surnoms ;; Dus, Pax, Captain Connard (and yes, we got use to it...) date de naissance ;; 28 juillet 1986 lieu de naissance ;; Sacaton | Arizona origines ;; américaines état civil ;; célibataire (and only god knows why, really) orientation sexuelle ;; hétéro profession ;; ex-soldat, agent très spécial Pax au service de sa Seigneurie le Président des USA personnage ;; inventé groupe ;; demons avatar ;; jai courtney


— sous la surface
Captain Connard ne saurait détenir un meilleur nom de code que celui-ci car, soyons francs, il lui va comme un gant. Possédant une attitude difficilement comparable, Dus est la définition pure et simple du gros emmerdeur lourd —dans tous les sens du terme— et désespérant. Le filtre social que tout bon humain se doit de posséder fait cruellement défaut à cet homme qui dit non seulement tout ce qui lui passe par la tête mais également ce qui n’y passe même pas ! Fier représentant du je-m’en-foutisme extrême, Dus fait fit des standards et des attentes pour se concentrer uniquement sur ses envies subites.
À la fois prévisible et imprévisible, vous saurez toujours qu’une sale connerie se prépare à quitter sa bouche, seulement, vous ne saurez jamais laquelle. Et lorsque vous croirez avoir atteint le fond, se sera sans surprise que le plancher s’ouvrira sous vos pieds pour une nouvelle chute vertigineuse dans le pays de la bêtise profonde.
Grossier, vulgaire, clairement imbu de sa personne et à la toute limite du sociopathe misogyne, la première impression qu’on ait de Dus est littéralement : un connard. Choquer et agacer est autant dans sa nature que respirer et, jusqu’à un certain point, il serait même décevant du contraire tant les personnes qui le connaissent y sont habitués.

S’il serait facile de s’arrêter ici et croire cet homme porteur du titre du plus détestable être humain de la planète, il ne faut pas non plus se fier uniquement à ses manières d’homme des cavernes. Contre toute attente, Dus demeure attachant dans son genre et possède des qualités à la hauteur de ses défauts. Car, en compagnie de Dus, vous apprendrez à vous détacher des jugements de la société haut la main. Avoir confiance en soi n’aura jamais pris plus de sens qu’en observant Dus être lui-même pendant une journée.
Glouton sans borne ni frontière, il y a quelque chose de charmant à le voir engloutir de la nourriture à toutes heures du jour et de la nuit. Ce grand appréciateur de nourriture pourrait avoir la pire estime de vous, mais concoctez-lui le meilleur repas qu’il n’aura jamais mangé et il vous consacrera Prince du Luxembourg sans hésiter.
Ses nombreuses bêtises sont peut-être ce qui vous fera le plus soupirer de désespoir de toute votre vie, mais, d’un autre côté, il n’y aura jamais rien de mieux pour vous remonter le moral. Si Dus n’est pas cet ami psychologue qui écoutera vos problèmes pour vous aider à trouver une solution, il saura toutefois vous changer les idées comme personne, et ses commentaires de gros lourdaud auront tôt fait de vous coller un petit sourire aux lèvres à défaut d’un grand.

Brave, sans peur, si on pourrait aisément jumeler ces jolis adjectifs à celui d’inconscient stupide, il faut tout de même rendre à César ce qui est à César dans la juste mesure où Dus n’hésite pas à se jeter tête la première dans le danger, quel qu’il soit. L’effort physique n’est pas restreint chez-lui tout comme sa capacité à encaisser la douleur. Le sang et la violence ne le font pas reculer, tout comme la perspective de mourir, ce qui, soyons honnêtes, aura fait de lui un excellent soldat —du moins pendant un temps. Très peu de personnes —voire aucune— savent qu’il n’est pas un grand fan des araignées et la plupart se demande si cet homme possède ne serait-ce qu’une phobie.
Ouvert autant sur ses bons que ses mauvais coups, il parle sans retenue d’à peu près tout ce qui le rend non seulement bavard, mais également quelqu’un de relativement équilibré dans l’ensemble puisqu’il ne garde aucun ressentiment pour lui. S’il vous aime, vous le saurez, s’il vous déteste, vous le saurez d’autant plus et ça demeure une belle chose chez-lui. On sait toujours sur quel pied danser étant donné qu’il ne fait pas dans les cachettes et les faux semblants. Si Dus est bien des choses, il n’est pas hypocrite, ça, vous pouvez en être sûr !


— petit cours de démonologie
En proie à une malédiction plutôt particulière, Dus et son dernier passage en Iran auront fait non seulement des ravages, mais l’Iran aurait elle aussi laissée sa trace sur lui. De ce qu’il aura appris, le Karkadann est une créature légendaire qui vivrait dans les plaines de Perse et d'Inde. Bête féroce et acharnée, Karkadann signifie également rhinocéros en Perse et l’on pourrait presque croire que cette malédiction attendait tout spécialement notre soldat renégat.
Depuis que lui et la créature de légende ne font qu’un, Dus a peut-être hérité de bons côtés comme la résistance et la force brute décuplée, mais une malédiction n’en serait pas une sans les mauvais. Sous certaines conditions physiques et mentales, sa peau devient noire et rude, certes, elle en devient impénétrable même par les armes les plus explosives, mais il est plus difficile de sortir faire son épicerie dans de telles conditions — et on ne parle même pas de la corne de rhinocéros qui lui pousse sur le front. Entre autres choses, son sang est maintenant acide et il est fortement déconseillé d’y toucher, le moindre contact entrainant de profondes brûlures. Toutefois, si son sang est empoisonné, il en est tout l’inverse de sa corne qui possède des propriétés médicinales miraculeuses. Un seul problème avec cet dernier fait, nous ne saurions dire si le spécimen serait capable de survivre à l’amputation de la corne…


— derrière l'écran
pseudo ;; boo âge ;; 26 ans autres comptes ;; sorry, no abla frances le mot de la fin ;; redingote

  — un petit brin d'histoire
Dus, de son nom à ne jamais utiliser en sa présence Dustin, a vu le jour dans un trou paumé quelque part sur la route 10 entre Phoenix et Tucson en Arizona. Sans de particulières prédispositions à devenir ce qu’il est devenu, Dus a des parents moyens au sommet de la normalité la plus flagrante. Un père plombier et une mère institutrice de maternelle, il n’a pas grandi dans un foyer plus ou moins aimant que la plupart. Choyés dans les bons moments, disputés dans les moins bons, il n’en va qu’à son caractère d’insatiable trouble-paix pour détenir un casier judiciaire suffisamment épais pour être jugé au tribunal comme un majeur alors qu’il n’était âgé que de seize ans. Du petit larcin sans importance, en passant par vandaliser la voiture du Maire et faire exploser le labo de sciences du lycée —on raconte que Gloria, le hamster de la classe errerait encore aujourd’hui dans les conduits, le poil à moitié brûlé—, Dus aurait mis à l’épreuve non seulement ses parents mais également les autorités locales et ce plus d’une fois.  
Ayant le choix entre la prison et l’école militaire, Dus fait surtout plaisir à sa mère et décide de s’enrôler plutôt que de passer les cinq prochaines années entouré d’autres hommes qui ne voudront que faire de lui leur putain personnelle. À l’école militaire, Dus découvre un univers sportif et stimulant qui arrive à canaliser son énergie jusque-là dispersée aux quatre vents. Il y apprend la manipulation des armes et comment tuer à mains nues, ce qui, à ses yeux, est franchement mieux que les cours d’histoire ou de littérature.
Après sa graduation, il intègre l’armée de terre et participe à quelques campagnes militaires, principalement en orient. Lentement, mais sûrement, sa nature profonde de fauteur de trouble incapable d’encaisser pleinement l’autorité ressurgi et il écope d’un blâme pour diverses raisons tel que manquement à l’honneur, insubordination et refus d’obéir aux ordres sur le terrain.
Trop intrépide pour être un joueur d’équipe prudent, il n’aime pas prendre son temps et sa tendance à foncer dans le tas aura mis son unité à mal plus d’une fois dans le courant de sa carrière. Si la plupart du temps il arrive à réparer ses tords auprès de ses frères d’armes de diverses manières, il n’en reste pas moins secrètement le type à côté de qui on ne souhaite pas tellement être lors d’une mission hautement dangereuse. Trop débonnaire, trop peu sérieux, il possède également un tempérament explosif qui ne crie jamais gare.

Ce tempérament, il explose le 30 avril 2011 à 3h08, heure locale, lorsque son convois tombe dans une embuscade au milieu d’un petit village d’Iran dont il aura oublié le nom depuis le temps. L’unité de Dus complètement ravagée, il est, par on ne sait quel miracle, le seul survivant du massacre et tourne —sans le moindre état d’âme encore aujourd’hui— sa soif de vengeance sur le village lui-même. Hommes, femmes, enfants, il extermina tout sur son passage et ce sera cet acte de pure barbarie qui changera la nature même de ce qu’il est pour le reste de sa vie.
Damné par un vieux shaman qui aura survécu au génocide de son village, Dus est alors transformé en bête mythique. Le Karkadann, créature issue du folklore Iranien qui fera découvrir au soldat un autre monde, celui du surnaturel.
Avant tout expulser du corps de l’armée américaine pour ce qu’il aura fait, Dus passe quelques temps en prison haute sécurité où il découvrira non seulement que la bouffe est pire qu’horrible en prison, mais qu’il est revenu du désert avec des particularités impressionnantes. Il en usera sans remord pour s’évader de prison, ce qui attirera l’attention d’une organisation gouvernementale secrète qui se mettra à ses trousses et finira par lui mettre la main au collet après deux ans de chasse à l’homme.
Cette organisation ayant pour but de contrôler et étudier les bêtes surnaturelles, c’est dans une cage que Dus en apprend davantage sur sa nouvelle nature. Cela fait très exactement 22 jours qu’il est cloitré et le renégat continue de compter en attendant celui où il pourra de nouveau s’évader. La sécurité est peut-être plus ardue dans ce complexe secret bâti sur mesure pour contenir les espèces dans son genre, mais il y a une faille quelque part et il finira bien par la trouver. D’ici-là, il use de son pouvoir naturel d’emmerder son prochain pour être le plus désagréable possible à ses hôtes peu sympathiques.