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 be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!

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Leonora E. Morris
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MessageSujet: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyVen 11 Sep - 16:54



   
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Les hôpitaux avaient ça de bien, ils étaient peuplés de manière intéressante. Que Shay l’en excuse, Leo avait vit été distraite dans la salle d’attente fourmillant de stress. Se balader dans les blocs opératoires, voilà une visite qui valait le coup d’œil. Si certains d’entrevous songeraient à la traiter de sans-cœur à la vue inébranlable d’un esprit quittant son corps demeuré sur la table… eh bien rappelez-vous qu’elle aussi, elle est morte !

« Hey, salut ! Bienvenue dans les limbes buddy ! »
« Où ? Je m’appelle Buddy ? »
« Laisse tomber, ça finira par venir. »

Il ne fallait pas s’attendre à plus de considération de la part de Leo qui aurait plaint le pauvre nouveau fantôme de devoir passer le reste de l’éternité attifé d’une jaquette d’hôpital. Si elle avait à redire de sa chemise blanche d’homme et de ses minishorts noirs, elle devait au moins se donner un point au niveau du look sexy. C’était quand même mieux que ce truc vert et immonde presque fait en papier, non ?
Définitivement ouais !
Et après son petit passage dans les blocs, l’ectoplasme retourna vers les urgences. Shay avait disparu de la salle d’attente. Leo ne s’en inquiéta pas, pas plus que la rousse avait du s’inquiéter de sa propre disparition. Après tout, elle était un fantôme, qu’est-ce qui pouvait lui arriver de pire que la mort, on vous le demande ! Comme Leo pouvait rejoindre la maison en clignant littéralement des yeux, il n’y avait aucune presse et elle passa de la salle d’attente aux urgences à proprement parler.

Ici, c’était les ligues majeures. Entre les alcolos et les intoxiqués, il y avait les accidents de voiture, et les choses qui rendaient un peu plus perplexe… comme ce type avec une poupée Barbie dans l’anus qui osait balbutier qu’il ne savait pas comment c’était arrivé.

« Ooooooh, please. T’es un gros pervers tordu, ça se voit tout de suite. L’infirmière se force pour ne pas rire de ta gueule, c’est déprimant. »

Et quand l’infirmière en question prit les forceps en main, Leo jugea bon de quitter ce rideau avant de voir quelque chose qui la hanterait jusqu’à la fin de ses jours… et pour un fantôme, ça pouvait s’avérer assez long !
Reculant en travers du rideau, Leo s’attendait à poursuivre sa route sans le moindre obstacle jusqu’à ce qu’elle juge bon de s’arrêter. C’était normalement la procédure pour un esprit, n’est-ce pas ? Il n’y avait aucune barrière, rien de tangible, jamais… sauf aujourd’hui et sauf maintenant.
De l’autre côté de la pièce, son buta contre quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Leo se figea et se retourna, sourcils froncés au maximum —l’avantage de la mort, ce genre de moue ne pouvait pas favoriser les rides. Il y avait un type assis sur un lit, un docteur, une femme furax, un policier et… ce type. Celui qui était apparemment du genre tangible pour les fantômes. Ou alors c’était elle ? Peut-être qu’elle devenait défectueuse…
Pour s’en assurer, elle frappa le policier au visage. Son poing le traversa de bord en bord encore mieux que dans du beurre fondant. De son autre main, elle voulut frapper le type à l’épaule. Même problème de résistance.

« C’est quoi cette merde ?! »
« Tout va bien Monsieur Knight ? »

Évidemment, le policier se demandait pourquoi l’autre bougeait tout seul comme s’il venait de recevoir un coup alors qu’il n’y avait personne dans le mètre d’espace qui les séparait. Personne sauf une fantômette dont l’univers venait d’être révolutionné. Elle ne savait pas d’où il sortait, mais elle pouvait toucher ce type…
   
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Noah C. Knight
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyDim 13 Sep - 22:28



 
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C'était une belle oeuvre, pas sa plus belle, mais une dont il pouvait être fier. Si fier qu'il ne se privait pas pour sourire dès qu'aucun regard ne se trouvait sur lui. En dehors des moments où la fierté du bon travail accompli s'exprimait sur ses lèvres, il affichait un air affligé face au drame passionnel dont il était le témoin. Tout s'était déroulé une heure alors qu'il rentrait de la caserne de pompiers dans laquelle il s'était rendu pour proposer à son meilleur ami de déjeuner avec lui. C'est après un excellent repas qu'il était rentré chez lui dans l'idée de travailler et de pondre une ou deux œuvres d'une perfection indiscutable bien entendu. Et s'il s'agissait bien là d'une œuvre en cours, il ne pensait pas compléter celle-ci dès aujourd'hui. Commencée le matin même en fourrant dans la poche de son voisin le numéro de téléphone d'une certaine Stacy qui avait laissé une marque de rouge à lèvres sur le papier dans un geste plein d'affection.
Evidemment, ce geste lui était destiné à lui et non à son voisin marié à la femme qui se contenait présentement pour ne pas l'étrangler devant un représentant des forces de l'ordre. Il devait bien l'admettre, il avait commencé son œuvre bien avant le matin même. Il est vrai que depuis quelques jours, la moindre occasion était bonne pour guider le couple à la scène finale. Et il admettait également ne rien avoir loupé des disputes dont il était le responsable pour ce couple malheureux qui ne le voyait que comme ce sympathique voisin... si séduisant dans le cas de la femme qui se répétait niveau prétexte pour le croiser.

Bref, mettons un couple avec un homme de la quarantaine passée au compte en banque bien rempli mais au physique passable et une femme d'un âge proche qui dépensait déjà pas mal d'argent dans les crèmes anti-rides, et on obtenait un excellent sujet humain à observer sur le thème de la jalousie.
Quand il était rentré, en même temps que l'homme, il avait vu sa femme sortir en furie et armée d'un vase ying qu'elle lui avait balancé au visage. Aaaah cette jalousie, sentiment humain qui vous faisait perdre tout contrôle au point qu'elle l'avait ensuite bourré de coups tandis qu'il se trouvait au sol.
Evidemment qu'il serait intervenu si la police n'était pas rapidement arrivée, prévenu par un voisin moins joueur que lui. Parce qu'il avait assisté à toute la scène, il se retrouvait désormais près de ce lit d'hôpital où le pauvre homme se faisait recoudre quelques coupures face à une femme toujours autant en colère et à un policier qui préférait lui demander à lui comment les choses s'étaient passées :

« Franchement, je ne comprends pas. Ce sont des gens charmants. J'ai toujours pensé que tout allait bien dans leur couple. Mais vous savez, on ne peut jamais savoir dans le fond. »
« Vous n'avez jamais remarqué de tensions avant ? »
« Des tensions ? Je vais vous en donner moi des tensions ? C'est qui cette Stacy hein ? »
« Mais puisque je te dis que je ne sais pas comment c'est arrivé là ? »

Se penchant vers le policier, Noah avait ajouté sur un ton désolé :

« Il y a toujours une autre femme. »

Le flic, qui avait dû connaître d'autres histoires du genre, avait hoché la tête avant de noter quelque chose sur son calepin. La femme, elle, avait agité le fameux bout de papier sous le nez de son mari. Noah, de son côté, avait voulu enchérir quelque chose mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un l'avait heurté. Jetant un regard de côté, il aurait probablement ouvert la bouche si le quelqu'un n'appartenait pas à la catégorie de personnes décédées. Aussi, il avait semblé ne rien avoir remarqué. Et il avait adopté la même expression d'indifférence quand l'esprit de la demoiselle l'avait frappé à l'épaule. D'un sourire et d'un :

« Oui, tout ça m'a juste un peu chamboulé. »
« Et c'est bien normal ! »

Est-ce qu'il allait tout simplement ignorer le problème de la jolie brune ? Jolie brune, familière dans son cas, à qui il venait de lancer un regard tandis que le flic s'était rapproché de la femme pour l'éloigner de son mari qui en avait déjà assez vu pour aujourd'hui.
Ignorer ce problème serait un peu compliqué quand celui-ci se trouvait en plein test de tangibilité. Raison pour laquelle il lui avait saisi le poignet dans un « Arrête ça. » avant de relever les yeux vers les acteurs de son oeuvre dans un air poli.
Voilà ce qu'on y gagnait à démissionner au lieu de faire son boulot, on se faisait frapper au moment le plus beau de notre oeuvre à laquelle il devait mettre rapidement un terme s'il ne voulait pas passer pour le voisin fou qui parlait tout seul, et il avait saisi sa chance quand la femme avait demandé une nouvelle fois qui était cette Stacy :

« Probablement quelqu'un de plus jeune avec une poitrine refaite. C'est toujours quelqu'un de plus jeune. » secouant la tête, faussement désolé, il avait déclenché l'apothéose avec ses mots suivants « Maintenant que j'y pense, il y a cette jeune femme qui vient le mardi. Je n'y avais jamais fait attention jusqu'à maintenant, mais c'est vrai que vous n'êtes jamais là et qu'elle reste un moment. »

Trois, deux, un... et elle s'était jetée à nouveau sur son mari au grand désespoir du docteur et du policier. Le mari avait beau eu se défendre que c'était sa prof de yoga, ça n'avait fait qu'empirer les choses. Quelle idée de faire du yoga ! C'était considéré comme une activité plutôt féminine chez les humains.
Et ce sourire amusé que plus personne ne voyait avait refait surface peu de temps avant qu'il ne le partage avec l'esprit répondant au nom de Leonora Morris de son vivant pour une courte seconde avant qu'il ne prenne cet air étonné comme si les raisons de ce drame conjugal lui échappait complètement.
 
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Leonora E. Morris
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyMer 30 Sep - 12:43



   
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Arrêter ça ? Arrêter ça ! Mais comment Leo pouvait ne serait-ce que penser à arrêter ce qu’elle était en train de faire alors qu’elle arrivait au miracle de toucher ce gars ? Et il ne faisait pas qu’être tangible, il était apparemment capable de la voir. Assez bien d’ailleurs pour lui faire sa demande en y incluant un contact visuel. Certes, ça, c’était un peu moins miraculeux dans la mesure où Leo avait déjà su trouver un être vivant capable de la voir et avec qui échanger ça et là. Cependant, c’était ici l’apothéose du miracle.
Après avoir testé avec l’homme battu et la femme furibonde, sans oublier une tentative de croche-pied à un enfant en béquille qui passait par-là accompagné d’une infirmière, ses expériences ne concluaient qu’une chose. Le pas normal de cette pièce, ce n’était pas le fantôme, mais bien ce blond qui savait parfaitement ce à quoi il avait affaire —autrement il n’aurait pas tenté d’être discret dans sa tentative de la faire arrêter.

Croisant les bras sur sa poitrine avec insatisfaction, Leo refusait d’obéir en si bon terme. Ne comprenait-il donc pas l’importance capitale de cette découverte ? Sauf si ça n’avait rien d’une découverte pour lui… bien sûr.
Quoi que pour ça, il aurait fallu que Leo ait la décence de s’en soucier.

« Non, mais t’es cinglé ou quoi ?! Laisse tomber Ken et Barbie ce qu’on vit ici est épique ! »

Bien entendu, se servir de son index pour lui poker le creux de la joue à répétition était la définition même d’un grand moment épique qu’on se doit tous de vivre une fois dans sa vie ! … ou dans sa mort.
Si elle était consciente de le déranger pendant qu’il mettait le feu aux poudres entre Ken et Barbie ? Sans doute oui. Mais comme précédemment, il aurait fallu qu’elle s’en soucie.

« T’as un don pour tempérer les situations, c’est clair, amigo. »

Et lui tirer le lobe de l’oreille était sûrement un don chez-elle pour se faire des amis ! Mais pour ce qui était de cette chère Léo, nous vous demanderons d’être compréhensifs —même si elle ne l’était pas elle-même, oui— et de prendre en considération qu’elle n’avait plus beaucoup de contacts sociaux depuis un certain temps.
Puis, au sourire du blond, la bouche de Leo forma un grand O tandis qu’elle le lâchait enfin —ça aurait eu au moins ça de bon— la lucidité la prenant toute entière pendant que les trois autres personnes présentes autour d’eux demeuraient dans le flou. Ou plutôt que le policier devait se jeter sur Barbie pour la séparer d’un Ken à nouveau malmené.

« Mais c’est toi qui a fait ça ! »

Son regard passa du blond tangible à Ken et Barbie puis vice-versa à quelques reprises. Ouais d’un seul coup, ça la frappait. Il avait une tronche de coupable. Le genre avec un plan machiavélique parfaitement exécuté.

« Ooooh alors là chapeau, du grand art. »

L’art allait surtout être visible sur la gueule de Ken que Barbie avait réussi à griffer avec ses faux ongles rose bonbon.
   
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyMer 28 Oct - 22:02



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Lui ? Cinglé ? Probablement. Il existait en tout cas quelques personnes, vivantes comme mortes, pour être d'accord avec l'esprit sexy en chemise. Et toutes ces personnes étaient des personnes sensées, à l'inverse de Noah, l'ancienne faucheuse qui semblait beaucoup se distraire en étudiant les réactions humaines face à des situations dont il était l'instigateur.
Et c'était exactement à cause de ce rôle là qu'il ne laisserait pas Ken et Barbie. Est-ce qu'on demandait à peintre de reposer son pinceau alors qu'il apportait la touche finale à son oeuvre ? Non.
Est-ce qu'on demandait à un guitariste de s'arrêter en plein milieu de son solo au milieu d'une foule en délire ? Non.
Est-ce qu'on demandait à Noah de ne pas observer, aiguiller, le final de son spectacle ? Non plus.
Raison pour laquelle il avait lancé ce regard particulier à la pas si inconnue que ça. Comme si c'était elle qui déraillait, et pas lui. Mais pour comprendre l'intérêt de l'ancienne faucheuse, il aurait fallu qu'elle sache qu'il était un artiste. Et pour comprendre son manque d'enthousiasme face à sa tangibilité, il aurait également fallu qu'elle en sache un peu plus.

L'ignorer entièrement était cependant compliqué. Très compliqué. On ignorait difficilement quelqu'un qui vous poke la joue ou encore vous tire le lobe de l'oreille. C'était comme ignorer un gamin qui voulait un nouveau jouet et n'en démordrait jamais. Le plus simple ? Oui, prêter de l'attention à la personne qui la réclamait. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Il voulait voir la fin de sa pièce et il voulait même la diriger vers une apothéose sonore qui n'avait pas tardée. Il avait déclenché Armageddon. Et la fierté qui se lisait sur son visage à travers un sourire adressé à la dénommée feu Leonora Morris le plaçait directement comme coupable. Même s'il préférait de loin les termes "réalisateur", "génie", ou même "docteur". Ou encore les félicitations. Et voilà comment gagner l'attention d'une ancienne faucheuse un peu spéciale : reconnaître le chef d'oeuvre de l'artiste quand on l'avait devant les yeux :

« Tu sais, j'ai pas fais grand chose ! » pas fait grand chose ? « Il suffit d'un peu d'observation et on arrive à de bons résultats. »

Ah la fausse modestie, le meilleur ami de l'artiste qui ne se souciait visiblement pas de passer pour un pauvre fou maintenant.
Bah... le flic était bien assez occupé maintenant pour prêter attention à ses paroles, si au moins il les entendait et peut-être qu'il n'avait même pas entendu quand Noah avait pris congés, précisant qu'il serait chez lui s'il avait besoin de plus d'informations. En bon travailleur, il ne pouvait se permettre de rester indéfiniment à regarder un couple si charmant se déchirer... quelque chose dans ce goût là.
Mais le couple si charmant quand il était sorti de la salle était devenu :

« Je pense qu'on peut arriver à d'excellents résultats avec les bons ingrédients. Si on commence avec un couple bon pour une télé réalité, c'est le jackpot niveau création. »

Oui, c'était parfaitement ça, il était en train de filer un cours sur comment créer une scène de ménage made in Bagdad dans un hôpital.
S'il avait conscience que Leo avait d'autres questions en tête ? Probablement. Mais en bon vivant, Noah aimait prendre son temps avec les étapes de la vie. Une conversation se démarrait d'une manière cordiale, partager des passions était une bonne option.
... si on pouvait partager le fait d'emmerder les autres toutefois mais, après tout, elle l'avait félicité. Et si une conversation normale pouvait s'axer sur l'organisation d'une rupture. Peut-être qu'il allait avoir de nouveaux voisins avec un bon potentiel... l'idée ne lui déplairait pas, il aimait le changement pour ses études :

« C'est bien d'avoir l'idée d'un final avant de commencer, garder le meilleur pour la fin, la pièce maîtresse, le feu d'artifices. » ... ce n'était très certainement pas une conversation courante quand on parcourait les couloirs d'un hôpital. Le plus courant était venu ensuite quand il lui avait tendu la main d'un « Au fait, moi c'est Noah. »

Enchantée de faire ta connaissance... taré.
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Leonora E. Morris
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyVen 18 Déc - 17:14



   
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Pas grand-chose ? Oui, bien sûr. Il avait définitivement la tête d’un type qui n’avait ‘pas fait grand-chose’ pour donner le résultat que toute la salle des urgences pouvait admirer avec brio. Toutefois, malgré le fait que Leo avait des mystères plus importants à éclaircir, elle ne pouvait s’empêcher de rendre au maitre les félicitions de mises pour sa création.
Lui faire la morale ? Lui dire que c’était mal de se moquer ainsi des pauvres gens faibles à l’esprit facilement influençable ? Si les jedis le faisait, c’est que ça ne devait pas être si terrible que ça. Et, surtout, Leo, dont le sport favori était de terroriser les inconnus au style vestimentaire douteux, ne pouvait pas tellement se permettre de critiquer les bonnes manières d’autrui. Bien au contraire, elle admirait l’œuvre d’un certain œil ravi… quoi le plus important de toute cette histoire demeurait très certainement le fait qu’elle arrivait à toucher ce type !

« Le côté obscure est le plus fun de toute manière, non ? »

Rien de mieux que des références de geek pour bien entamer une conversation entre un fantôme intangible et un type tangible par l’intangible… oui, il y a de quoi filer la migraine. Il serait peut-être préférable que vous avaliez une aspirine avant d’attaquer la suite…

« C’est comme croiser dans la rue quelqu’un qui porte du jeans des pieds à la tête. Franchement, ça mérite juste un accident de tondeuse à gazon ! »

Un grand moment ça aussi. Et probablement que cet homme aurait eu l’acuité mentale pour se fendre la poire avec elle pendant que le voisinage entier était en crise comme si Katrina était de retour.  Franchement, les vivants n’avaient aucun humour. Leo avait dû mourir pour le réaliser !
Enfin… sauf peut-être ce vivant-là. Il l’était, vivant, pas vrai ? Enfin, il respirait. Il était vu et entendu par les autres corps de chair ambulants. Il avait toutes les qualités requises pour appartenir à cette catégorie… à l’exception qu’elle arrivait à le toucher et pas les autres.
Malgré sa maigre expérience d’après vie, Leo pouvait dire que ce n’était pas normal. Fort plaisant, il fallait bien l’admettre —et il était sexy, pour ne rien gâcher à l’affaire—, mais pas très haut dans l’échelle du Normal-O-mètre.

« Hum. Personnellement je suis pas si patiente. »

Croisant les bras pour enfin laisser le blond tranquille, elle observa avec lui ladite apothéose de son œuvre d’art jusqu’à ce qu’il décide qu’il était temps de prendre congé de cette histoire.

« Remarque… c’est pas comme si je manquais de temps devant moi. »

Petite pensée à haute voix qui ne faisait du sens que si on savait qu’elle était un fantôme. Le savait-il seulement ? Son instinct lui donnait envie de répondre oui à cette question. Autrement, il n’aurait pas été si discret à la repousser un peu plus tôt, non ? Simple logique.
… Quoi qu’il n’y avait pas grand-chose de logique dans le fait qu’un type qui aimait faire rompre ses voisins soit capable d’entrer en contact physique avec un ectoplasme…

« Leo. »

Il y eut un instant de silence. Un instant pendant lequel, normalement, la trépassée aurait dû prendre le temps d’évaluer les répercutions de ce qu’elle allait dire ensuite. Sauf que ‘normalement’ ne s’appliquait ni à la situation, ni à Leo en général.

«Dis-moi, Noah, ça t’arrive souvent de te faire rentrer dedans par des fantômes ? »

À quoi bon la subtilité ? C’était l’arme des menteurs et des manipulateurs, pas celle des gens directs qui ne prenaient pas tellement le temps de réfléchir à ce qu’ils disaient.
   
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Noah C. Knight
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyLun 2 Mai - 14:17



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Dans le fond, il était unique responsable de cette « pokerie ». Si aujourd’hui il n’avait pas pu savourer la touche finale de son Art dans le « calme », c’était parce qu’il n’avait pas fait correctement son boulot hier. S’il était resté une faucheuse investie, Mademoiselle Morris se trouverait actuellement à la place qu’elle avait laissée vide dans l’Autre Monde. Est-ce qu’elle lui intenterait un procès pour ça ? Si ce genre de procès était possible, il faudrait sans doute qu’elle fasse la queue comme tout le monde pour attendre son tour de plaintes. Ou elle pouvait attendre que ses « supérieurs » se décident à lui envoyer quelqu’un pour réparer le bordel que la faucheuse qui aurait dû lui accorder le Grand Voyage avait foutu.
Dans le fond, c’était autant leur faute que la sienne. Pourquoi les gens comme lui ne pouvaient pas avoir le droit à une retraite humaine au soleil ?
Probablement parce qu’ils n’étaient pas programmés pour être attirés par ce genre de choses… il supposait que c’était la réponse qu’on fournirait à son argumentaire ridicule s’il avait à le formuler :

« Je n’œuvre pas pour le côté obscure. » des briseurs de couples angéliques ça existait ? Et bah, il nous en apprenait une bonne « Je me définirai plus comme étant du côté animé de la force. » sérieusement, parler de Star Wars dans un hôpital avec un fantôme, ce n’était normal pour personne. Pas même pour lui, et pourtant il avait enchaîné avec un sourire emprunt de fierté « Je suis un artiste. »

Oh pardon Monseigneur Van Gogh de cataloguer ton Art comme démoniaque.
Ce n’était peut-être qu’un détail pour vous, mais pour lui ça voulait dire beaucoup. Il y avait une nette différence qu’il était sans doute le seul à voir. Un peu comme Leo avec laquelle il s’apprêtait à partager un brin de causette dans les couloirs d’un hôpital.

« Pareil pour le jean… sauf que c’est un Art moche qu’on ne devrait imposer à personne. »

N’était-il pas censé s’éclipser ? Laisser une pauvre demoiselle en détresse et morte sans réponses ?
Probable. Mais il demeurait un galant homme… enfin faucheuse. Et il sentait que cette âme en peine avait besoin d’être guidée. Ou alors c’était sa connerie qui parlait... à moins que ce sentiment humain nommé « culpabilité » qu’il n’était pas supposé connaître ait décidé de lui apporter une nouvelle expérience.

« Tu as tort, patience est Mère de toutes les vertus. »

… oui, vraiment très con. Encore plus quand la personne qui vous balançait ce proverbe prenait un air grave de sage en hochant la tête. Après le débat sur Star Wars, il se prenait pour Yoda ou quoi ?
Il aimait bien Yoda. Il était moins séduisant que lui, c’est sûr, mais il partageait quelques points communs.
Non.
Bah si, il avait des répliques cools quand même.
L’heure n’était toutefois plus à la démonstration de sagesse puisque la jolie morte venait de poser la question la plus chère de la conversation. Celle à laquelle il n’avait pas de réponse ou n’était pas supposé en avoir. Avec la délicatesse, et la patience qu’elle n’avait pas, elle était entrée directement dans le vif du sujet. Probablement qu’elle méritait quelques éléments de réponses… ou qu’il répare sa connerie si elle le souhaitait. Elle méritait en tout cas qu’il retrouve son sérieux plus de deux minutes et …

« Le mardi plus souvent que le jeudi bizarrement. Mais des aussi jolies que toi, jamais ! » Il draguait ou c’était juste du baratin pour s’épargner les reproches d’un travail non fait ? « J’suis comme Haley Joel… en plus vieux… et en plus beau ! »

Ouais, il était autant Haley Joel que Yoda….
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptyMar 3 Mai - 16:40



   
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À sa propre référence sur la Force, Leo ne put s’empêcher d’arquer un sourcil d’incertitude. Pas du côté obscure? Il venait quand même de détruire un couple, une vie, deux vies. Peut-être même plus. Avaient-ils des enfants? Peut-être en auraient-ils eu sans l’intervention de cet être en chair et en os —un être en général, peut-être pas 100% humain, son véritable état était encore à définir avec certitude.

« Un Jedi appellerait ça le côté obscure. »

Mais comme il n’y en avait aucun dans le coin, ils pouvaient débattre longtemps sur la véritable direction de Force utilisée par ce briseur de ménage professionnel… occasionnel? Amateur? Non, pas amateur. Cette œuvre-là ne pouvait se qualifier d’amateur. Mais il ne fallait pas le dire trop fort. Les gens ont tendance à se construire une trop haute estime d’eux-mêmes lorsqu’on les complimente trop.
Et, du point de vu de Leo, être un artiste ne signifiait pas qu’on était à l’abri de devenir Sith.

« Ouais, je suis sûre que Vador aussi se considère comme un artiste. Tu sais… »

Elle mima son fameux geste pour étrangler à distance quelqu’un. Et pendant qu’on y est, il faudra un jour nous dire pourquoi faire le geste s’il suffit de la penser pour étouffer quelqu’un… À débattre un autre jour!

« M’en parle pas. Y’a de quoi flinguer la rétine avec ce genre d’accoutrement. L’autre jour j’en ai vu un, il avait le chapeau de cowboy et les bottes assorties en plus! Le monde va mal Noah, c’est moi qui te le dis. »

Oui, évidemment. Un fantôme condamné à errer pour l’éternité sur terre qui croise un type vêtu de jeans des pieds à la tête avec un chapeau et des bottes de cowboys, ça annonce forcément l’Armageddon.
Mais en attendant la fin du monde, il y avait un ectoplasme qui avait peut-être besoin de leçons de patience dans cet hôpital. C’était effectivement ironique qu’un être ayant l’éternité devant lui soit impatient… mais comme pour beaucoup d’autres aspects de sa personnalité, Leo avait trouvé le moyen, dans la mort, de se venger de son vivant.

« Alors j’en ai aucune, pas de pot. »

Le constat agrémenté d’une moue, Leo haussa les épaules sans trop s’en faire avec cette fatalité. Si elle jugeait beaucoup les vivants depuis qu’elle était morte, elle avait au moins appris à ne plus du tout se juger elle-même. Et depuis cette inversion de perspective, elle ne se portait que comme un charme! … enfin, si on ne comptait pas qu’elle avait dû mourir pour en arriver là… évidemment.

« … … Mais on est mercredi, non? »

Pas certaine, il faut bien le dire. Les morts avaient tendance à ne pas garder grandes traces du temps. Sans la routine du métro-boulot-dodo, c’était difficile de bien suivre l’évolution d’une semaine… ou d’un mois… voire même d’une année. C’était l’hiver? Elle ne pouvait même pas l’affirmer avec certitude.

« Ah… moche pour toi, je me suis pétée la gueule dans les escaliers. Pas grand mystère à élaborer ici… sauf peut-être celui de trouver ma tâche innachevée, mais ça, on verra quand je m’emmerderai hein! »

Une claque dans le dos comme des mecs font entre eux? … Ouep. Et qu’il soit noté que Leo avait adoré ce son caractéristique de sa main entrant à toute allure en contact avec le dos de son interlocuteur. C’était un peu comme gagner à la loterie. Ou sauter en parachute. Ou nager avec les dauphins.
Bref, c’était génial et sa tête d’ahurie comblée le traduisait sans mal.
   
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Noah C. Knight
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MessageSujet: Re: be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!   be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there! EmptySam 21 Mai - 14:52



be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!
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Manifestement, à voir la manière dont il avait secoué la tête, il n'était pas tout à fait d'accord avec elle. Quoi ? Lui ? Il faisait partie des gentils ? Gentils, méchants, c'était des termes pour classer les gens quand les catégories étaient un peu trop confuses. Oui, une nouvelle fois, il tenait à sa classification d'artiste. N'était-il pas un gentil pour avoir quitté son travail ? Tout dépendait du point de vue. Par sa faute, la demoiselle avec laquelle il discutait à présent se retrouvait à errer sur Terre. Et au lieu de lui proposer de lui offrir le dernier voyage, il racontait des conneries sans sens précis :

« Peut-être... mais parole de jedi n'est pas vérité pour autant. »

A en juger par son air fier, il était particulièrement content de cette réplique de philosophe que Yoda n'aurait probablement jamais sorti. Mais bon... Yoda... c'était un peu un moine. Tout erreur menait au côté obscur ! Oui, les jedis devaient réellement s'éclater dans la vie quand elle passait si vite. Et c'était celui qui ne connaissait pas la mort à la manière dont elle l'entend qui le pensait. N'avait-il pas beaucoup de temps à rattraper lui qui était un grand amoureux de la vie ?
Peut-être, mais il le gaspillait actuellement à débattre sur un sujet hautement geek et à se dire que Vador n'était qu'un amateur dans le genre. Et surtout pas un artiste d'ailleurs :

« Vador était un psychopathe qui a emmerdé toute une galaxie parce que sa mère et sa femme sont mortes... grosso modo. Moi qui vient de briser un couple, je viens peut-être de sauver le Monde... mais ça, on ne le saura jamais, et c'est grâce à moi ! »

A nouveau ce sourire si fier qui n'avait pas lieu d'être. Ses confrères n'étaient pas très bavards, et qu'il le soit autant était sans doute un miracle dont il pouvait se vanter.
Secouant la tête à la critique de Mademoiselle Morris, il avait adopté ensuite un regard compatissant pour ce que ses yeux devraient endurer pour une éternité un peu trop longue. Il ne pouvait que la comprendre, en plusieurs millénaires, il en avait vu des fautes de goût. Et en fait, les cowboy n'étaient définitivement pas les pires. La mode était définitivement un art abstrait. Il ne saurait dire quel siècle était le pire dans le genre... et il n'avait pas tout vu !

Mais le sujet s'orientait désormais vers ce qui devait le plus intéresser la morte... sans patience. C'était assez rare ce trait de caractère chez un revenant. Des râleurs, il en avait connu beaucoup. Déprimés, il n'en parlait même pas. Et beaucoup était également en colère. Mais impatient... non... en général, ils n'avaient plus grand chose à attendre, c'était un trait de caractère qui disparaissait avec leur dernier souffle.
A la mention de sa tâche inachevée, un sourire était apparu sur les lèvres de l'ancienne faucheuse. Sourire qui avait disparu à la claque qu'elle venait de lui administrer dans le dos. Ok, elle prenait sans doute un peu trop de plaisir à pouvoir le toucher. Est-ce que c'était condamnable ? Probablement que non quand on errait sur Terre dans la solitude la plus complète ... là-dessus, il pouvait se montrer compréhensif :

« Hum... peut-être sauver le monde de toutes ces fautes de goût ? » c'était effectivement une mission importante, mais il n'avait pas développé l'idée, préférant aborder un sujet tout aussi peu sérieux « Si tu veux qu'on s'entende toi et moi, il va falloir arrêter de faire ça .... » oui, parce que se faire frapper dans le dos... forcément, ça le faisait passer pour un fou aux yeux de la société dans laquelle il essayait de s'intégrer... ok, techniquement, parler dans le vide aussi « Je sais que c'est tentant de me toucher mais tu dois apprendre à contrôler tes ardeurs ! » On l'avait compris, il se savait séduisant mais le souligner était bien inutile « Alors... qu'est-ce que tu penses de tout ça ? La mort et ce genre de conneries... »

Est-ce qu'il cherchait à se culpabiliser ?
Qu'est-ce qu'il y pouvait... il avait ce petit côté masochiste !
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be careful when you take a walk down the hospital, there's just freaks in there!

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