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 some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval

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dustin n. paxton
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MessageSujet: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptyVen 4 Sep - 23:45



   
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or the real thing : janus project approuval

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Et comme au bon vieux temps ça avait été. Le temps, il était relatif ici. Dus arrivait à garder le compte des jours en fonction des repas et des tours de garde, principalement. Autrement, il n’y avait aucun indicateur nulle part du temps qui s’écoulait. En attente de ce fameux quatorze heures, ils avaient joué à Jean dit. Ils avaient également tenté de faire une partie d’échec mentale… qui s’était transformée en partie de poker… puis de black jack… Il faut dire qu’il fallait une sacrée bonne mémoire photographie pour retenir les plans de jeu uniquement dans sa tête. Ce n’était pas donné à tout le monde et il était maintenant de fait reconnu —pour tous les prisonniers de leur section du moins— que Dus et Ty n’appartenaient pas à la catégorie des génies capables de ce prodige.
Puis, apparemment, quatorze heures avait fini par approcher. Lorsque les gardes s’étaient présentés en groupe de huit hommes devant leurs deux cellules, Dus avait arboré un air blasé avant de se lever et d’aller se positionner au milieu de sa prison de verre. Contrairement à Tyler, ce n’était pas son premier déplacement et il connaissait maintenant la routine par cœur. Il ramena ses mains dans son dos et écarta les jambes à la largeur de ses épaules, bien docile. La première fois, il n’avait pas été aussi coopératif et ça s’était terminé de façon trop peu agréable pour avoir envie de recommencer —sauf au moment où il trouverait le moyen de se tirer d’ici, évidemment.
S’ils avaient chacun quatre hommes attitrés, trois entrèrent dans la cellule de Dus. Un devant, un sur le côté, et un derrière pour lui passer des entraves qui n’avaient rien de petites menottes que le rhino aurait pu briser simplement en écartant les bras l’un de l’autre.

Une fois le cargo ‘sécurisé’ —pour le bien des autres autours bien plus que pour le cargo en lui-même— le convoi se mit en route. Si normalement Dus finissait dans une pièce d’examen entouré de blouses blanches qui souhaitaient le disséquer comme une grenouille en cours de biologie, cette fois-ci, il s’agissait d’une salle typique de conférence. Une grande table ronde, des chaises tout autour —où les conviés n’étaient même pas autorisés à s’asseoir de toute manière— et un écran géant qui prenait tout un pan de mur. Face à celui-ci, adossées à l’autre mur, deux filles bien entourées elles aussi. Sûrement les hostiles il ne savait plus trop combien et combien. L’hispano avait l’air chaude comme la braise et l’autre sur le point d’arracher les yeux à tout le monde. Ni une, ni deux, malgré que toutes les oreilles pouvaient entendre dans la pièce, Dus se tourna vers son compagnon de longue date sans la moindre gêne.

« Si c’est un test tordu de reproduction or something, dibs sur la bronzée. »

Il alla jusqu’à lancer un clin d’œil à la demoiselle en question, signe assez évident qu’il ne cherchait surtout pas à être subtil dans son commentaire. En même temps, nous sommes à peu près certain que le terme ‘subtil’ est absolument inconnu du rhino.
À l’écran, peu à peu, apparurent en petits compartiments scindés, divers visages qui observaient tous les quatre détenus comme s’il s’agissait de bêtes de foire.
Il fallut patienter encore un peu —un patron n’est pas un patron s’il n’arrive pas en dernier, n’est-ce pas ? — puis le type en costar de friqué et son acolyte à lunettes rondes arrivèrent. Le grand manitou frappa une fois dans ses mains pour démarrer les hostilités, apparemment ravis de ce qui était sur le point de se produire.

« Messieurs, mesdames, je vous ai convoqué aujourd’hui afin d’autoriser le projet Janus. J’espère que vous avez pris le temps de parcourir les dossiers de nos candidats attentivement puisque j’aimerais aller droit au but. »
« Vous appelez ça des candidats » tonna un homme dans l’écran au milieu à droite. « Je leur confierais même pas mon chien à promener ! »

Dus arqua un sourcil en direction de Ty sans pouvoir se retenir. Ils étaient candidats pour quoi au juste ? Et d’abord… à sa connaissance, personne ne leur avait demandé leur avis.

« Peut-être que vous ne leur faites pas assez confiance pour sortir Fluffy en promenade monsieur le sénateur, mais qui enverrez-vous pour récupérer des informations top-secrètes dans la tanière d’un vampire ? » Le rhino plissa doublement le front. « Nos marines ne font pas le poids contre des êtres surnaturels, même avec l’équipement le plus performant du monde et vous le savez. Il faut combattre le feu par le feu, c’est ce que propose le projet Janus. »
« Qu’est-ce qui vous fait croire qu’ils suivront les ordres ? » questionna une femme à collier de perles d’un certain âge.
« Pour leur liberté, ils feront tout ce qu’on veut » assura le costar ambulant avec toute l’assurance du monde.

Alors là, juste comme ça, ce type avait toute l’attention de Dus. La clé de la sortie elle était peut-être là et c’était pour ça qu’il ne l’avait pas encore trouvée.
   
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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptySam 5 Sep - 17:02


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Pouvait-on se trouver dans une cellule vitrée, propriété de Frankenstein, et jouer à des jeux idiots pour passer le temps ?
Oui on pouvait. Mais il fallait appartenir au Dusty, chose rare à part si on s'appelait Dustin, ou Tyler.
S'il n'était pas inconscient de la situation et s'il se posait pas mal de question sur le futur déroulement des choses, il n'en n'avait en tout cas plus parlé, tout comme son voisin. En fait, l'un comme l'autre ne semblait pas se faire de soucis quant à la suite des évènements. Mais est-ce que la suite était différente quand on se rongeait les ongles, faisait cent fois le tour de sa petite cellule ou se mettait à pleurer comme une fillette ?
Non.
Si les bonnes vieilles habitudes revenaient rapidement, et par ici on entendant manifestement se faire remarquer dans leur bloc, sa fierté était quelque chose qu'il avait toujours gardé. Aussi merdique que la situation puisse être, il fallait savoir garder la classe.
A ce rythme là, et s'ils duraient une semaine, ils seraient les stars du coin.

Une bien faible consolation quand on n'avait pris aucune réservation pour un endroit de ce genre. Et il doutait que les animations du coin redoreraient le blason de l'établissement.
Une partie des réponses était peut-être sur le point de leur être donnée. En tout cas, celles autour de cette fameuse conférence, puisqu'une nouvelle visite s'était présentée à leurs cellules.
Pour parler franchement, il n'invoquerait pas la zen attitude d'un maître Yoda pour expliquer qu'il n'avait même pas tenté quelque chose de stupide, stupidement inutile en tout cas. Qui ne le tenterait pas ? Il doutait que Dus s'était toujours montré si sage au cours de ses 22 jours, et il était encore là. Il aurait peut-être cherché un bon moment, une bonne direction, mais il n'affirmerait pas qu'il n'aurait absolument rien tenté si le doyen du bloc n'était pas arrivé là avant.
Aussi, au "debout" de l'un des types, il s'était exécuté, il avait même été assez gentil pour se tourner ensuite au nouvel ordre. Et si son regard ne dégageait aucune sympathie, il avait finit menotté tout comme son camarade :

« Essaie de faire bonne impression pour le premier jour d'école. »

Avec des menottes, ça allait sans doute être compliqué. Mais puisqu'on avait parlé de jeu idiot, on allait poser une petite devinette. Est-ce que des menottes faisaient plus mauvaise impression qu'un Dusty au naturel ? ça dépend... sa première impression du rhino était plus que bonne dans son cas.
Bref, malgré toute l'ironie de cette question, Dus allait lui prouver combien il était... Dus. ça n'avait pas pris beaucoup de temps d'ailleurs. Il avait suffit qu'ils rentrent dans leur salle de classe à laquelle Tyler avait jeté un regard circulaire. L'écran, les chaises, et bien sûr leurs camarades, les hostiles 27 et 11 sur lesquelles il ne savait que ce qu'on avait bien voulu en dire devant eux plus tôt. Laquelle était le 27, laquelle était le 11, c'était une question pas si compliquée que ça, il suffisait d'éliminer celle qui parlait.

Au final, plutôt que de regarder l'écran ou le mobilier, son regard s'était concentré sur leurs compagnes d'infortune. Et tandis qu'il fixait celle qui donnait plus envie de détourner les yeux tant "sociabilité" était un mot qui se lisait sur son visage, il s'était posé la questin fatidique de ce qu'on attendait d'eux ensemble. Question à laquelle Dus, le héros du jour, avait bien évidemment répondu.
... lentement, Ty avait tourné la tête vers son ami pour le fixer.

« .... »

"c'est ce que tu comprends par faire bonne impression ?" aurait pu se traduire sur son visage.
Est-ce qu'il était plus con que lorsqu'il l'avait quitté ? Ou alors c'était lui qui l'était moins ?
Dus ne connaissait pas le mot "limites" et ne l'avait jamais connu, il ne pouvait pas prétendre que ça l'étonnait. Un véritable charmeur né !

Mais l'heure n'était déjà plus à l'éducation de Dus, et ne l'avait d'ailleurs jamais été, puisque l'écran affichait désormais les visiteurs du zoo. Levant les yeux vers eux, il n'avait quitté leurs visages qu'à l'apparition des deux types de tout à l'heure.
Attentivement, il avait écouté, ne détournant les yeux de l'écran ou du chef de conférence que pour jeter un regard à son ami au mot "candidats". Et oui, la synchronisation du Dusty était belle, la télépathie était quelque chose qu'ils apprendraient avec le temps.
Mais alors que ce mot soulevait plus de questions qu'elle n'en résolvait, les termes sénateur ou marine laissaient clairement entendre qu'il n'existait pas d'association de défense des monstres battus dans le coin. Ils étaient pleinement dans leurs droits et eux, le seul espoir qu'ils avaient c'était que le boss du coin parvienne convaincre les hautes sphères qu'ils avaient une utilité.
Et une utilité pour quoi ? Manifestement pas pour se faire des copains dans leur genre.
La question qu'il aurait pu poser au fur et à mesure de la conversation, et qu'il se garderait de poser, pour le moment, c'était pourquoi eux devraient leur faire confiance de leur côté ?
Sans doute parce qu'ils n'avaient pas tellement le choix. En tout cas pas grand chose à espérer ici :

« Vous êtes inconscient ? Qu'est-ce qui nous dit qu'ils ne menaceront pas la sécurité des civils une fois à l'extérieur ? »
« Elle a raison, ce sont des bêtes assoiffés de sang, on ne peut rien en espérer. »
charmant... ils n'allaient même pas avoir le droit à un nonos ?
« Croyez-moi, ils n'auront aucune envie de prendre le risque de revenir ici. Si l'expérience se passe bien, nous sommes même prêts à leur proposer ce boulot de manière plus officielle et moins contrainte. »
« Vous êtes soit inconscient, soit stupide. »

... c'était compatible d'un côté, mais il ne demanderait pas à cette femme dont la coiffeuse avait foiré la permanente de faire preuve d'intelligence. Le boss semblait plus malin, et déterminé à parvenir à ses fins en revanche.

« Vous m'avez fait confiance en me nommant à ce poste, je vous demande de le faire à nouveau aujourd'hui. Si les choses ne se passent pas comme prévues, et j'en doute, je ferai stopper ce projet immédiatement. »
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ariane l. spencer
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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptyMar 8 Sep - 20:27


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Il était venu devant sa cellule et l’avait regardée droit dans les yeux. Sans sourciller, sans méfiance. Pas comme les autres avaient l’habitude de le faire. Elle avait encore le sourcil droit galleux de sa dernière tentative pour s’échapper. Le type dans son costume probablement couteux demeura en face d’elle un moment. Un long moment. Assez pour qu’un autre à sa place demande ce qu’il venait faire là. Mais pas Ariane. Ari était captive depuis trop longtemps maintenant pour se laisser avoir par une petite joute visuelle comme celle-ci. Elle avait perdu les comptes, mais elle n’avait pas laissé échapper un traitre son depuis qu’ils l’avaient prise. Ce regard perçant n’était rien comparé à ce que les scientifiques lui avaient fait endurer.

« Tu crois que tu arriveras à sortir d’ici en gardant le silence ? »

C’était une introduction différente des autres, Ari devait l’admettre au moins à elle-même à défaut de le faire de vive voix. Rien ne quitta sa bouche, comme à l’habitude, mais quelque chose dans ses yeux avait dû la trahir puisque l’homme eut un sourire en coin.

« Tout à l’heure, des gardes te conduiront à une interview qui pourrait changer ta destinée. Ne t’obstine pas au point de garder le silence à ce moment-là. »

Et c’était tout. Il l’avait laissée pourrir dans son trou un peu plus sans rien d’autre à ajouter. Les mystères, les demi-mots, les cachoteries, elle commençait à en avoir franchement l’habitude ici bas. On ne leur disait jamais rien de plus que ce qu’ils devaient impérativement savoir. Et encore, la plupart du temps, on ne leur disait strictement rien. Sans doute pour ça que, d’instinct, Ariane avait choisi de conserver le silence coûte que coûte.
Puis, il avait suffit d’attendre. Elle était devenue douée pour ça avec le temps. Il suffisait de fermer les yeux et de s’évader de la seule manière qu’il lui était donné d’encore le faire. Elle rêva de la brise fraiche dans ses longs cheveux. De la terre tiède de rosée sous ses pieds. Elle rêvassa qu’elle courrait dans la forêt, l’orée des arbres bloquant le soleil uniquement par endroit, donnant un aspect presque féérique à la scène. Et le rêve devint cauchemar. La sensation d’être poursuivie, traquée comme une proie. Comme un pauvre cerf sans défense. Elle ne se souvenait même plus du monde sans être prisonnière ou chassée.

Ari revint à elle en un sursaut lorsque sa cellule s’ouvrit. Ils étaient six et se positionnèrent tout autour d’elle. Ils lui entravèrent les poignets, mais aussi les chevilles. Seulement les poignets… elle avait déjà pu atteindre le sas de sécurité de l’entrée du département avant d’être rattrapée. Depuis, ils prenaient leurs précautions.
Ils la conduisirent dans une pièce meublée d’une table circulaire. On lui ordonna de se tenir droite et de ne pas bouger. Après cela, une autre escorte arriva, encadrant une autre fille. Comme chez Ari, il y avait quelque chose d’animal chez-elle, mais autre chose également. Quelque chose de… mort. Mais la féline n’aurait su déterminer ce que ça pouvait être. Peu de temps après, deux zigotos, eux aussi escortés, firent leur apparition. Elle avait une irrésistible envie de gronder comme un chat sur le plus large des deux qui l’avait détaillée avec une gourmandise tout sauf déguisée. Lorsqu’il s’épancha davantage sur sa voisine au teint plus foncé, Ari fut satisfaite, elle n’aurait pas à le défigurer, l’autre s’en chargerait à sa guise.
Elle, son regard heurta plutôt celui de l’autre homme qui avait lui aussi le visage abimé. Ses blessures étaient plus fraiches que les siennes et il apparaissait comme le plus déstabilisé du lot. Son flaire aiguisé lui faisait sentir son parfum pas encore complètement annihilé par ces lieux maudits. Il sentait le feuillage vert et ça lui procura un petit tressautement à l’estomac sans qu’elle ne puisse l’empêcher. Elle détourna ses yeux bleus presque par peur qu’il s’en soit aperçu, mais surtout pour se soustraire à cette distraction.

Les choses sérieuses débutèrent avec l’arrivée de ce type en costume qui lui avait à peine dit quelques mots plus tôt. Il était pompeux, mais pas autant que les visages à l’écran. Ceux-là, Ari voulait leur planter ses griffes dans les yeux rien qu’avec la manière qu’ils avaient de la regarder. Comme une chose saccarifiable. Une moins que rien. Et elle s’était jurée il y a longtemps de ne plus laisser quiconque la regarder de cette manière.
À la mention de ‘prendre le risque de revenir’ Ari quitta l’écran de ses yeux meurtriers et sauvages pour les poser de manière plus intéressée sur l’homme en costume.

« Seulement, croyez-moi lorsque je vous dis que si ce projet fonctionne, nous y gagnerons une force de frappe supérieure à tout autre pays. Nous aurons un avantage certain, même sur la Corée du Nord. »
« Cette armée de super-soldats n’est qu’une rumeur. »
« Officiellement, oui. Mais nos renseignements ont une autre version. Ils seraient en passe de réussir à croiser un gène lycanthrope à celui d’hommes et de femmes cancéreux en phase terminale. Le gène les aura guéris instantanément dès qu’ils y arriveront. Et, en compensation de ce ‘miracle’ les sujets seront au service du gouvernement. Si nous voulons être plus rapide qu’eux, nous devons aller plus loin et plus vite. »
« En enrôlant de la racaille pourrie ? »
« Ils ne sont pas artificiellement créés comme chez nos adversaires Coréens —pour la majorité du moins. Ils sont plus forts, plus vifs et possèdent une excellente motivation, celle de sortir d’ici. »
« Et pour ça, ils accepteraient de risquer leur vie ? D’être votre marionnette ? »
« Demandez-leur, Sénateur. » À l’écran, les yeux du type se révulsèrent d’agacement.
« Pourquoi leur demander ? Nous avons tous lu les rapports, non ? L’hostile 34, là, » il souleva un papier sur son bureau, « il a assassiné son père dans un excès de rage incontrôlable. Qu’est-ce qui se produira si ça arrive sur le terrain ? »
« Nous avons l’hostile 21 prévu à cet effet. Nos études tendent à croire qu’il serait à même de résister à la force d’attaque de l’hostile 34. »
« Mais rien n’est sûr ? »
« Non Monsieur, mais pour vérifier, il faut approuver le projet. »
« Et vous pensez que l’autre là… 21, qui a décimé tout un village iranien aura assez de bon sens pour s’interposer et faire le nécessaire ? Ses évaluations psychologiques nous disent qu’il ne ressent aucun remord quant à ce qui c’est passé. Qu’est-ce qui l’empêchera de juste regarder le spectacle avec du pop-corn ? »
« Parce que la règle est simple. Un seul échoue et ils retournent tous dans leur trou. Aucune deuxième chance ne sera accordée. »
« Et ils sont d’accord avec ça ? »

L’homme en costume se tourna à moitié vers eux, leur accordant pour la première fois de l’entretient une véritable attention. Il les dévisagea un à un, terminant avec elle. Il demeura un peu plus longtemps sur Ari, s’attendant à ce qu’elle se décide la première, sans doute. Qu’elle parle enfin, donnant ainsi le feu vert incontesté à son stupide projet. Qu’elle soit la preuve qu’il avait une quelconque influence sur eux, mieux encore, qu’il les manipulait déjà.
Mais apprivoiser un chat sauvage ne se faisait pas si aisément.
Ariane détourna le regard. Elle brûlait d’accepter n’importe quoi qui lui permettrait de sortir d’ici et de sentir à nouveau le vent sur sa peau, mais elle ne serait pas la première à céder, ça non. Elle avait trop d’orgueil pour ça. Elle ne les avait pas laissé s’immiscer dans sa tête, ce n’était pas maintenant qu’elle allait commencer.
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Maya E. Ramirez
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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptyMer 9 Sep - 21:38



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Son plan était parfait. On pouvait même dire grandiose. En tout cas, il exploitait ses talents et il avait un minimum de finesse. Oui, elle le trouvait plutôt pas mal... jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre. A la réflexion, peut-être qu'elle s'était un peu précipitée pour venir délivrée celui qui l'avait aidé à se sortir de cet endroit la première fois. Et maintenant qu'elle se trouvait dans cette cage vitrée, elle trouvait le résultat... grandiose. Allez, il y avait du progrès, ce n'était pas la même... non ? Franchement, elles se ressemblaient toutes. La différence aujourd'hui c'est qu'elle n'avait plus en voisin Raphaël, ce golem costaud qui lui avait été bien utile la première fois et dont elle ne faisait manifestement pas que se servir étant donné que c'était pour lui qu'elle avait tout risqué.
Si au départ, les choses s'étaient déroulées comme elle l'avait espéré, rien n'avait été ensuite. Le soldat sur lequel elle avait jeté son dévolu pour lui voler clés et informations, un dénommé Jared, n'était qu'un idiot qui s'était laissé charmer facilement. En fait, quand il l'avait emmené chez lui, il était même en mode amoureux à lui balancer des mots doux dignes d'un film romantique pourri et ô combien cliché.
Le côté positif de tout ça, c'est qu'elle pouvait repenser à sa gueule quand il avait enfin compris qu'elle ne l'avait pas attaché au lit pour se prêter à un jeu sexuel excitant. Une maigre consolation quand on était déjà passée par cet endroit une fois et qu'on savait exactement ce qui nous attendait.

Elle avait déjà renoué avec ses vieux amis les toubibs auxquels elle semblait avoir manqué. Elle avait été assez cool pour leur laisser du temps à méditer ce qu'ils pourraient bien tester la prochaine fois, et même pas un merci aujourd'hui ! Des ingrats avec lesquels elle n'avait pas cherché à faire la maligne deux jours plus tôt. Elle s'était certes débattue, mais comme une enfant terrifiée par le dentiste, en tout cas suffisamment comme une furie pour rejoindre le pays des rêves, et elle ne qualifierait pas ça de très classe.
Et maintenant qu'elle émergeait en sursaut d'un doux cauchemar qui n'avait pas attendu qu'elle se retrouve ici pour la hanter, elle avait trouvé judicieux de redorer un peu son blason de fierté en emmerdant le premier Jared qui passait par là. Il avait repris un peu d'assurance depuis le soir où elle l'avait laissé attacher à son propre lit, mais lui rappeler l'avait au moins un peu gêné vis à vis de ses collègues qui s'étaient ouvertement moqués de lui avant de reprendre leur route :

« C'est ça, marre toi. En attendant, qui se retrouve dans une jolie petite cage sans... »
« T'es déçu de pas pouvoir m'y rejoindre ? » ce n'était pas tant la phrase qui avait dû faire buguer l'homme dans le soldat. C'était plus une Maya aguicheuse qui avait laissé entrevoir davantage de décolleté. Définitivement, elle avait choisi le bon. C'était ici qu'elle avait merdé... si toutefois il était possible de faire sortir un golem d'un complexe hautement sécurisé « Tu sais, j'aurai pas été si pressée l'autre jour, j'aurai peut-être pu t'apprendre deux, trois trucs. »

Vraiment ?
Non. Définitivement pas son genre ! Mais l'idée avait eu le mérite de faire déglutir cet idiot qui avait mis quelques secondes pour se reprendre avant de se souvenir qu'il était là pour une raison :

« T'étais hors service quand le boss est passé mais sache que t'as un rendez-vous important à 14 heures. »
« Dommage que j'ai pas de montre. »
« On m'a chargé de te conseiller d'être sage. Déconne pas, c'est plutôt une bonne chose qui t'attend. »

Une bonne chose ?
En quoi être ici pouvait être une bonne chose ? Elle doutait qu'on lui annonce sa libération en compagnie de Raphaël. Elle avait arrêté de croire au Père Noël depuis bien longtemps si toutefois elle y avait cru un jour.
Nerveuse, mais également intriguée, elle avait tâché de passer le reste du temps à ne pas se poser des questions inutiles quand les réponses se feraient à 14 heures. Elle n'était pas assez tordue pour se mettre dans la tête de ces gens là.
Mais elle n'avait pu s'empêcher d'y penser malgré toute la naïveté qu'elle n'avait pas pour croire à une réelle bonne nouvelle. Pourtant, quand ils étaient venus la chercher, elle s'était montrée coopérative et avait docilement présenté ses poignets. On l'apprenait vite ici, même quand on voulait leur causer des difficultés, on ne faisait qu’aggraver son cas.
Sortant de sa cellule bien escortée, ses yeux s'étaient posés sur une autre pensionnaire qui l'accompagnait manifestement dans l'expérience d'une bonne nouvelle.
Elles ne s'étaient pas échangées un mot, pas même une expression autre qu'un simple échange de regard analyseur. Ce n'était pas un endroit pour faire amie amie... oui, même si son meilleur ami et allié, elle l'avait rencontré ici... et qu'elle n'avait aucune idée d'où il se trouvait actuellement. Elle ne pouvait qu'espérer qu'il ne lui soit rien arrivé de... définitif.

Sa compagne d'infortune pour aujourd'hui, elle n'avait rien pensé de plus à son sujet qu'elles semblaient avoir manifestement le même âge et un ou deux points communs en plus de celui d'être dans ce magnifique parc d'attractions.
On ne leur avait pas laissé trop le temps de faire connaissance silencieusement, on les avait rapidement emmené dans cette salle où elle avait caché son soulagement. Bonne nouvelle ou pas, elle se sentait toujours mieux quand il n'y avait pas de matériel médical et des blouses blanches.
Et puis, peu de temps après eux, deux types, bien accompagnés également, avaient fait leur entrée. L'un avait ce qu'on pouvait appeler une gueule d'ange. A en juger par son attitude, elle le mettait dans la catégorie des petits nouveaux. Il ne s'imaginait pas à quel point il allait regretter d'avoir mis les pieds à l'endroit où il s'était fait prendre.
Et l'autre... l'autre avait ruiné tout début d'analysé dès l'instant où il avait ouvert la bouche. Arquant un sourcil, Maya l'avait dévisagé. Sérieusement ?

« C'est... mignon. »

Mouais, ce n'était pas exactement le mot qu'on emploierait pour ça mais sentons toute l'ironie. Ironie qui avait précédé un examen plus approfondi du petit plaisantin. Maya n'était pas vraiment du genre timide, on ne s'étonnerait donc pas de la voir jeter un regard de bas en haut à l'homme. Mais pour savoir ce qu'elle pensait de ce qu'elle voyait, il ne faudrait sans doute pas se fier à ce sourire assurée et aux mots qu'elle avait prononcés :

« Mais oublie chéri, tu tiendrais pas jusqu'à la fin du premier round avec moi. »

Pas son genre ? Comme Jared ?
Voyons. Grand, costaud, un manque cruel de bonnes manières, le don d'être con, peu fréquentable... en fait, c'était définitivement son genre. Le syndrome de la stripteaseuse probablement.
Mais aussi plaisante soient les "présentations", et bien que ça n'ait jamais été le moment pour ce genre de débat, celui-ci avait été coupé par l'arrivée du boss et de son toutou. Levant ses yeux vers l'écran, Maya avait regardé chaque tête de... disons ces enfoirés, pour résumer clairement, avec un mépris dans le regard qu'elle n'aurait pas pu dissimuler. Ces gens là ne lui inspireraient jamais rien de bon. Pourtant, la conversation avait pris une tournure positive... en quelque sorte. Une porte de sortie, c'était plutôt une bonne nouvelle... à condition qu'on oublie la haine qu'on éprouvait pour ces gens, en même temps que la méfiance qu'ils nous inspiraient. Qu'elle oublie son frère et le sentiment de lui devoir un maximum d'essais pour leur pourrir l'existence.
... très réussie jusque là. Il était sans doute temps de revoir cette tactique. Bosser pour eux... avec le distingué, l'angelot et celle qu'il ne fallait définitivement pas nourrir à la main à moins qu'on ne veuille se faire mordre ? Ceci dit, les deux autres n'étaient pas plus fréquentables au vu des sympathiques révélations balancées comme le menu du jour sur la table. Et elle n'était sans doute pas mieux.
Et puis ensuite ? Sortir, reprendre sa vie de parfaite stripteaseuse comme si de rien n'était... tout oublier.
Si elle savait qu'ils étaient dans l'attente d'une réponse de l'un d'eux, qu'au moins l'un prenne la parole avant que les autres ne suivent, elle n'avait pas prononcé un mot.

Evidemment qu'elle voulait sortir d'ici !
Ce n'était pas dans sa belle cage vitrée qu'elle vengerait son frère un jour. Ce n'était pas non plus de là qu'elle ferait sortir Raphaël.
Elle pouvait toujours accepter et en profiter pour leur faire payer en entraînant tous ses petits camarades avec elle. Avec ça, c'est sûr qu'elle marquerait des points de popularité tout de suite au sein du groupe !
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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptyJeu 10 Sep - 15:52



   
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Ouais, chaude comme la braise et avec du caractère en plus. Le sourire de Dus ne fit que s’élargir davantage. Il se fit pousser par ses matons pour prendre sa place un peu plus loin, mais ça ne l’empêcha pas de résister le temps d’ajouter :

« Ça reste à prouver trésor. »

Après ça, le sérieux de la situation prit toute la place qui lui revenait de droit et, franchement, Dus aurait préféré en rester sur la discussion avec la bronzée.
Mais l’autre conversation —pouvait-on réellement appeler ça ainsi vu comment les premiers intéressés y étaient impliqués ?— commençait à prendre une tourne très inattendue et très intéressante. Dus n’était pas certain de tout comprendre. Général Costar parlait presque à demi mot et si les gens à l’écran comprenaient tout ce qu’il sous-entendait ce n’était pas tellement le cas du rhino qui, plus d’une fois, avait tourné la tête vers son acolyte nouvellement retrouvé afin de comparer sa version des faits avec la sienne. Ils étaient vraiment en train de leur proposer une sorte de deal où il rêvait ?
À la tête bien partagée de Tyler, c’était vraiment ce qui se produisait. Ça et l’annonce plutôt sans cœur d’un truc que son ami n’aurait probablement pas souhaité être annoncé de cette manière. S’il n’était pas question de sortir de ce trou à rats, probable que Dus aurait dit à ce Sénateur machin-chose ce qu’il pensait de ses manières —et pour que Dus critique des bonnes manières, il fallait le faire, que ce soit dit !
Au lieu de ça, le rhino tourna une fois de plus la tête vers Ty, les sourcils froncés d’interrogation. Il ne regardait pas son ami sous un autre jour, ni de jugement. Il aurait été mal placé pour étant donné sa propre situation que l’autre bouseux n’hésita pas à mettre sur la table tout de suite après. Arrêté sur cette révélation, Dus se détacha du regard de son vieux pote uniquement lorsque le silence pesant commença à se faire de plus en plus lourd. Il lui fallut encore un petit temps de décalage pour analyser ce qu’il avait écouté que d’une oreille distraite avant de re-promener les yeux, cette fois non seulement sur Ty mais également sur les filles.
Vraiment, ils jouaient à ça ? Le silence de plomb. L’entêtement le plus stupide le l’univers, juste là, devant lui ? Peut-être que c’était son passé de soldat ou celui de prisonnier ou celui de fuyard en cavale... Mais être envoyé en mission contre la libération conditionnelle…

« Hell yeah ! Contre de la bouffe et un plumard qui se respecte j’f’rai tout ce que tu veux Général. »

Ledit Général Costar —à défaut de meilleur nom pour le désigné— eut un sourire satisfait. Pour lui, le pire était fait. L’un des quatre venait de faire le premier pas, il suffisait aux autres de l’emboiter ce qui était toujours plus facile selon son expérience.

« Voilà qui est un bon début. »
« Je ne suis toujours pas convaincu. Votre hostile 11, on a rien sur elle. Et 27, elle s’est déjà échappée de votre complexe, non ? En quoi ce sera moins facile dehors ou même pendant une mission ? »
« Parce qu’en plus du reste, nous avons ceci. »

Général Costar sortit ce qui s’apparentait à une gélule d’aspirine de sa poche pour la montrer à l’écran.

« Ceci, mesdames et messieurs est un neuro-transpondeur qui se loge dans le cerveau. C’est absolument indétectable et inviolable. Nous saurons au mètre près où ils se trouvent, en toute circonstance. Et s’ils auraient dans l’idée de violer notre accord, » il se tourna vers ses quatre sujets de laboratoire, « il faut qu’ils sachent que cette petite chose contient suffisamment d’explosif pour transformer leur matière grise en bouille pour les chats. Comme vous pouvez le voir, nous avons pensé à tout. »

Et pour une fois, Sénateur Bouseux ne trouva rien à ajouter, visiblement satisfait de savoir qu’ils se promèneraient tous les quatre avec une bombe dans le crâne. Ça devait être le genre de trucs tordus qui le faisait bander, aller savoir.
En attendant, Général Costard attendait toujours une réponse des trois autres. Une réponse que Dus pris sur lui de précipiter au moins pour Tyler en lui filant un coup de coude dans les côtes et un regard appuyé qui, comme tout le reste de sa personne, était tout sauf subtil.

« Fait pas le con mec, sera pas marrant sans toi. »

Tout seul avec les deux tigresses, si un plan à trois ne le dégoutait pas tellement, il allait quand même finir en chair à pâté avant la fin du mois s’il n’avait pas son grand copain Ty avec lui pour lui servir d’écran de protection. Parce qu’il allait avoir besoin d’un bouclier humain à un moment ou un autre, c’était évident. Toutes ses relations passées avec la gente féminine étaient là pour le prouver hors de tout doute possible.
   
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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptySam 12 Sep - 22:17


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On se serait cru dans un mauvais film de science-fiction. En tout cas, ça ressemblait de plus en plus à un scenario copié du genre et qui n'apportait pas grand chose de neuf à ses prédécesseurs. A ceci près que si les mutants étaient présentés comme les héros de l'histoire en règle générale, ils avaient ici le rôle des monstres qui officiaient en tant que rats de laboratoire et désormais de pions sur un échiquier. Pour ce qui était des protecteurs de la nation, rien de bien neuf. On cachait soigneusement tout aux honnêtes gens et on se lançait dans la course aux découvertes et aux moyens de les exploiter.
La proposition qu'on leur offrait ici avait quelque chose d'alléchant. Il n'était peut être pas là depuis longtemps, mais il doutait qu'il ait envie de s'éterniser dans les parages. Faire équipe avec Dus ne lui posait aucun problème. On pouvait en douter vu le genre du rhino mais Ty était certain de ne jamais regretter de ne pas avoir remis aujourd'hui la confiance passée en question. Après tout, quand ils avaient plongé, ils l'avaient toujours fait à deux. Étrangement, bien souvent avec fierté. Et quand l'un avait dû couvrir l'autre, il l'avait toujours fait sans hésiter une seule seconde.
Pour ce qui était des jeunes femmes, il ne les connaissait pour l'instant que par leurs numéros depuis que la bronzée, comme l'appelait Dus, avait montré le son de sa voix tandis que l'autre avait fait du silence sa meilleure compagnie. Comment l'en critiquer quand la compagnie était si "charmante".

Il en était toujours à se demander s'il y avait un loup quelque part tout en suivant la conversation avec attention quand celle-ci avait tournée sur un sujet qu'il aurait de loin préféré éviter. En fait, il avait bien la ferme attention de ne jamais l'aborder et de se le réserver pour ses dialogues intérieurs si joyeux et ses rêves si charmants.
Malheureusement, c'était sans compter sur la délicatesse de ce sénateur.
Sous l'annonce, ses yeux s'étaient fermés et son poing s'était serré, quelques secondes pas plus, le temps de maudire l'instant et de se reprendre. Du moins en apparence. Le visage dur, fermé à toute expression, il n'avait pas envisagé la possibilité de l'ouvrir pour émettre une quelconque plainte.
S'ils ne l'avaient pas su, ils n'auraient pas tardé à le savoir, il ne s'était pas fait d'illusion plus tôt quand le FBI avait été mentionné. Il ne s'était pas attendu à voir la nouvelle déballée de cette manière et avec des oreilles à l'écoute dont celles de Dus.
Jusqu'ici, ils avaient semblé retrouver et entretenir ce bon vieux don de télépathie. A présent, le regard qu'il évitait de croiser à tout prix était celui de Dus, se bornant à regarder droit devant bien qu'il sente les yeux de son ami tournés vers lui.
Il ne s'attendait pas à aborder ce sujet là avec lui un jour. Même aujourd'hui, maintenant que leurs chemins se rencontraient de nouveau, il ne l'avait pas envisagé. Qu'il sache désormais le mettait mal à l'aise. Et si beaucoup était coutumier de ce sentiment en compagnie du costaud, ça n'avait jamais été son cas.

Pendant qu'il jouait les imperturbables, la conversation avait suivi son cours. Une conversation au cours de laquelle son dirigeant avait tâché de montrer qu'il avait pensé à tout et que rien ne pourrait déraper. Il ne lâchait pas facilement et il était sans aucun doute convaincu d'obtenir gain de cause du côté des types à l'écran, mais aussi du côté des hostiles. En tout cas, Dus n'avait pas hésité plus que ça à se décider et il ne lui donnerait pas tort. Il n'y avait que deux choix. Il suffisait simplement de décider si on préférait la méfiance et la fierté pour une courte vie dans une cage vitrée, ou la promesse d'une possible liberté. Garantie ou non, c'était toujours mieux que rien. Même si on devait bosser pour ces gens avec une bombe dans le crâne. De son côté... disons qu'il était habitué à ce sentiment de pouvoir exploser à tout moment, ça ne lui ferait pas de grand changement s'il acceptait.
Alors qu'est-ce qu'il en empêchait ? Ou du moins pourquoi était-il toujours aussi silencieux que l'hostile 11 ?
Ils n'avaient pas toute la journée et Dus avait été assez bon de lui rappeler en le bousculant un peu. Brièvement, il avait lancé un regard à son ami égal à lui-même avant de les poser sur le big boss. Un soupir plus tard, et il se décidait enfin à user de la parole en prenant une décision qui, à défaut d'être assurément bonne, était probablement celle à choisir par défaut :

« Ok, j'en suis. »
« Excellent ! » et puis il s'était tourné vers les jeunes femmes pour ajouter « Et de votre côté, que décidez-vous ? »

Cette phrase tournée sous la forme d'un choix n'en n'était pas réellement un. Elles devaient le savoir également. Sans doute mieux que lui qui n'était pas dans le coin depuis très longtemps. Disons qu'elle était posée pour la forme sauf si l'une d'elles avait de la fierté au point d'en devenir suicidaire.

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MessageSujet: Re: some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval   some weird reproduction experimental study... or the real thing : janus project approuval EmptyLun 21 Sep - 19:54


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L’opinion que ces gens avaient d’eux ne volait pas bien haut. En fait, même celui qui semblait détenir une certaine estime d’eux… ne devait pas les tenir en grand égard avec cette histoire de micro-bombe prête à leur faire sauter la cervelle à tout moment.
Et le pire n’était pas d’apprendre qu’elle allait ainsi risquer sa vie avec un psychopathe meurtrier qui, visiblement, n’éprouvait aucune gêne à ce que l’on évoque ses ‘exploits’ sur la place publique. Le pire n’était pas non plus de savoir que l’autre avait carrément tué son père sans, apparemment du moins, une raison valable.
Non, le pire, c’était que ces deux types étaient partants pour cette idée complètement folle et surréaliste.
… Bien entendu, le fait d’être coincée dans un complexe secret qui étudiaient les créatures surnaturelles et qu’elle soit précisément un sujet d’étude depuis une quantité incalculable de temps donnait envie de revoir la définition de fou et de surréaliste. Était-ce vraiment cinglé de sauter si vite sur une pareille occasion d’être libre comme le faisait allègrement le gros pervers ? Enfin, libre était, comme le reste, un grand mot à revoir. Mais n’empêche que tout sonnait mieux à l’oreille d’Ari que de retourner dans une cage jusqu’à ce qu’elle ne survive pas à son check-up suivant.
Sans compter qu’elle venait également d’apprendre un fait intéressant. Sa voisine de gauche avait déjà réussi à s’échapper une fois. Comment avait-elle fait pour retomber dans la gueule du loup passait au second plan pour le félin qui voyait un intérêt soudain à ce partenariat. Après tout les autres n’étaient certainement pas là par choix, eux non plus. Et s’ils s’alliaient ?
Ouais… ne soyons pas stupide à ce point-là. Ariane n’était pas de ceux qui se reposaient si facilement sur les autres. C’était le meilleur moyen de se retrouvée leurrer à la fin. Très peu pour elle !

Mais, en attendant, les réponses positives étaient passées de une à deux, avec le coup de pouce presque violent du premier au deuxième. Ils se connaissaient, visiblement. Détail négligeable.
Le patron du projet planta ses yeux perçants dans les siens. Si Ari n’était pas facilement impressionnable, elle n’en était pas moins mal alaise —quoi qu’elle fasse tout pour ne pas le montrer. C’était comme s’il arrivait à l’entendre malgré son silence. Il attendait qu’elle parle, ce qui offrirait sa complète reddition au projet. Un seul problème avec cette attente, la jeune femme était trop fière pour s’avouer vaincu même lorsqu’elle était échec et mat.
Pas un mot ne quitta sa gorge. Elle haussa uniquement les épaules en signe de désinvolture tout en hochant le menton par la positive. Peu importe où ils allaient les fourrer entre deux missions suicide, ce serait toujours mieux que de continuer à pourrir indéfiniment dans une boite en verre.
C’était le meilleur que ce type pouvait obtenir d’elle. Il le savait. Et elle savait qu’il le savait. Elle roula lentement les yeux vers sa voisine pour lui passer l’attention actuelle de toutes les paires de yeux présentes dans la salle comme sur l’écran —où messieurs et dames péteux continuaient de les observer avec condescendance, bien sûr.
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Maya E. Ramirez
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Ou elle pouvait refuser cette proposition et être la débile de l'année. D'accord, quand on prenait en compte le fait qu'une acceptation valait en cadeau de bienvenue une bombe dans la cervelle là où ils auraient pu se contenter d'une belle carte de membre avec promotions sur des entrées à des parcs ou dans des boutiques de chasse et pêche... y'avait de quoi revoir la définition de "débile".
Mais, d'un autre côté, le chemin sans carte de membre originale ne menait pas bien loin. En tout cas, moins loin que celui où elle bossait pour des abrutis, doublés de connards. Et puis, il ne fallait pas non plus oublier la chance qu'elle aurait de bosser avec des gens sympathiques parmi lesquels sa nouvelle meilleure amie, avec laquelle elle entrevoyait déjà de longues conversations en écoutant de la country musique, le rayon de soleil parricide dont le visage n'inspirait que joie et amour à l'heure actuelle et enfin ce gentleman d'une finesse rare et d'une pureté inégalable de par son absence... ce qui laissait à dire vrai une dose réelle de divertissements.

Pourquoi refuser ? Parce qu'elle n'était pas fan de l'idée de "volontairement" accepter ce truc dans son cerveau ?
En matière de volontariat, le refus était pire.
Bien sûr, il restait la fierté ou encore la méfiance pour s'engager vers le choix le moins bon mais l'heure n'était pas à la réflexion en pesant le pour et le contre, pas plus qu'elle n'était aux négociations. Parce que maintenant que sa voisine économe en mots avait donné sa réponse, on n'attendait plus que la sienne.
Aaah ces stripteaseuses, ça s'effeuillait et pourtant ça aimait tant se faire désirer. La preuve était des quelques secondes de plus qu'elle avait pris pour répondre

« Je voudrai surtout pas rater ça, où est-ce qu'on signe ? »

Ouais, ça avait l'air si fun, la party du siècle !
Allez, d'un certain côté, c'est vrai qu'elle ne risquait pas de s'ennuyer.

« Parfait. Voyez, aucune objection quand tout le monde y trouve son compte. »

S'il avait douté un instant que son petit projet soit accepté, il n'en n'avait rien montré en tout cas, il semblait si convaincu de la finalité que ça en donnait presque envie de lui éclater sa tête de fouine contre un mur... ok, pas seulement presque.

« Maintenant que nous sommes tous d'accord et étant tous très occupés, je propose qu'on discute des détails dans la foulée. Je me chargerai de la mise en place et du reste auprès des hostiles. »

D'un geste de la main pour signifier aux soldats qu'ils pouvaient escorter les hostiles à leurs quartiers si luxueux, le boss avait ainsi rendu sa petite réunion plus privée. Quitte à faire tapisserie ceci dit, ils étaient aussi bien dans leurs cages vitrées avec vue sur cages vitrées et Maya était sortie sans faire d'histoires.
Connerie ou pas, ils faisaient désormais partis tous les 4 d'un projet supposé leur apporter les clés de la liberté. C'était une belle opportunité de carrière considérée sous cet angle.
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