-24%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy P40 (FHD 144Hz, RTX ...
759.99 € 999.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
ariane l. spencer
ariane l. spencer
boo
the casper of your life
avatar : marie avgeropoulos
messages : 8
état civil : célibataire
profession : diplômée en fuite professionnelle, rien de moins
nature : werejaguar
MessageSujet: ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone   ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone EmptyVen 14 Aoû - 17:21



Ariane Lily Spencer
i can't decide if i'll let you save my life or if i'll drown

surnoms ;; Ari, Spence, Sergent Wildcat date de naissance ;; 23 mars 1990 lieu de naissance ;; New Mexico origines ;; americaines état civil ;; célibataire orientation sexuelle ;; hétéro profession ;; apparemment au service du gouvernement des USA personnage ;; inventé groupe ;; demons avatar ;; marie avgeropoulos


— sous la surface
Complexe ? Compliquée ? Inadaptée ? Le bon mot pour décrire Ariane est probablement le dernier, inadaptée. Un psychanalyste en aurait long à traiter avec elle qui, en plus de n’avoir jamais eu de figure paternelle dans le décor, possède une relation plus que déséquilibrer avec sa mère. Il ne faut pourtant pas être docteur et avoir fait de longues études pour comprendre que la dysfonction relationnelle d’Ari découle directement de son portrait familial médiocre.
Ne pas savoir faire confiance ? Ne se reposer sur personne, jamais, c’est bien de cette petite brune sauvage dont on parle. D’aussi long qu’elle puisse se le rappeler, Ariane n’a jamais pu compter sur personne d’autre qu’elle même. Sa mère ? Trop occupée à passer d’un minable à un autre pour combler un vide constant pour offrir une enfance digne de ce nom à la chair de sa chair. Pourquoi se donner tant de mal de toute manière ? Ari, ce fruit indigne, récolte d’un énième vaurien anonyme, la fillette aura vite compris que sa mère ne se sera pas débarrasser d’elle dès le début uniquement pour les indemnités sociales qu’avoir un enfant lui rapportait.
En sachant cela, il n’est pas surprenant de constater que la demoiselle n’a jamais vraiment eu d’amis. Des connaissances qui passent, mais sans plus. Personne pour remettre en question son besoin de demeurer à distance.

Tout ceci aura fait d’Ariane quelqu’un d’indépendant, certes, mais probablement trop indépendante. Ayant la maladie de toujours tout devoir faire elle-même, elle en devient presque violente lorsqu’une autre personne doit être intégrée au processus. De l’aide, elle n’en demandera jamais parce que ce serait s’avouer être faible.
Fière, ça lui va bien aussi, mais comme toute vertu, elle peut s’avérer devenir rapidement un défaut lorsqu’elle est poussée à son excès. De l’orgueil mal placé, Ari en sera, pour toujours et à jamais, la triste victime.
Fonceuse, téméraire, n’ayant pas peur du danger, elle est cet acrobate qui tentera un nouveau saut sans se préoccuper d’avoir un filet en-dessous au préalable. Bien sûr, son agilité carrément surnaturelle est pour beaucoup dans la confiance qu’elle porte à son propre corps —la seule confiance qu’elle n’accordera jamais, tenez-vous le pour dit. Toutefois, si elle pourrait bien se lancer dans un parcours de la mort pour une breloque brillante, elle y repensera à sept fois avant de se lancer dans le vide pour porter main forte à quelqu’un. Égoïste ? Peut-être bien. Disons seulement qu’à ce niveau, elle est allée à bonne école et que Freud avait raison, c’est de la relation avec sa mère que tout découle inévitablement !

Caractérielle et dure, Ari est loin du chaton de salon qu’on approche facilement. On la compare bien plus aisément avec un chat sauvage qui n’a jamais vu un humain de toute sa vie puisqu’en l’observant bien, vous constaterez qu’en présence d’autrui elle a toujours un pied de tourner vers la sortie la plus proche. De sérieux problèmes sociaux ? Oui, félicitations, vous commencez à comprendre l’essence même de la jeune femme !
Son humour est noir et pessimiste et, dans un groupe, elle aura toujours la réplique pour casser l’ambiance ou ramener à la surface ce qui devait à tout prix demeurer enfoui. Les pieds dans le plat est ce qui lui arrive le plus souvent lorsqu’elle ose une interaction quelconque, mais si seulement elle en avait quelque chose à faire. Choquer, brusquer, désespérer, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Si elle avait quelque chose à faire des jugements extérieurs, elle serait restée chez sa mère et son abruti de copain actuel, qui soit-il.


— derrière l'écran
pseudo ;; boo âge ;; 26 ans autres comptes ;; .... whaaaaat? le mot de la fin ;; pépite de poulet

Revenir en haut Aller en bas
ariane l. spencer
ariane l. spencer
boo
the casper of your life
avatar : marie avgeropoulos
messages : 8
état civil : célibataire
profession : diplômée en fuite professionnelle, rien de moins
nature : werejaguar
MessageSujet: Re: ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone   ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone EmptyVen 14 Aoû - 17:22


— un petit brin d'histoire
Voyant le jour dans ce qui ressemble fortement à un bidonville dans les bas-fonds de New Mexico, il ne fallait pas être un génie pour se dire que cette demoiselle là allait un jour mal tourner. Privée d’un père qu’elle n’a jamais connu —pour ce qu’elle en sait, il est aussi misérable que les autres copains de sa mère alors, au fond, c’est un mal pour un bien— et aux prises avec une mère qui se qualifierait facilement au titre de pire mère de l’année, Ari grandissant dans son milieu défavorisé est vite devenue une petite canaille qui devait voler pour se procurer ses envies.
Déjà adolescente, elle ne brillait pas haut en cours et son dossier disciplinaire avait plus à dire que ses professeurs sur de bonnes mentions. Et s’il n’y avait que ça pour assombrir la vie d’Ari, laissez-nous vous dire que ce n’est que de la petite bière à côté du soir où elle fêta ses dix-huit ans. Un grand jour pour elle, celui où elle devenait une adulte, pouvait tourner complètement le dos à sa mère, à ce quartier pourri. Dès le lendemain, elle prenait son sac, les économies de ses derniers larcins et elle filait sur la côte sans se retourner pour vivre une nouvelle vie avec le doux espoir de devenir quelqu’un d’autre.
Ce fut ce soir-là qu’Ariane apprit que la vie ne faisait pas de cadeau et, qu’en prime, l’espoir ne serait qu’à faire encore plus mal que le reste. Une soirée bien arrosée, un dernier verre qui fait perdre la carte et elle se réveilla au fond d’une sombre caverne en compagnie de d’autres adolescents morts de trouille.
Comme dans un mauvais film d’horreur, le sol était tapissé d’ossements —aujourd’hui Ari est absolument certaine qu’il s’agissait bien d’os humains— et ils demeurèrent prisonniers des jours durant sans savoir ce qu’il allait advenir d’eux. Et qui la chercherait, qui alerterait la police de sa disparition ? Pour ce qu’en savait sa mère, elle avait mis les voiles comme elle planifiait de le faire depuis des années. Sa génitrice n’allait sûrement pas dépenser moyens et énergie à retrouver une fille qui ne faisait que lui coûter du fric depuis déjà trop longtemps !

Un temps incalculable, assez pour arriver à faire la paix avec la mort, et il se produisit l’acte qui changea complètement sa vie. Au fin fond de vieilles grottes aztèques, une tribu du peuple Nagual avait mis en place son sacrifice annuel à l’intention du Dieu Jaguar. Un sacrifice où l’un d’entre eux devenait une bête indescriptible —sur le moment du moins— et mordait sans ménagement chacun des sacrifiés.
Refusant toutefois de baisser les bras et mourir en ayant seulement vécu cette vie merdique qu’était la sienne, Ariane trouva le moyen de s’échapper et de survivre à cette morsure après laquelle elle ne fut jamais la même. À ce moment-là, Ari découvrit un tout nouveau monde qu’elle n’aurait jamais cru réel auparavant. Les créatures mythologiques et fantastiques existaient… et elle en était maintenant une. Semblable au loup-garou mais avec les propriétés animales du Jaguar, la jeune fille était soudain douée d’une incroyable agilité, de ses surdéveloppés et ce fut sans surprise que son petit côté sauvage se développa d’autant plus, la rendant seulement grande adepte de la nature.
Le vent tournait enfin ? Elle était maintenant plus agile, plus forte, plus rapide que ce qu’elle n’avait jamais pu espérer. Hélas, la vie trouve toujours un moyen de vous éclater une nouvelle bombe au visage.
S’échapper, elle n’aurait jamais dû. Survivre à la morsure, encore moins. Depuis lors, la vie d’Ariane s’est transformée en fuite ininterrompue. Poursuivie sans relâche par les chasseurs Nagual, Ari ne peut utiliser ses dons pour se faciliter la vie, mais bien uniquement pour survivre et fuir encore et toujours.

Il a quelques temps, elle mettait les pieds à la Nouvelle Orléans, croyant pouvoir distancer au moins un moment ses poursuivants en égarant sa piste dans les marécages de la Louisiane. Rattrapée en pleine ville, un affrontement éclate au milieu de la place publique et du reste, Ari ne saurait vraiment expliquer où elle se trouve.
Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est enfermée et, à l’occasion, étudiée par des blouses blanches depuis des jours ? Des semaines ? Si les Naguals ne lui manquent pas le moins du monde, la brise sur le visage et l’odeur de la forêt fraichement arrosée par la pluie eux lui font cruellement défaut depuis déjà trop longtemps.

Revenir en haut Aller en bas
 

ariane l. spencer --- i can't make you bleed if i'm alone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what's hiding under your bed ::  :: les papiers d'identités :: les identités confirmées-