans le chalet mais à peine la porte ouverte qu’il se retrouva face à la rouquine. Lui qui avait voulu l’éviter… C’était plutôt raté.


Morgan ne savait pas sur quel pied danser… L’embrasser ou faire comme si la journée de la veille ne s’était jamais passée. Il se mordit la lèvre, mal à l’aise de la situation. Cette relation était TROP compliquée pour lui.
   

Après une nuit étrangement calme au vue de la soirée qui venait de se déroulée, je fus réveillée par ce très cher Fire qui réclamait sa collation du matin. J'ouvris lentement les yeux, m'extirpant de sous la couverture en me dirigeant dans la cuisine en faisant attention à ne pas réveiller mon cadet. Je donnais la nourriture à Fire et me rendis dans la salle de bain en baissant légèrement le chauffage en m'apercevant que Morgan n'était pas plus à l'aise. Et puis, autant réduire la consommation lorsque le soleil était enfin de retour. Je pris une longue douche bien chaude, me préparais comme chaque matin et me vêtis avant de prendre soin de ma chevelure que je laissais tomber dans mon dos. Une fois prête, je pris un petit-déjeuner des plus ordinaires qui se résumait à un thé, un fruit et quelques carrées du chocolat au piment que j'avais reçu la veille de la part de mon cadet. Un souvenir qui m'extirpa un soupire tandis que je m'extirpais du chalet pour profiter de la douceur des rayons de soleil sur ma peau. Un faible sourire se dessinait sur mon visage lorsque je commençais à faire une promenade, m'éloignant plus ou moins du lieu qui représentait une nouvelle faiblesse de ma part.

Profitant du soleil et de sa chaleur, je me remémorais malgré moi les événements de la veille. Mais, que m'avait-il pris ?! Pourquoi m'étais-je montré si faible ?! Je détestais cette idée et je savais pertinemment que j'allais le regretter une fois la tempête passée. Cela dit, je regrettais davantage ma faiblesse que d'avoir traqué et je me sentais d'autant plus perdu. Cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas autorisée ce genre de sentiments qu'ils me semblaient à présent totalement étrangers. Des sentiments étroitement liés à un passé dont je ne voulais pas me souvenirs, à une faiblesse et à l'humanité que je tentais désespérément de rejeter. Je ne voulais plus de ça, et pourtant j'avais craqué. Pour un humain, un chasseur en plus. Un soupire m'échappa de nouveau. Je lui avais avoué avoir eu un stupide coup de coeur pour lui, j'avais craqué en l'embrassant et à présent je ne pensais qu'à faire marche arrière. Pourquoi ?! A cause du trop plein de sentiments qu'il m'inspirait, du trop plein d'humanité qui faisait de moi une personne bien trop faible. Une personne que je ne cessais d'haïr à cause de mon passé. Je pouvais déjà entendre mon ami d'enfance se moquer longuement de moi si jamais je venais à lui parler de mon stupide coup de coeur une fois de plus.

Je m'accroupissais, m'adossant à une barrière en bois en me demandant ce que je pouvais bien faire à présent. Fuir comme je ne faisais toujours ? Réduire la source de mes problèmes en cendre ? Tenter une relation avec un humain ? Ce ne serait pas ma première relation depuis mon erreur avec un humain, mais les autres étaient plus un passe-temps. C'était des relations dans lesquelles je ne m'impliquais jamais et je n'y tenais pas vraiment. Hélas, je n'avais jamais eu de coup de coeur jusqu'à présent et c'est bien ce qui me faisait peur. J'espérais du plus profond de mon être que ce soit passager et rien d'autre, mais comment le savoir? Ahh, je détestais avoir tant d'incertitude. Définitivement, ce n'était pas une bonne idée. Morgan me connaissait trop bien, il connaissait mes faiblesses et la veille j'avais bien pu me rendre compte qu'il en profitait. Mais, en même temps, il aurait pu faire pire... Oh, et puis, pourquoi cela me tracassait tant, cela ne me ressemblait absolument pas. Un nouveau soupire m'échappa lorsque je passais une main dans mes cheveux qui avaient à présent une teinte des plus flamboyantes.

Tout cela avait le don de me mettre de mauvaise humeur et franchement, je n'avais pas envie de gâcher le retour du soleil par un tel débat. J'allais faire comme je le faisais toujours, je n'allais pas m'investir plus que nécessaire et prendre cela comme une nouvelle passage, rien de plus. Décidée, je me relevais, laissant mes mèches flotter un instant derrière avant de prendre le chemin du chalet. Je commençais à avoir un petit creux et je n'avais aucun moyen de voir quel heure il pouvait bien être. Arrivée, je me figeais un instant sur le pas de la porte qui s'ouvrait devant moi. « D'ordinaire on dit, bonjour ou bien encore salut. » Notais-je à l'égard de mon cadet en le détaillant un instant, tentant de lire à travers lui. « Enfin, bref... Bonjour. » Ajoutais-je finalement avant de déposer un simple baiser sur les lèvres de son cadet et de passer à l'intérieur du chalet. Après tout, j'avais décidé de faire exactement comme je le faisais avec toutes mes précédentes relations. Aucune réel attache et passagère. Je m'accroupissais lentement près du canapé où Fire m'attendait passivement attendant son lot d'attention pour la journée.

Il c’était passé tellement de chose en peu de temps que Morgan avait du mal à tout encaisser mais surtout à tout réaliser. A peine quelques jours plus tôt, il s’était pris une balle destiné à un phénix et avait été guérit grâce à la personne visée. Il avait encore mal selon la position et surtout en gardait une belle marque au niveau du ventre. Puis il y avait cette gaffe qu’il avait fait où il avouait clairement à Symphonia qu’il avait eu un coup de cœur, puis il y avait le fait qu’elle lui réponde…

Il cogitait doucement durant la nuit et surtout à son réveil quand le phénix avait disparu. Elle devait sûrement prendre l’air vu qu’il ne pleuvait plus. Pourtant Morgan avait peur de la rejoindre. Dans un couple normal, il serait sorti et aurait baladé avec elle mais là, il avait la nette impression que c’était risqué. Du coup, il avait décidé de faire le repas pour s’occuper et surtout éviter de trop penser à leur relation trop étrange. Il avait mis une heure pour cuisiner et il tournait à présent en rond parce qu’il ne voulait absolument pas la retrouver, il avait tellement peur, et il ne se reconnaissait pas dans ce comportement.
Finalement, il se rendit à la porte d’entrée et lorsqu’il l’ouvrit, il se retrouva face au démon et la seule chose qu’il avait réussi à dire était son prénom. Il la regarde quelques secondes sans vraiment réagir, le plus drôle fut quand elle l’embrassa, il n’avait pas bougé et il avait cligné des yeux comme s’il rêvait. Comment pouvait-elle se montrer si… Humaine tout d’un coup ? Il se retourna, la regarda de nouveau avant de sortir prendre l’air. Morgan s’assit contre le mur du chalet et plia les genoux en regardant devant lui. Tout était étrange en ce moment. Il passa une main dans ses cheveux en bataille et soupira longuement.

Comment ça se passerait à la Nouvelle-Orléans ? Son « ami » chasseur, aurait-il lâché l’affaire ou l’attendrait-il pour se venger de ce qu’avait fait Morgan ? Est-ce qu’il verrait encore le phénix ? Il avait beau se dire qu’elle était comme ça au Texas, il avait peur qu’elle redevienne celle qu’il avait connu et qu’elle décide du jour au lendemain de ne plus le revoir. Il grogna faiblement, s’il n’avait pas eu 30 ans passé, il aurait très bien pu pleurer, ses nerfs étaient doucement en train de lâcher.
Il ne savait pas combien de temps il était resté contre le mur, il se leva simplement quand il en eut marre et rentra de nouveau dans le chalet. Le chasseur n’osait toujours pas s’approcher du démon de peur de faire une connerie et préféra retourner dans sa chère cuisine pour faire réchauffer le repas. Il retardait le moment de leur tête à tête.

L’Américain installa les couverts sur la table puis apporta les plats, le tout en silence, lui qui habituellement n’était pas si muet.


Il s’assit à table et regarda son plat comme s’il allait lui parler. Il grogna faiblement, il n’aimait absolument pas cette fausse tension… Il se sentait mal à l’aise et il détestait ça.


   

Les derniers jours avaient été plus mouvementé que les dernières années que j'avais vécus. Le tout à cause d'une nouvelle faiblesse, d'un nouveau coup de coeur pour un mortel et un chasseur. Je savais que je ne savais absolument pas les choisir, mais là. Moi qui m'étais jurée de ne jamais retomber aussi bas en craquant pour n'importe qui. C'était adossée à un poteau en bois à quelques mètres du chalet que je pensais à tout cela. Pourquoi avait-il fallu qu'il pleuve ? Pourquoi avait-il fallu qu'il me dise avoir un coup de coeur pour moi et tout le reste à cet instant-là? Je soupirais longuement, pestant contre moi-même contre ma faiblesse, contre la carapace autour de mon coeur et de mon humanité qui était encore plus faible qu'auparavant. Je m'énervais également de la tournure de ma balade qui avait prit la tournure d'un débat intérieur. D'ordinaire mes relations n'étaient pas aussi compliquées. Je ne m'impliquais jamais réellement et je partais avant d'avoir le temps de ressentir quoique ce soit, mais là c'était légèrement différent, non? Non, je devais faire en sorte que ce ne le soit pas. J'avais juste à faire comme d'habitude, rien de très sérieux. De toute façon, la trahison que j'avais connu autrefois m'empêchait encore aujourd'hui de connaître quelque chose de sérieux et ce malgré les années qui sont passées depuis.

Décidée à ne pas me prendre la tête et à profiter du soleil, je me levais vivement en faisant voler mes mèches plus flamboyante que jamais et rentrais lentement. Pensive, je me figeais sur le pas de la porte qui s'était ouverte devant moi. Morgan se tenait là, silencieux après avoir prononcé uniquement mon prénom. Je tentais sans grande réussite de lire en lui, puis mis cela de côté pour le réprimander, étrangement, gentiment sur la façon de saluer une personne. Je le saluais à mon tour et déposais un simple baisé sur ses lèvres avant de rentrer pour rejoindre Fire qui attendait tranquillement qu'on prenne soin de lui. Je jouais un instant avec lui et aperçus brièvement Morgan qui semblait s'enfuir vers la cuisine. Je souriais quelque peu amusé bien que quelque peu curieuse. Avait-il peur de moi maintenant? C'était bien la peine de me prendre ainsi la tête... Je sortis finalement quelques minutes le temps que Fire prenne un peu l'air et puisse faire ses petites affaires avant de rentrer. Au même moment, mon cadet proposa de passer à table. J'acquiesçais, mais me lavais les mains avant de le rejoindre.

Silencieuse, je m'installais devant Morgan et le détaillais en me plaçant au fond de ma chaise. « Pourquoi pas, tu connais plus le coin, je te fais confiance pour ça. » Répondis-je en toute simplicité sans décoller les yeux de mon aîné qui avait l'air particulièrement passionné par son plat. On pouvait sentir une certaine tension s'installer à table et elle était loin d'être agréable. Le plus étrange étant que je préférais de loin son humour unique à son silence. Cette tension avait une chance de me mettre de mauvaise humeur, je ne voulais pas l'être aujourd'hui. Avait-il peur que je me venge après avoir profité un peu trop de ma faiblesse hier? J'en aurais été capable, mais je ne suis pas aussi cruelle que ça. Le pensait-il? « Mais, avant, j'aimerais savoir si quelque chose ne va pas? C'est trop silencieux d'un seul coup. » Moi, inquiète? Non, jamais, jamais je ne l'avouerais en tout cas. Ce qui était sûr c'était que je supportais de moins en moins cette ambiance.