Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez | 
 

 A good day starts with a good breakfast

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jaime L. Parker
Jaime L. Parker
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Jennifer Lawrence (c) lady azraël
messages : 50
MessageSujet: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyMer 2 Sep - 9:00



A good day starts with a good breakfast
ft. the most wanted, his girl, Jon & Jem


Le pourcentage de chances de survivre à cette journée était faible. Pas parce qu’ils se trouvaient dans cette chambre d’hôtel luxueuse en compagnie d’hommes armés qui mouraient d’envie de voir un certain Marshall. Mais parce que sa sœur allait la tuer. Peut-être même son beau-frère sur ce coup-là… ou alors il avait lancé un avis de recherche. Ouais, si Joel ne s’était pas inquiété de ne pas la voir rentrer alors qu’elle était supposée le faire, il était peu risqué de parier que sa femme avait su lui retourner le cerveau.
Alors voyons… quelle excuse elle pourrait bien inventer pour limiter les dégâts ? Etant donné que son téléphone venait de sonner, une nouvelle fois, dans la poche de l’un des vilains de l’histoire, et qu’il était certain, au vu de la marche impériale qui résonnait dans la pièce, que le prénom affiché sur l’écran soit Emma … elle avait intérêt à en trouver une bonne.
Hum… dire qu’elle avait dormi chez Jared, si ce dernier n’était pas passé par chez elle, c’était pas mal comme idée. Sa grande sœur l’adorait et elle ne ferait que la saouler pour la forme.
Ou alors… elle pouvait dire qu’elle s’était retrouvée dans les toilettes avec un type plus âgé, qu’elle avait frappé le matin même, et qu’elle avait décidé de le draguer pour une raison mystère. Mais qu’Emma se rassure, ils n’avaient rien fait étant donné que des types peu fréquentables s’étaient pointés et leur avaient ensuite couru après dans les rues de la Nouvelle-Orléans. D’accord, l’histoire se terminait dans une chambre d’hôtel, mais c’était purement platonique.
… mouais, mieux valait prendre le risque que Jared soit passé chez elle et que l’alibi tombe à l’eau.

« Coupe nous ce téléphone abruti. »

Aaaah Emma, elle avait le don pour emmerder les autres même quand elle n’était pas là. Et Jaime avait accueilli l’extinction du dit téléphone avec un air soulagé… maintenant, elle pourrait tout à fait dire qu’elle n’avait plus de batterie au matin !
…certes, une personne plus observatrice aurait bien fait de rappeler quelques trucs essentiels à Jaime pour lui remettre en tête le véritable côté critique de la situation. On pourrait lui remémorer ce vol odieux de son nouveau flingue dans la ruelle, ou ce trajet peu sympathique en face du castré de service qui n’avait manifestement pas digéré qu’elle le prive de descendance… air mauvais auquel Jaime avait répondu qu’il lui restait l’adoption… ce qui n’avait manifestement pas plus attiré de sympathie à son égard. On pourrait ensuite lui détailler, comme si elle n’avait pas été présente, leur arrivée dans cette suite, au prix probablement scandaleux à la nuit, mais ce qui semblait avoir retenu l’attention de Jaime ici c’était le bordel sans nom qui régnait dans le salon et tous ces tas de vieux bouquins….
Bref, pour faire plus court, ne voyait-elle pas qu’elle, comme son compagnon auquel elle avait arraché la chemise dans les toilettes, possédaient désormais chacun une chaise avec interdiction d’en décoller une fesse parce qu’ils étaient ceux qui n’avaient pas les flingues en main ?
Oh, elle avait bien essayé d’en bouger de cette chaise au cours d’un arrêt pipi. Mais le problème c’est que cette suite était haute et que sa salle de bain n’avait pas grand-chose d’intéressant. Au final, elle n’avait hérité que d’une nouvelle fouille qui l’avait fait râler un truc au fouilleur comme quoi son petit ami allait lui casser la gueule… ouais, celui avec le nez amoché et qui portait pour nom de famille Fawkes visiblement.

« On pourrait au moins jouer aux devinettes, ça ferait passer le temps ! » sans rire, ça faisait combien de temps qu’ils attendaient ? Il faisait jour depuis au moins une bonne heure non ? Elle n’en savait rien, la quatrième fois qu’elle avait demandé l’heure, on ne l’avait pas plus renseigné que les trois premières « Alors… je suis un idiot, bien que depuis peu on pourrait dire idiote et… »
« Pour la dernière fois, ta gueule. »

Ça faisait combien de fois au juste qu’elle entendait ce « ta gueule » là ? De lui ? Il lui avait bien dit dans ce bar, mais ici c’était la première fois. Toutes personnes confondues… ok, rien que le flingue qu’il venait de rebraquer sur sa dite gueule démontrait clairement qu’il ne plaisantait pas.
Mais être chiante et un brin suicidaire pour Jaime, c’était un moyen comme un autre de passer le temps. Temps qui commençait à se faire long au vu de l’agacement des amis, non amis, de Fawkes.

« Je commence à perdre patience Monsieur Fawkes. J’ose espérer que vous n’avez pas commis l’idiotie de me mener en bateau. »

D’accord, il était inutile d’en rajouter, l’allemand et ses camarades n’étaient pas de très bonne humeur. Voilà ce qu’il se passait quand on sautait un repas :

« On pourrait au moins allumer la télé. »

Le sourire qui avait étiré les lèvres du grand méchant de l’histoire n’avait rien d’amical.
Et quand on avait aucun plan, arrêter de jouer les idiotes n’était pas une si mauvaise idée :

« Puisque vous semblez tant aimer les devinettes Mademoiselle, je vais vous en donner une. A votre avis, combien de temps faudra t’il à ma patience pour atteindre ses limites et que je décide que votre utilité est la même morts ? »

En ce qui la concernait, à part si être la « petite amie de Fawkes » était salvateur, elle ne savait pas trop. Mais elle doutait que perdre sa patience envers l’anglais se résume si radicalement. De manière plus violente sans doute… mais qu’importe ce qu’il avait fait ou n’avait pas fait, il semblait avoir besoin de lui.

« Dix minutes ? »
« Vous me surestimez très chère. »

A cette phrase, elle avait bien quelque chose à répondre… mais autant ne pas faire passer moins de dix minutes à moins d’une minute.
Jetant un regard en coin à l'anglais, elle était autant au courant de l'affaire qu'elle le connaissait... en d'autres termes, essayer de deviner la suite était une perte de temps. Foncer dans le tas ? Même pour elle c'était suicidaire. Et si au final le temps attendu Marshall finissait par se pointer, elle doutait que ça les avance à grand chose à part gagner du temps peut-être.
Revenir en haut Aller en bas
https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t350-jaime-l-parker
Jonathan D. Fawkes
Jonathan D. Fawkes
boo
the casper of your life
avatar : dean o'gorman
messages : 117
état civil : célibataire, une(des) intéressée(s)?
profession : anticaire! ... .. ok, faussaire et invocateur de démons si vous tenez à la vérité
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyJeu 3 Sep - 10:38



a good day starts with a good breakfast
ft. the crazy train girl, the hairy couple & the poor innocent guy


Il y avait au moins un bon côté à toute cette histoire. Dans la suite, Jon avait pu revêtir une nouvelle chemise et un veston. La température ambiante était agréable et le nez de l’anglais avait cessé de saigner.
D’accord, il élançait toujours terriblement. D’accord, la pièce comptait une demi-douzaine de grosses brutes armées et un allemand de moins en moins content. D’accord, le téléphone de sa presque conquête d’un soir —ou d’une nuit étant donné l’heure— n’arrêtait pas de sonner comme une furie. D’accord… cette sonnerie était très cool et laisser sous-entendre à Jon que son choix de partenaire de cabine de toilettes n’était pas si mauvais que ça —compte tenu du fait qu’elle l’avait frappé deux fois avant ça. Mais, surtout, d’accord, la patience de l’allemand s’effritait dangereusement au fil des paroles qui s’échappaient de la bouche de la demoiselle… à l’identité toujours inconnue. D’ailleurs, si la nuit passée à attendre un Marsh et une Roxy qui ne viendraient pas avant le levé du jour avait permis entre autre au saignement de nez de Jon de se calmer, les heures n’avaient pas aidé à comprendre pourquoi ils avaient cru bon prendre la fille avec eux. Visiblement, la seule chose que ça faisait, c’était prendre le risque de se faire tuer plus rapidement.
Mais somme toute, oui, il y avait un bon côté à cette histoire !
Et ses copains allaient passer la porte dans une seconde ! … … ok, peut-être trois.

« Moi, vous mener en bateau ? »

… Ouais bon, c’était un arnaqueur, un faussaire et un voleur, mais vraiment, qu’Heinrich pense si peu de lui le blessait presque. Presque, seulement, parce que Joni était bien trop occuper à invoquer la Force pour que ses loups préférés apparaissent derrière cette foutue porte désespérément close.

« Ils vont arriver ok. La ponctualité, c’est juste pas leur fort. Ils sont amoureux et fiancés, y’a pas pire comme distraction sur la route, vous voulez même pas que je vous raconte. Y’a même une fois, ils m’ont laissé en plan au resto pendant plus d’une heure. Vous voulez pas savoir ce qu’ils faisaient… Ok, on sait tous ce qu’ils faisaient, mais j’étais sûr qu’ils étaient aux toilettes hein, logique, eh bha même pas. La chambre froide ces fous ! »

Comme nous —et Heinrich… surtout Heinrich— pouvions le constater, la folle du train n’était pas la seule avec un sérieux problème à retenir sa langue. Et comme les deux otages pouvaient eux le constater, la patience d’Heinrich venait d’atteindre sa toute dernière frontière.
Le soleil était levé depuis plus d’une heure, mais qu’est-ce qu’ils foutaient ?!
… Oui, non… Ils s’étaient tous les deux réveillés à poils après une nuit particulièrement hormonale… Jon savait de première main qu’il en fallait moins que ça aux futurs mariés, question idiote. Sauf que s’ils pouvaient mettre les bouchées doubles ce coup-ci… la vie de leur garçon d’honneur était quand même en jeu ! … Chose qu’ils ignoraient encore, petit détail que Heinrich ne prenait visiblement pas en considération à la manière dont il regardait sa montre.

« Il commence à se faire tard, Monsieur Fawkes. »

Jonathan roula les yeux. Tard… tard… À la maison peut-être. Ici, le coq terminait à peine de chanter. Ce n’était pas la définition de tard pour un joni encore en décalage horaire !
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t282-joni-l-anticaire-ok-joni-le-faussaire https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t283-jonathan-d-fawkes
Roxanne J. Harper
Roxanne J. Harper
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Gemma Arterton (c) Tearsflight
messages : 106
état civil : Fiancée à un homme qui élimine toute concurrence
profession : Chasseuse de trésors et exécutrice de larcins dans le domaine du vol et de l'arnaque
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyJeu 3 Sep - 19:11


A good day starts with a good breakfast
ft. Marshmallow, Roxy, Jon & Jem


Jon devait sûrement les chercher. C'était cette phrase de son fiancé qui les avait finalement motiver à se bouger pour quitter cette crypte. Et Jon les cherchait effectivement. Seulement, ils n'avaient pas idée à quel point ! S'ils avaient su, cette robe aurait refait surface plus rapidement. Pour Jon, ils seraient privés d'une occupation pourtant tant appréciée... et qu'ils réussissaient si bien, il fallait le dire.
Mais pour le moment, l'ambiance était encore légère... et câline à en juger par ce dernier baiser partagé avant de quitter leur demeure provisoire.
Durant le trajet jusqu'à l'hôtel, Roxanne avait préféré aborder un autre de ses sujets préférés plutôt que les soucis du moment. Et si ce n'était pas le pillage de tombes, c'était bien entendu le mariage.

« C'est bien que Jon soit là, j'ai repéré quelques boutiques et j'aimerai bien avoir son avis. »

Minute, ce n'était pas quelque chose qu'on faisait avec son futur mari ça ? Hormis pour la robe ?
Non, c'était quelque chose qu'on faisait avec sa "demoiselle" d'honneur plus officielle qu'une autre femme. Parce que, croyez-le, le Marshmallow serait ravi qu'on l'oublie pour une après-midi interminable de shopping.
Arrivés devant l'hôtel, ils prévoyaient de passer une journée comme une autre et tandis qu'elle avait commencé une nouvelle conversation sur ce bon vieux Balthazar, ils étaient montés dans l'ascenseur où ils auraient pu, c'est vrai, signer l'arrêt de mort de Jon en cédant à cette idée si classique mais dans le bon sens du terme. L'idée avait dû en tout cas efleurer l'esprit de Roxanne qui n'avait pu s'empêcher de glisser en sortant de l'ascenseur quelques mots dont le sens n'échapperait qu'au plus innocent des hommes :

« Je meurs d'envie de prendre une douche. Seulement, je crois que cette nuit m'a trop fatigué pour que je me souvienne de comment ça marche. »

...
Quoi ? Sa robe avait mystérieusement disparu plus tôt, ce jeu n'était pas plus idiot que le précédent, il était juste différent et semblable en même temps.
C'était en tout cas bien dans l'intention de Roxanne de prétendre ne plus savoir comment allumer une douche. Heureusement, elle savait toujours comment ouvrir la porte de leur suite au moyen de sa carte. Malheureusement, si elle ne s'était pas montrée si pressée, les choses auraient été différentes... peut-être.
Parce que Marshall devant, lui aurait peut-être noté la présence d'autres individus dans leur chambre. Elle, quand elle avait glissé sa carte dans la fente, elle n'avait d'abord pas attendu les bruits de pas derrière la porte, ce n'est qu'en ouvrant cette dernière que quelque chose avait semblé l'intriguer. Mais il était déjà trop tard pour associer le son au bruit d'un flingue qu'on arme.

« ... chéri, je crois qu'on s'est trompé de porte.»
« Entrez.»
« Non, vraiment, c'est gentil mais on ne veut pas déranger. »

C'était bien le moment de donner dans l'humour. De toute manière, il était un peu tard pour changer d'avis. Le choix, il aurait fallu le faire avant d'ouvrir la porte. Et au final, avec Jon à l'intérieur, c'était bien la meilleure option que d'avoir ouvert cette porte.
Le type, inconnu, lui avait attrapé le bras pour la faire entrer et c'est ainsi qu'elle était entrée pour découvrir... c'était qui eux ? Passant sur quelques visages, elle n'en n'avait reconnu aucun jusqu'à... Jon, assis sur une chaise face à... non, lui non plus elle ne connaissait pas. Cette histoire ne sentait pas très bon... mais est-ce qu'il y en avait une qui le faisait avec eux ?
... non

« Salut Jon. T'aurais du nous le dire que tu voulais une fête de bienvenue. On s'en... »

serait occupés ? Sa phrase, Roxy ne l'avait pas terminé quand ses yeux s'étaient posées sur la compagne d'infortune de son anglais préféré.
Elle non plus, elle ne la connaissait pas mais... mais... mais... qu'est-ce que ce type faisait assis sur une pile de bouquins ? De SES bouquins ?

« Tu vas descendre de là tout de suite ! »

On ne s'asseyait pas sur ses bouquins. On ne touchait pas à ses bouquins. On ne respirait pas de l'air sur ses bouquins !
Et la priorité n'était pas là, elle en avait bien conscience. Le type qui lui braquait un flingue dessus ne risquait pas de l'aider à oublier. On lui pardonnerait l'excès quand on touchait à ses bébés :

« Monsieur Montgomery ! Je commençais à craindre que vous ne vous joignez pas à nous. Monsieur Fawkes le craignait plus que moi. »

Bon... au moins, il y en avait deux pour qui ça devait être plus clair.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t186-roxanne-j-harper-defined-in-one-word-curse http://underyourbed.forum-canada.com/t187-roxanne-j-harper
Marshall A. Montgomery
Marshall A. Montgomery
boo
the casper of your life
avatar : aidan turner
messages : 272
état civil : fiancé, sorry ladies!
profession : chasseur de trésors, voleur, arnarqueur!
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyVen 4 Sep - 0:59


a good day starts with a good breakfast
ft. joni, some stranger-girl, roxy & son marshmallow


Cette nuit s’était plutôt bien déroulée. D’accord, de la nuit, Marshall ne retenait aucun souvenir après avoir retardé suffisamment longtemps sa transformation pour accompagner Roxy dans la sienne, mais étant donné le réveil plutôt agréable, les choses ne s’étaient pas trop mal passées, il va sans dire.
Bien sûr, il ne fallait pas compté le matin aux vêtements qui disparaissaient sans prévenir, mais il ne fallait pas être trop pessimiste et prendre ça pour un signe de mauvaise journée. Non, la vie souriait aux optimistes et le poilu avait fait ce choix éclairé en profitant de cet étrange phénomène pour se rapprocher charnellement de sa future femme. C’était l’officiel cessé le feu. En embrassant Roxanne ce matin, il avait embrassé sa nouvelle condition également. Si la culpabilité demeurait d’actualité, elle était désormais d’ordre secondaire. Ils allaient s’en sortir très bien, comme ils le faisaient toujours. Jon avait raison, Roxy ne pouvait pas mieux tomber que sur son Marshall pour lui servir de mentor en la matière. Jamais personne ne la traiterait aussi bien que lui en pareille situation. Et c’était bien pour ça qu’il avait dans l’idée de l’épouser et rendre la chose officielle pour le reste de leur vie !

En attendant, parler de Jonathan lui rappela que son ami devait très certainement les attendre au penthouse pour savoir comment les choses s’étaient déroulées.
… Ou alors il avait passé une soirée lourdement arrosée dans un bar et il était en train de ronfler son décalage horaire sur le canapé. Ouais, pourquoi se presser au final ?

« J’suis sûr qu’il se fera un plaisir d’y aller avec toi. Moi, je vais plutôt aller repayer une visite à notre copain Balthazar pendant ce temps-là. »

Parce qu’aux yeux du loup, c’était plus agréable de se promener dans les égouts que dans des boutiques aux vendeuses qui le regardaient de haut jusqu’à ce qu’il sorte la carte de crédit à la jolie couleur gold. Même si c’était toujours le moment préféré du frisé. Après tout, l’habit ne fait pas le moine !
La marche se poursuivant jusqu’à l’hôtel, ils étaient sur l’étage lorsque sa fiancée émit le désir de prendre une douche. Un petit sourire goguenard prit forme sur les lèvres barbues du voleur à la formulation utilisée.

« T’inquiète mon amour, j’te montrerai. »

Il était d’ailleurs déjà accroché à ses hanches, prêt à les guider jusqu’à la salle de bain —sait-on jamais, elle aurait pu oublier également où elle se situait—, lorsque Roxanne ouvrit la porte de la suite. Si Marsh n’avait pas été si distrait par l’idée d’une douche commune, il aurait probablement déjà senti que quelque chose ne tournait pas rond. Les bruits inhabituels, les respirations trop nombreuses, l’odeur de plusieurs eaux de Cologne disparates et de qualités toutes aussi différentes. Il aurait saisi tout ça et ses sens se seraient mis en alerte avant même que la porte ne soit ouverte. Mais une douche commune… quel homme ne pouvait pas laisser dériver son esprit à cette délicieuse idée?
Mais une fois la porte ouverte et le cliquetis de l’arme ayant atteint sa cavité auditive ultra sensible, le loup se retrouva immédiatement planté dans la réalité. Son premier réflexe fut de vouloir faire passer Roxanne derrière lui d’une pression sur les hanches qu’il avait toujours entre les mains, mais si un type menaçait le visage de sa dulcinée avec son flingue, deux autres se tenaient de chaque côté de la porte. Rabattre le chien de leur pistolet respectif était le message clair et net de ne surtout pas bouger sauf pour entrer complètement dans la chambre.
Alors Marshall initia le mouvement, pressant légèrement Roxy pour qu’elle avance de quelques pas. Tandis qu’un type derrière s’employait à fermer la porte et que le frisé reconnaissait Heinrich, nul autre responsable de ce spectacle armé, là, il se permit de faire passer sa fiancée dans son dos même si ce détail ne changeait que peu de choses. Elle avait toujours des canons pointés directement sur elle, mais au moins il faisait écran entre son amour et ce crétin de Heinrich qui ne savait pas ce qu’un non voulait dire.
Le poilu n’avait pas besoin d’explication pour deviner ce qui se passait. L’allemand n’avait pas apprécié la réponse que Jon et lui avaient donnée à sa proposition. Pour quelle autre raison se trouverait-il à la Nouvelle Orléans, dans leur chambre, avec pour otage son meilleur ami et associé… et une fille couverte de l’odeur de Jonathan —qui lui était couverte de la sienne… God mais elle avait quel âge ? Depuis quand Joni avait réduit ses standards aux écolières ? Ses relations avec les femmes allaient si mal que ça?
Oui bon, à voir plus tard, se concentrer sur les paroles d’Heinrich était préférable étant donné que c’était lui qui commandait tous les flingues de la pièce.

« Les embouteillages, tu connais ? Sûr que c’est pas Londres, mais circuler reste assez compliquer dans les grandes villes américaines. »

À sept heures du matin, il était encore tôt pour parler de bouchons de circulation, mais qu’importe. Marshall n’allait pas faire le plaisir à ce gars-là d’avoir le dernier mot.

« Et si tu veux qu’on cause plus de trois secondes avant que je te balance par la fenêtre, je te conseil de dire à ton type de descendre de ces bouquins. C’est pas pour ses fesses même s’ils m’ont coûté la peau du cul. »

Charmant, y’avait pas à dire. Mais il n’y avait que Marshall —dans cette pièce du moins— pour oser menacer le type le plus influant de la place de le jeter par une fenêtre s’il ne faisait pas ce qu’il lui demandait. Le pire, il avait une assurance inébranlable en le disant.
Heinrich eut un sourire en coin et claqua des doigts. Son malabare se redressa, à l’inestimable bonheur de son rat de bibliothèque de fiancée qui se jeta sur ses précieux manuscrits sans se préoccuper des armes à feu qui suivaient attentivement chacun de leurs mouvements.

« Maintenant, pouvons-nous discuter ? »
« J’sais pas. C’est pas très poli de se pointer sans être invité et de  séquestrer des associés potentiels. »
« Notez, cher Monsieur, que je n’ai pas énoncé l’idée de défenestrer votre ami, contrairement à vous. »
« Je prends note. » Le loup croisa les bras, laissant plané son regard sur la pièce pour analyse poussée de la situation. « Sauf qu’on peut discuter pendant des heures, la réponse reste la même. Votre vieux journal, c’est du pipo et l’Atlantide, c’est mort. Menacer de nous tuer ça change rien. »

Sauf qu’il avait prononcé le mot digne de tous les intérêts de sa future femme et ça, ça changeait bien quelque chose, hélas pour le loup et son acolyte au nez encore plus enflé que la veille lorsqu’ils s’étaient quittés.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t184-marshall-la-seule-valeur-chez-les-voleurs-cest-celle-de-largent https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t185-marshall-a-montgomery
Jaime L. Parker
Jaime L. Parker
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Jennifer Lawrence (c) lady azraël
messages : 50
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyVen 4 Sep - 20:30



A good day starts with a good breakfast
ft. the most wanted, his girl, Jon & Jem


Ou alors, elle pouvait dire qu'elle avait été enlevée par des petits hommes verts. C'était toujours mieux que la réalité. Même si bon, elle pouvait faire mieux ! Depuis le temps qu'elle mentait à sa soeur et que celle-ci ne se doutait de rien, elle pouvait bien trouver une excuse meilleure que E.T. ce soir.
Et oui, elle en était toujours à ça. Plutôt que de se dire que c'était la merde, qu'elle allait peut-être mourir avec un anglais mais un anglais séduisant. C'est marrant comme une simple chemise, à ceci près qu'elle était hors de prix même si elle n'en n'avait pas conscience, et un simple veston pouvaient bien aller à un homme. Depuis quand ?
... ouais, c'est vrai que normalement ce n'était pas sa tasse de thé pour parler anglais ! Un homme, un vrai, quelqu'un qui aime cogner, un avec des muscles et qui ferait se boucher les oreilles à sa grande soeur dès qu'il ouvrait la bouche... c'était plutôt son style à la base. Mais maintenant qu'elle reposait les yeux sur le dénommé Fawkes... disons qu'il était un peu loin de la description qu'elle se faisait de l'homme parfait à violer sauvagement dans les toilettes. Bizarre.
Et oui, encore une fois, plutôt que de penser au tragique de la situation, elle dérivait. Et elle dérivait si bien qu'au final la réplique de l'anglais, sans le vouloir, s'accordait bien avec ses pensées profondes actuelles :

« Sérieux ? » oui on sait Jaime, dans une chambre froide, c'était étrange... et un peu con. Mais surtout, actuellement, on s'en foutait « C'est en fait assez cool. »

Retire cet air de "notons cette idée dans la "to do list"" de ton visage Jaime Parker.
Ou prends au moins l'initiative de le faire au lieu de détourner les yeux vers le mur d'en face dans un air de méditation pour finalement hocher la tête.
Parce que pendant qu'elle se perdait dans le "non essentiel", Adolf lui perdait sa patience.

« Puisqu'on parle de l'heure...»
« J'ai dis, ta gueule. »

Si des yeux avaient pu tirer comme un flingue à l'heure actuelle, c'était bien ceux de Jaime. Il avait de la chance d'être armé, beaucoup de chance. Et si elle devait mourir ce soir, elle voulait le faire après lui avoir refait le portrait.
Et c'est alors qu'elle était en train de s'imaginer lui éclater la tête contre le table basse que du bruit s'était fait entendre. Le bruit tant attendu qui avait provoqué un peu de mouvement à l'intérieur afin de préparer un accueil digne de ce nom à Marshall probablement. Marshall en question qui avait fait son apparition derrière une individue de sexe féminin... probablement cette partenaire de chambre froide évoquée un peu plus tôt.
Jon donc. Ou au moins son diminutif. On sait, ils n'avaient pas vraiment le truc pour les présentations. Mais pour leur défense, ils avaient à peine démarré les formalités d'usage qu'on les avait coupés. Et oui, les formalités c'était du sexe dans les toilettes, étrange culture que celle américaine.

Bref, la brune avait râlé pour les bouquins, dont Jaime avait noté l'étrangeté pour certains rien qu'à l'apparence ou à leurs titres, le fameux et très attendu Marshall avait obtenu la libération de la pile vers laquelle s'était précipitée sa petite amie.
Et bah... si elle avait su que des bouquins pouvaient faire cet effet là, elle aurait bossé dans une bibliothèque !
On pouvait en tout cas la féliciter pour son silence, chose rare manifestement...

« L'Atlantide n'est pas un mythe Monsieur Montgomery. »
« ... »

... là c'était sûr, elle était tombée malade brusquement. Ou d'un coup, elle avait pris conscience du danger. Elle était en train de faire son testament et sachez qu'elle léguait tout à Joel plutôt qu'à sa soeur... bon, et un peu à ses neveux.

« Hey les mecs, j'ai une idée. On devrait aller en Laponie. On raconte qu'il y aurait un type là bas qui s'habille en rouge et passe par les cheminées pour déposer des cadeaux aux pieds des sapins ! »

Quoi ? Bonjour ! L'Atlantide ! Waah ! ça valait au moins son père noël. Le livre avec un wendigo sur la couverture, elle voulait bien, elle en avait déjà croisé un. Mais l'Atlantide ?! Ces gens étaient tellement plus cinglés qu'elle... bon... un peu ? Elle se faisait braquer un flingue sur la gueule parce qu'Adolf avait maté trop de disney, c'était quand même risible !

« Tu vas fermer ta gueule oui ? »
« J'te jure Simplet, dis-moi encore une fois ta gueule et j'te fais bouffer tes bijoux de famille ! »

Le pointer du doigt ou cette phrase sympathique, on pariait plutôt pour le deuxième, mais l'un des deux avait rapproché le flingue de Simplet contre son front. Si elle avait soupiré avant de lever légèrement les mains dans un sourire forcé plein d'ironie, elle n'avait pu s'empêcher d'ajouter :

« Je sais, t'as un flingue, j'en ai pas ! »

Elle n'était pas aveugle !
... même si on pouvait avoir quelques doutes sur la question.
Revenir en haut Aller en bas
https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t350-jaime-l-parker
Jonathan D. Fawkes
Jonathan D. Fawkes
boo
the casper of your life
avatar : dean o'gorman
messages : 117
état civil : célibataire, une(des) intéressée(s)?
profession : anticaire! ... .. ok, faussaire et invocateur de démons si vous tenez à la vérité
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptySam 5 Sep - 1:05



a good day starts with a good breakfast
ft. the crazy train girl, the hairy couple & the poor innocent guy


Ce qui est particulièrement agréable d’avoir un ami comme Marshall, c’est que lorsqu’il est là, les choses étaient tout de suite plus faciles pour Jon. Sauf que le loup se faisait cruellement désirer et plus le temps passait, moins Joni avait la sensation qu’il allait revoir son couple fétiche un jour. Il promettait toutefois de les hanter pour toujours si jamais leur manque de ponctualité était responsable de sa mort. Il hanterait même leurs cadavres une fois mort, parole de Jon !
En attendant, l’anglais essayait de gagner désespérément du temps en disant… très probablement la vérité. Ses copains n’étaient pas encore arrivés parce qu’ils étaient trop occupés à s’envoyer en l’air on ne sait où. Jonathan n’était pas devin et n’avait aucun moyen d’être certain de ce qu’il avançait, mais il aurait pu parier cette chemise en parfait état qu’il avait sur le dos qu’il ne se trompait pas. Une vérité commentée par une folle du train qui demeurait fidèle à la première impression que Jon en avait eue le matin précédent. Folle, cette fille était folle. Une petite voix dirait qu’elle lui faisait un peu penser à Marshall en étant incapable de ne pas provoquer l’adversaire, mais le faussaire était trop occuper à ne pas en croire ses oreilles pour porter attention à ladite petite voix. Doucement, la folle du train allait finir par devenir la suicidaire du penthouse… si on ne comptait pas l’arrivée tant attendue du couple de l’heure.

« Ah bha c’est pas trop tôt merde, ça fait un moment qu’on attend ! »

Ils auraient attendu quand même, mais moins si ces deux-là avaient garder leurs hormones dans leurs sous-vêtements. On ne la faisait pas à Joni, en rentrant, les futurs mariés avaient la tête de ces trop nombreuses fois où ils l’avaient fait à la va vite quelque part et s’apprêtaient à recommencer autre part.
Et que pouvait-il ajouter de plus charmant à Roxy et cette soit disant fête ?

« Je voulais faire une orgie, mais je me suis dit, les copains apprécient tellement la perversité, serait sympa de les attendre, hein. »

Et, moins doucement, Joni prenait la place de la folle du train en qualité de suicidaire du penthouse.
Dieu merci, Marsh était là et veillait à redresser rapidement la situation. Jon n’était pas certain que prononcer le mot interdit —devant Rox en tout cas— soit une bonne idée, mais n’empêche que le loup n’avait pas tord. Heinrich pouvait brailler comme un veau autant qu’il le voulait, ça ne ramènerait pas l’Atlantide à la surface, ça non.

« Passer les cheminées c’est facile trésor, je t’en pris. On parle de l’Atlantide là. C’est genre, le mythe de tous les mythes. »

Oui, pour le coup, Joni avait oublié que sa ‘copine’ était une non-initiée du surnaturel et qu’elle devait probablement nager en plein délire —en enlevait le fait qu’elle avait été kidnappée, bien évidemment.

« Aucun document viable ne confirme une entrée ou même son existence. »

Ils avaient déjà fait des recherches sur la cité perdue, il va sans dire. Des gens dans leur profession particulière ne pouvait pas ne pas s’y intéresser au moins cinq minutes en dix ans de carrière. Sauf qu’à ce moment-là, ils n’avaient pas de maitre des recherches —à comprendre ici Roxy— ni d’allemand zinzin qui se disait détendeur d’un journal contenant la route vers l’Atlantide.
Journal qu’Heinrich exhiba de sa poche intérieure de veston. Et Jon, comme Marsh, pouvait déjà prédire ce que Roxanne allait faire. Sortir un artéfact devant elle, c’était comme mettre un gâteau devant un diabétique. La tentation irrésistible venue du diable en personne.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t282-joni-l-anticaire-ok-joni-le-faussaire https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t283-jonathan-d-fawkes
Roxanne J. Harper
Roxanne J. Harper
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Gemma Arterton (c) Tearsflight
messages : 106
état civil : Fiancée à un homme qui élimine toute concurrence
profession : Chasseuse de trésors et exécutrice de larcins dans le domaine du vol et de l'arnaque
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptySam 5 Sep - 22:19


A good day starts with a good breakfast
ft. Marshmallow, Roxy, Jon & Jem


Avant que l'attention de Roxanne ne soit captée par un drame, une torture douloureuse pour une amoureuse des livres comme elle, il était bon de prendre quelques instants pour faire remarquer à quel point son fiancé était... comment dire ? Sexy ? Viril ? Maître de la situation ?
... tout simplement, parfait ! Allez, avouez qu'elle avait bien raison de s'en vanter régulièrement de son fiancé. Quelle femme pouvait prétendre avoir mieux que lui ? Les menteuses manifestement !
Et là où on aurait pu entendre une ode au Marshmallow après le "oh t'es chou" adressé au Joni des villes... omettant de faire mention de l'évidence qu'eux ne l'avaient pas attendu, comme toujours, pour exercer leur perversité. On aurait pu entendre au moins un remerciement, quelque chose pour le féliciter du sauvetage de... :

« Mes bébés. »

... ses bouquins libérés du postérieur de l'autre scélérat, bouquins vers lesquels elle venait de se précipiter sans tarder.
Pendant que d'autres négociaient, certains avec des armes et d'autres non, Roxanne était allée à l'essentiel à son sens... soit contrôler l'était de ses bouquins manifestement puisqu'elle venait de prendre le premier de la pile pour en examiner la couverture puis l'intérieur rapidement. Vraiment ?
D'accord, elle l'avait peut-être serré contre elle d'abord. Mais franchement, vous aimeriez vous qu'on pose ses fesses sur votre tête ?

« Merci chéri, c'est toi le meilleur ! »

Bah oui, il fallait bien que quelqu'un prenne la peine de le souligner ! Et ce quelqu'un ce fut Roxanne, un regard rempli d'amour pour son cher et tendre, avant de retourner à l'examen de ses bouquins qu'elle avait d'abord réaligné en une pile... au final, on se demandait quelle était l'utilité de faire une pile si certains livres dépassaient de celles-ci... sûrement un concept de bordel organisé, il n'y avait qu'à voir l'état de ce salon après tout !
Dans cette situation, on notait évidemment que Roxanne était la plus pacifiste. On ne pourrait l'accuser de rien elle qui se concentrait sur le feuilletage de son bouquin afin d'en contrôler l'état. On ne pourrait pas dire qu'elle avait empiré les choses. Après tout, étant une personne très intelligente, elle savait très bien que Marshall réglerait la situation en moins de deux secondes, après la momie qu'elle n'avait pas réveillée, ce n'était rien tout ça !
Ou alors l'allemand était suicidaire.
Bref, le constat était simple : Roxanne ne prenait présentement aucune part au débat et était innocente de tout crime présent, comme futur. Et oui, on noterait que toute erreur serait fatalement provoquée par l'intervention d'une tierce personne qui la pousserait à la commettre.
... avocate, si elle n'avait pas tant aimé les tombeaux, ça aurait été une bonne idée.

Et après cette défense, nous pouvons directement en venir aux faits. A savoir pourquoi Roxanne, qui semblait dans son petit monde plein de vieilles pages, avait si soudainement levé les yeux de ces dites pages avec cet air sur le visage qui n'annonçait rien de bon pour la suite.
Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Son fiancé si parfait venait bien de prononcer le mot qu'elle pensait avoir compris et répété à voix haute :


« L'Atlantide ? »

Vous l'entendez ce "oh oh" que seules deux personnes étaient capables de penser d'avance dans cette pièce ? Et pour information, ces deux personnes étaient anglaises.
Pour la défense de Marshall, il n'avait fait qu'armer la bombe en réveillant l'attention de la demoiselle. L'allemand et Jon avaient chassé les doutes de compréhension. Et... la jeune inconnue... d'accord, la Laponie était déjà tombée aux oubliettes, le véritable sujet semblait beaucoup plus intéressant.
Des hommes armées et la nécessité de s'en débarrasser pour ne plus rien avoir à faire avec eux ?
Peut-être qu'elle aurait pu revenir à l'urgence si l'allemand n'avait pas déclenché la bombe.
... d'accord, le mot magique prononcée il était peu probable qu'elle perde une miette de la conversation.
Mais si l'allemand n'avait pas sorti ce journal, la suite ne se serait jamais produite.

Il y avait d'abord eu ce grand bruit qui avait fait se retourner plusieurs types, armes pointées vers la pile de livres qui s'était écroulée sur le sol.
Roxanne, responsable de la chute, ne s'était pas souciée d'avoir un flingue ou deux traçant sa route quand elle s'était rapprochée de l'allemand, les yeux rivés sur le journal comme Eve sur sa pomme, comme Pandore avec sa boîte... et dans un cas, comme dans l'autre, ça ne s'était pas très bien terminé.

« On ne bouge plus. »

Ce type qui avait maté trop de séries policières et pensait bien faire en protégeant son patron dont elle s'approchait trop à son goût, avait pointé son flingue sur elle, Roxanne ne lui avait même pas jeté un regard :

« Non... ce n'est pas... est-ce que c'est ? ça ne peut pas ? ça l'est ? Comment ? »

D'un geste de la main accompagné d'un "laisse" l'allemand avait fait taire son chien de garde :

« Si, ça l'est. Je possède les moyens de me procurer ce que je désire. »
« Non, non, non, c'est impossible. Le journal d'O'Malley ? »
« Voyez vous-même. Messieurs, j'entrevois une possibilité d'entente. »

Evidemment qu'elle ne s'était pas fait priée pour prendre le journal, c'était tout juste si elle ne lui avait pas arraché des mains. C'était le problème avec les droguées qui n'en n'avaient pas conscience, ils ne faisaient aucun effort pour résister. Et alors que l'allemand affichait un sourire satisfait, presque narguer, à l'intention de Jon et Marsh, Roxy ouvrait son Graal... ou sa boîte selon les points de vue....
Allez, tout n'était peut-être pas perdu... même si les yeux brillants de la jeune femme nous faisaient sérieusement douter. D'autant plus que quelques secondes plus tard, elle relevait les yeux pour les poser tour à tour sur Jon et son Marshmallow dans un bien trop enthousiaste :

« C'est le journal d'O'Malley ! »

C'est fou ! Et on était certain qu'ils étaient ravis de l'apprendre !
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t186-roxanne-j-harper-defined-in-one-word-curse http://underyourbed.forum-canada.com/t187-roxanne-j-harper
Marshall A. Montgomery
Marshall A. Montgomery
boo
the casper of your life
avatar : aidan turner
messages : 272
état civil : fiancé, sorry ladies!
profession : chasseur de trésors, voleur, arnarqueur!
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyMer 9 Sep - 16:28


a good day starts with a good breakfast
ft. joni, some stranger-girl, roxy & son marshmallow


Ça allait de mal en pire. Non pas parce que les canons étaient pointés plus agressivement, mais bien parce que les otages n’avaient pas l’air de vouloir jouer leur rôle dans l’histoire. D’accord, pour Marsh… ça n’allait pas si mal, mais du côté de Heinrich, ça devait aller de mal en pire ! Il suffisait de voir cette blonde prise au milieu d’une conversation qu’elle ne pouvait intelligemment comprendre qui refusait de rester sagement assise en silence. Étrangement, qu’une fille avec du caractère comme ça se retrouve mêlée à une histoire abracadabrante de Jon ne surprenait pas tant le loup. Il se contenta de ce regard à son ami, celui qui laissait planer une conversation télépathique qui devait probablement ressembler à : ‘tu l’as pigée où cette fille ?’ ‘dude, tu veux même pas le savoir.’ Et le frisé se reconcentra sur l’essentiel de la discussion.
Pour mettre plus de poids au mot qu’il n’aurait jamais dû prononcer lui-même, Joni prit sur lui de le répéter encore une fois, question de bien mettre dans la tête de sa fiancée de quoi il était question. Geste pourtant ô combien inutile. Il avait suffit d’une fois —et il aurait même suffit de syllabes s’apparentant un peu au mot lui-même— pour décrocher Roxanne de ses précieux bouquins auquel sauvetage Marsh avait cru bon de dire :

« De rien sweetheart, tu me le revaudras plus tard »

parce qu’on sait tous que les couples qui durent dans le temps sont ceux qui, sans tenir les comptes précis, sont toujours égalitaires. Mais, depuis l’amour ouvertement partagé des futurs mariés, nous étions passés à un journal. Un journal qui avait déclenché l’hystérie d’un chien de garde un peu trop fidèle à son maitre. Dès qu’il avait pointé plus durement son canon sur Roxy, Marshall avait fait un pas en avant, vite retenu par deux autres hommes de main qui lui barraient la route de leurs propres armes.
Sans réfléchir à ce que ça pouvait donner comme révélation, le loup gronda agressivement, dévisageant les deux mécréants avec ses yeux qui tournèrent au jaune vif pendant quelques secondes. Ça ne lui arrivait pas souvent. La proximité de la pleine lune devait certainement y être pour quelque chose. Mais les rares fois où une telle démonstration de sa nature profonde s’étaient produites, Roxy était toujours hypothétiquement en danger.
Après avoir laissé le journal entre les mains expertes de la pilleuse de tombes, l’allemand tourna un œil intéressé sur son fiancé. Les hommes d’Heinrich s’étaient reculés d’un pas, incertain entre leur travail et cette envie irrépréhensible de s’éloigner du loup.

« Et vous continuez d’affirmer que l’Atlantide est un mythe lorsque vous en êtes un vous-même, mon ami ? »
« On est pas ami » cracha le frisé avant de reporter son attention à Roxanne. « Et journal de Oswald ou non, » n’ayez crainte, sa future femme avait l’habitude qu’il débaptise les trucs, « mon amour, il est hors de question qu’on aille à la pêche à la cité perdue, compris ? »

Et s’il n’y avait que le regard de sa petite amie devenu aussi déçu qu’un matin de noël sans présent, il fallait également compter Heinrich qui, toujours près d’elle, extirpa un pistolet à la crosse finement sculptée de son veston.

« C’est là que vous faites erreur Monsieur Montgomery. Je ne vous laisse pas le choix. Ce sera bien difficile de fêter un mariage sans mariée ni garçon d’honneur, n’est-ce pas ? » Pour toute réponse, Marshall grogna à nouveau, écartant un peu plus les sbires de sa personne bien que ça n’avait aucun effet sur Heinrich. « Voici comment les choses vont se dérouler. Vous allez décoder ce journal, nous allons tous ensemble en expédition et lorsque tout sera fini, nous irons chacun de notre côté. Vous irez célébrer votre mariage et moi, moi je serai celui qui aura découvert l’Atlantide. »

Marshall avait bien envie de lui dire de le décoder tout seul son stupide journal, mais il prit en considération le canon pointé sur sa fiancée. Ceux pointés sur Jon. Et cette pauvre fille coincée là, qui n’avait rien demandé à personne, ne l’oublions pas non plus. Elle devait se croire dans une parade de fous, mais elle allait vite réaliser qu’elle commençait à peine à s’y enfoncer.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t184-marshall-la-seule-valeur-chez-les-voleurs-cest-celle-de-largent https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t185-marshall-a-montgomery
Jaime L. Parker
Jaime L. Parker
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Jennifer Lawrence (c) lady azraël
messages : 50
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyJeu 10 Sep - 17:44



A good day starts with a good breakfast
ft. the most wanted, his girl, Jon & Jem


En voilà une histoire plutôt chouette à raconter à ses petits enfants ! Dire que tout avait commencé dans les transports en commun avec un pervers qu’elle avait ensuite allumé dans les toilettes. Aaaah, si on lui avait dit que ça se terminerait dans une suite de luxe avec des flingues, le pervers en question, son meilleur ami plus que classe et… non, si on lui avait que des bouquins pouvaient déclencher une réaction pareille, elle ne l’aurait pas cru. Une moto, un flingue, elle voulait bien… mais des bouquins. A voir la copine du très célèbre Marshall se jeter sur ses livres comme sur ses enfants, elle n’avait pu s’empêcher d’arquer un sourcil.
Ça, plus la conversation qui prenait des allures de lapin de pâques, petite souris et compagnie… elle n’était définitivement pas timbrée. En fait, objectivement, elle se considérait désormais comme dans la moyenne ! Elle était même presque fréquentable.
Et oui, on pouvait croire aux vampires, loups-garous, wendigo et autres créatures et ne pas croire à l’Atlantide… qui à côté du Père Noël n’était pas grand-chose selon les dires de son « petit ami » vers lequel elle venait de nouveau de tourner la tête :

« Tu as raison, excuse-moi mon lapin. » mon lapin ? … puisqu’ils en étaient aux petits noms « Tu sais bien que j’ai arrêté de fumer de l’herbe trop tôt et que ma culture hallucinations s’arrête au lapin de pâques et à ses copains. »

Ouais, et l’allemand devait en consommer pas mal de l’herbe pour sembler y croire dur comme fer. Voilà, elle allait devoir affronter la tornade qu’était sa sœur parce qu’un type avait été bercé trop près du mur. Pour le coup, elle lui collerait bien son poing dans la gueule pour se venger d’avance s’il n’y avait pas tous ces flingues.
Cependant, il n’était pas le seul à avoir abusé de la pelouse. Un air halluciné sur le visage, Jaime avait suivi des yeux Madame Marshall qui s’était précipitée vers le journal brandi comme une junkie vers sa drogue.
… elle, elle ne faisait pas qu’aimer les bouquins à moitié.

Après ça, la situation avait continué de s’empirer pour eux.
Si la jeune femme semblait avoir oublié complètement les flingues en se rapprochant du boss comme ça, et on ne comparerait pas avec les provocations de la blonde, c'était peut-être parce qu'elle avait pris l'habitude d'avoir un fiancé pour toujours surveiller ses fesses, du moins les protéger... mais puisqu'ils étaient de réputation perverse.
Et c'est là que les choses étaient devenues compliquées... parce qu'elles ne l'étaient pas tant que ça quelques minutes plutôt de l'avis de Jaime.
L'Atlantide, un allemand malade mental, des flingues, ça passait encore. Mais pas ça. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que le dénommé Marshall ne soit pas tout à fait humain ?
Le coup des lentilles et de l'homme sauvage, ça ne prenait plus avec elle depuis un moment et sa meilleure supposition sur la nature du sujet, ou de l'hostile dans son jargon, c'était que ce bon vieux Marshall était un loup.
Génial.

Donc maintenant, elle était sensée se débarrasser des types armés avec la British Family, livrer un camarade de galère provisoire à la base, et puis rentrer chez elle pour subir le courroux de son aînée ?
Si on comprenait bien que la dernière partie ne soit pas si facile malgré les mensonges à répétitions, on ne voyait pas le soucis avec la seconde.
Pour faire court, elle l'aimait bien ce british là. Du moins, il lui avait fait une bonne impression de base. Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, elle préférait attraper des abrutis que des anglais avec une future femme et un meilleur ami... qu'elle trouvait également sympathique. Et séduisant ?
Ouais... bizarrement. Mais la question n'était pas là.

Aaaah Marshall, il n'aurait pas pu éviter de se trahir ? ça l'aurait bien arrangé niveau dilemme ! Et ça lui aurait éviter de jouer ce faux air d'incompréhension surprise avant d'opter pour le scepticisme de Dana Scully.
Toutefois, est-ce que les choses étaient si compliquées que ça ? Elle venait de le rencontrer, en d'autres termes elle le connaissait à peine, en tout cas pas plus que cette bonne impression qui était peut-être mauvaise pour ce qu'elle en savait. D'accord, elle était pas mal du genre à se fier à son instinct. Mais il pouvait être en panne aujourd'hui et faire son boulot n'avait rien de problématique. Même si on devait le faire en route pour l'Atlantide :

« Oh vous allez vous marier ? Tous mes voeux de bonheur ! »

Ouais on sait, ta gueule ? Ah bah non. Manifestement, le type avait bien trop phasé sur sa connerie pour s'obstiner dans la répétition.
Et si pour le moment elle ne faisait que donner le change pour ne pas laisser apparaître la réflexion intérieure et éveiller tout soupçon, un petit détail avait attiré son attention au point de mettre de côté temporairement le grand questionnement :

« Putain, j'suis dans la merde ! »

Merci Jaime pour cette participation plus qu'utile au débat actuel. Mais si les tourtereaux se passeraient la bague au doigt sous l'oeil approbateur de leur ami qui portait curieusement bien le veston, si tout le monde reprendrait sa petite vie sain et sauf, ce n'était pas son cas.
Sa soeur allait la tuer. C'était sûr.

« C'est trop bête, mon passeport n'est pas à jour ! »

« Tous ensemble veut dire tous ensemble Mademoiselle »

Il la prenait pour une débile Papa Schultz ?

« Et vous avez une idée de combien de temps ça dure un voyage au pays imaginaire ? »

Sûrement assez longtemps pour que son beau-frère décide de s'allier au démon pour la torturer le restant de ses jours... pour le peu qu'il lui restait à vivre.
D'accord, elle dramatisait un peu. Mais sur ce coup-là, ça allait être difficile de trouver un mensonge pour se couvrir, et même Joel ne serait pas de son côté.
Est-ce qu'il allait lancer un avis de recherche ? Pitié, faites que sa soeur ne choisisse pas une photo de ses années danse pour l'affiche.
... à chacun ses inquiétudes comme on dit :

« Aaaah vous les anglais, vous savez comme vous amuser ! »

Au moins, l'animation était bonne.
Revenir en haut Aller en bas
https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t350-jaime-l-parker
Jonathan D. Fawkes
Jonathan D. Fawkes
boo
the casper of your life
avatar : dean o'gorman
messages : 117
état civil : célibataire, une(des) intéressée(s)?
profession : anticaire! ... .. ok, faussaire et invocateur de démons si vous tenez à la vérité
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast EmptyVen 11 Sep - 14:48



a good day starts with a good breakfast
ft. the crazy train girl, the hairy couple & the poor innocent guy


Ou peut-être que si. Malgré le fait que Jon affirmait que l’Atlantide était un mythe et rien d’autre, l’autre meilleure amie de sa vie semblait croire que ce journal était une preuve tangible à son existence. Si Marshall s’enfonçait dans le scepticisme —ne pas chercher, c’était son boulot dans le groupe d’être le méfiant— Joni, de son côté, arborait soudainement une mine un peu plus intéressée. Il faut le dire, combien de fois Roxanne s’était-elle trompée lorsqu’il s’agissait de vieux documents parlant d’un truc impossible à la valeur ô combien substantielle ?
Ouais, vous avez deviné, la réponse c’est jamais ! D’accord, il y avait bien eu cette fois avec la momie… Mais puisqu’il n’était pas là et qu’il ne pouvait que se fier à la parole du loup contre celle de sa dulcinée… cette fois-là était hors concours dans l’esprit du faussaire avare.

« Tu peux me dire pourquoi on a jamais entendu parler de ce journal à la con ? »

Oui, la question visait Marshall. Et, oui, l’interrogé avait arqué un sourcil agressif l’air de dire ‘ne l’encourage pas gros abruti’ et Jonathan expulsa un soupir. Même si la situation n’était pas idéale, la chance de pouvoir se farcir l’Atlantide pouvait être intéressante. Ok, Marsh venait de plomber l’un des seuls avantages qu’ils avaient encore par sa démonstration canine de testostérone, mais il restait une bonne nouvelle. Si tous les malabares d’Heinrich avaient pour consigne de surveiller le loup de près, ils en oublieraient Roxy. Elle était une newbie dans le domaine, peut-être, mais elle savait se défendre —le premier qui disait mieux que lui allait souffrir de ses avocats— et, franchement… qui irait se méfier de la fiancée ? Elle se tenait là, dans sa jolie robe où juste marcher devait prendre un cours d’agilité, et scrutait un bouquin comme si c’était le truc le plus précieux au monde. Bonus, depuis le début elle laissait soin à Marshall d’être l’homme de la situation. Ouais, qui irait se méfier de Roxy ?
… Oui bon, même pas Roxy qui était trop occupée avec le journal d’O’Malley pour songer à un plan d’attaque surprise.
Le véritable avantage dans tout ça ? La pauvre folle du train ne semblait pas avoir remarqué l’apparence peu naturelle des grondements de Marshall. Certes, ça allait être difficile de ne pas la mêler à ce monde obscur lorsqu’on partait à la recherche de l’Atlantide et éviter ainsi un trauma profond… mais hey, elle était déjà folle, un peu plus, un peu moins !

« Tu peux être mon ‘plus un’ si tu veux. »

Vraiment ? Il venait d’inviter une fille qui l’avait frappé par deux fois et avait eu l’intention claire et nette de le violer dans les toilettes d’un bar au mariage de ses meilleurs amis ?
Pourquoi pas ? Elle était définitivement la fille qui lui avait démontrer le plus d’intérêt ces derniers temps ! … pour ne pas dire in forever…

« Ouais d’habitude l’amusement est moins… ‘obligatoire’ que ça. »
« Ne faites pas tant de manières Monsieur Fawkes. Si vous faites ce qui est demandé de vous, tout sera terminé en un rien de temps. »

Ouais, bien sûr. Sauf que juste la traduction du journal pouvait prendre des semaines alors ils n’étaient pas rendus !
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t282-joni-l-anticaire-ok-joni-le-faussaire https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t283-jonathan-d-fawkes
❝ Contenu sponsorisé ❞
MessageSujet: Re: A good day starts with a good breakfast   A good day starts with a good breakfast Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A good day starts with a good breakfast

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what's hiding under your bed ::  :: les archives :: les sujets terminés-