Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyLun 7 Oct - 14:07



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

Il est difficile de savoir quand notre vie prendra un détour complètement inattendu. On a beau avoir des années et des années -- celles qui se comptent par centaines -- d’expérience, ces choses ne se prévoient pas. Autrement, Lip aurait tout fait en son pouvoir pour empêcher que ça se produise. S’il y avait bien une chose qu’il ne voulait pas, c’était ça. Mais comme ce qui va suivre fait partie des improbabilités imprévisibles de ce monde, il était là dans son bar dans un tournoi féroce de fléchettes avec un démon à la peau verte tachetée de rouge, un Gurthanis si la mémoire de Lip ne lui faisait pas défaut, mais ce n’était pas comme si c’était important. L’important, c’était qu’il était en train de lui faire regretter sa mère qui avait pour habitude de dévorer toute sa portée excepté celui qui apparaissait le plus fort. Ouais, c’est à se demander comment celui-là aura survécu au repas, mais n’entrons pas trop dans les sujets qui fâchent.
Ceci pour dire que Philip ne se doutait pas le moins du monde de ce qui était sur le point de lui tomber dessus, ou plutôt de qui entrerait bientôt dans son bar. Il buvait sa bière et lançait ses fléchettes de la main gauche autant que de la droite, de dos ou de par-dessous sa jambe juste pour bien mettre la pâtée à celui qui s’était appelé “champion des fléchettes.” Celui-ci aura appris deux choses cette nuit. La première, qu’il n’était clairement pas le champion qu’il pensait. La seconde, qu’il ne fallait pas essayer de battre un homme de 948 ans à un jeu d’adresse lorsque celui-ci avait beaucoup trop de temps libre depuis plusieurs mois!

S’esclaffant devant sa victoire irréfutable, Lip alla derrière le comptoir pour s’emparer de la chope du gagnant. Le bon côté de posséder la place, ne pas avoir besoin d’attendre après qui que ce soit, ainsi que le loisir de faire absolument tout ce qu’on veut. Se versant sa bière avec une incroyable bonne humeur, le gardien de l’équilibre n’était pas mécontent ce soir. Même que la nuit s’annonçait comme étant très prometteuse! Il y avait du monde, l’ambiance était bonne et ne laissait présager aucune bagarre pour une moquerie sur les pustules de l’un et les trois bras d’un autre. Oui, ce serait une bonne nuit!

« Hey! Hey, tes muqueuses t’évites de les répandre sur le sol si tu veux pas que je te fasse passer la serpillère! »

À condition que celui-là ne dégueulasse pas tout derrière lui, mais ça pouvait être pire. Si c’était l’unique chose qui allait de travers ce soir, ce serait encore une excellente nuit. Achevant de se verser l’alcool, Lip papota quelques instants avec sa barmaid pour ensuite aller s’asseoir à sa petite table ronde fétiche, celle qui donnait vue sur absolument toute la pièce et d’où on ne manquait strictement rien de ce qui pouvait se produire. Si une puissance supérieure veillait sur lui -- ou se servait de lui comme instrument, au choix -- elle aurait peut-être dû lui dire de ne pas regarder la porte ce soir-là. Être gentille, cette puissance supérieure aurait peut-être même mieux fait de lui conseiller de ne pas être présent dans le bar du tout de la semaine juste pour être sûr! Mais les puissances supérieures ne faisaient jamais ça. Elles se contentaient de vous sommer au besoin, jamais elles ne vous rendraient service, jamais…
Car ce fut à ce moment qu’elle entra. À ce moment qu’il vit son visage et que tout son être se paralysa de stupeur, mais surtout d’incompréhension. C’était impossible. Elle ne pouvait pas être là. Elle était morte depuis deux cents ans. Il l’avait tuée de ses propres mains. Elle ne pouvait tout simplement pas être là et entrer dans son bar comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Elle ne le pouvait tout simplement pas!
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyLun 7 Oct - 20:40



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip


« Madame Andrews ? J'ai votre colis. Vous pouvez passer le prendre maintenant ? J'aimerai bien m'en débarrasser rapidement. »

Le portable de sa grand-mère contre son oreille, Charlie n'avait pas eu le temps de regretter sa curiosité. Oui, c'était un vilain défaut. Mais c'était un encore plus vilain défaut que de mentir et de faire des mystères à sa petite fille non ? Alors, elle ne se défendrait pas en plaidant qu'elle avait voulu faire taire ce portable qui n'arrêtait pas de sonner. Non, elle n'ajouterait pas que sa grand-mère n'avait pas prêté attention aux mots de sa petite fille pour lui signifier qu'il serait peut être bon de lâcher un peu la gym devant la télévision pour prendre le temps de décrocher. Le besoin de justifier, elle ne le ressentait que très rarement et elle ne comptait pas commencer ce soir alors qu'elle avait peut être une chance d'apprendre quelque chose qui éluciderait l'un des nombreux mystères qui planaient autour de Marlene Andrews.

« Bien sûr. Rappelez moi juste où on avait décidé de se rencontrer ? »

Il aurait pu tiquer. Reconnaître sa voix ou s'étonner du peu de mémoire de Marlene, mais il ne l'avait pas fait. Compréhensible. Marlene était excentrique et manquait de mémoire sur pas mal de sujets... même des sérieux. Qu'elle le fasse exprès ou non.
L'homme lui avait rappelé le nom de l'Artemis. Elle avait tenté une fois de plus l'échec en lui demandant l'adresse... et il n'avait pas tiqué non plus. Si bien que, quelques minutes plus tard, elle prenait sac et veste pour sortir du domaine familiale. Sa grand-mère, concentrée dans ses étirements, n'avait pas prêté attention à son départ. Plutôt une chance. Charlie n'était revenue que depuis quelques jours et la plus âgée des Andrews se plaignait régulièrement de ses sorties.
Choisissant de ne pas tenter sa chance plus que ça, elle n'avait pas mis longtemps à démarrer l'énorme 4x4 de sa grand-mère, la sienne étant condamnée à la mort sur le trottoir depuis qu'elle était arrivée ici. Prenant donc la direction supposée du bar au volant du monstre que sa grand mère avait égratigné plus d'une fois, elle n'avait pas mis longtemps à arriver dans le centre vu l'heure avancée.

Et si l'homme avait déjà vu Marlene ?
Honnêtement, elle y penserait une fois le moment venu. Ce colis, il lui fallait. Elle improviserait le moment venu pour l'embrouiller si c'était nécessaire.
Elle avait perdu du temps à tourner en rond avant de finalement se trouver une place pas trop loin pour décider de faire le reste à pied. Reculé, dissimulé, elle n'allait pas tardé à comprendre pourquoi ce bar n'était pas simple à trouver. Le videur à l'entrée n'avait fait que rendre l'Artemis encore plus étrange quand il l'avait stoppé net à l'entrée avant de... il venait de la renifler ou c'était juste une impression ? L'odeur devait être bonne puisqu'il s'était ensuite écarté pour la laisser passer. Sans se faire prier, Charlotte était entrée non sans tourner la tête une dernière fois sur le videur.
Si elle avait été une habituée des lieux, elle aurait su que les propriétaires avaient eu la judicieuse idée d'embaucher un démon capable de détecter le surnaturel mieux que personne. Mais elle ne l'était pas, comme pouvait en témoigner sa surprise dès son entrée dans le bar.
C'était un type avec des cornes qui venait de lui passer devant ? Ou alors c'était Halloween tous les jours dans le coin ? Et est-ce que la femme occupée à descendre sa bouteille de bières avait trouvé que le fond de teint bleu était à la mode ? Peu de chances....
Si elle n'avait pas été sorcière et consciente de l'être, si elle n'avait pas été du genre à sans cesse vouloir prouver qu'elle n'avait pas froid aux yeux, Charlotte se serait probablement crue bonne pour l'asile ou aurait décidé de rebrousser chemin sans avoir mis le main sur ce colis. Mais ici, mis à part son air médusé, elle avait pensé que Marlene Andrews avait des relations pour le moins... bizarres. Elle pouvait bien faire la morale....

Jamais elle n'aurait pensé tomber sur un endroit comme ça à la Nouvelle-Orléans et elle s'était demandée depuis combien de temps ce lieu avait ouvert.
Parcourant rapidement la salle du regard, elle avait oublié pour un temps la raison de sa venue ici. Quand ça lui était revenue, elle avait poussé un juron intérieurement. Voilà qui rendait plus difficile le repérage de l'homme en contact avec Marlene, si toutefois c'était un homme. A peu près tout le monde ici avait l'air suspect.
...
Ou dans ce cas présent, c'était peut être elle qui avait l'air suspecte finalement. Tâchant d'aborder un air plus décontracté, elle avait fait quelques pas dans le bar, lançant quelques regards pour tenter vainement de mettre la main sur son "homme".
Et puis, elle l'avait vu... lui. Si son regard était d'abord passé, il était revenu rapidement sur ce visage familier qu'elle n'avait pourtant jamais réellement croisé.
Elle s'était stoppée, en plein milieu du bar. Troublée, elle ne saurait dire exactement combien de temps elle était restée comme ça, ni ce qui l'avait poussé à se diriger vers lui. A vrai dire, ce n'est qu'une fois à ses côtés qu'elle s'était rendue compte de ce geste stupide... geste qu'elle avait probablement accompli pour dissiper l'hallucination. Mais à présent, elle se tenait là, près de lui... et elle le voyait pourtant toujours aussi clairement.

« Bonsoir. »

Sur le coup, elle n'avait rien trouvé de mieux à dire. De quelques pas et d'un mot, elle était probablement devenue la folle ou l'allumeuse qui se pointait comme ça, sans motif apparent.
Et puis... l'excuse était venue d'elle-même, comme une illumination.

« C'est très malpoli de fixer les gens. »

De la bouche de celle qui en avait fait de même, c'était vraiment malin. Encore plus dans ce genre d'endroit. Elle trouverait probablement le moyen de dire qu'il avait commencé s'il le lui faisait remarquer.
Pour le moment, elle avait tenté de masquer un trouble apparent. Intérieurement, la seule question qui lui venait était « Est-ce que je suis en train de rêver ? ». C'était impossible autrement... elle ne pouvait pas se tenir devant lui si elle était réveillée.

Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyMar 8 Oct - 15:39



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

Elle était là. Bien là. Elle ne disparaissait pas quand il fermait très fort les yeux et elle semblait être visible des clients également, certains laissant courir leurs yeux de gros pervers sur elle comme s’il s’agissait d’un morceau de viande… … ouais bon, techniquement, sans doute que quelques-uns pensaient littéralement qu’elle était un morceau de viande, mais la violence était proscrite ici! … à l’exception des bonnes vieilles batailles de taverne, mais l’ambiance perdrait de son charme si Lip n’en serait pas une mettre un peu d’action de temps en temps! Enfin bref, revenons-en au plus important, à elle. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Comment était-elle arrivée là? Comment diantre tout ceci était même possible? Elle était morte! Et il en était plus que certain puisqu’il avait pris soin de l’envoyer chez les morts de ses propres mains!

Il revoyait encore cet éclat dans ses yeux, celui de la douleur. Une douleur bien plus dévastatrice que celle de la lame qu’il venait de planter dans son estomac, la douleur de la trahison. Il entendait encore sa voix, défaite par cette douleur. Pourquoi.
Parce qu’il était stupide peut-être. Pourquoi faire primer la mission encore et toujours après tout ce temps? Et la retraite, c’était pour quand? Les Pouvoirs qui Sont n’avaient qu’à pondre une nouvelle prophétie avec de nouveaux gardiens! Ou peut-être que son frère pouvait gérer tout seul. Il l’avait bien fait pendant cinq cents ans lui! Alors pourquoi l’avait-il fait?
Parce que c’était comme ça. Parce que malgré les belles façons et les discours d’un je-m’en-foutisme plus que convainquant, il se souciait du sort du monde. C’était ancré en lui comme la couleur de ses yeux, de ses cheveux ou son goût pour la lubricité. Il en avait quelque chose à faire et le sang de tueuse qui coulait dans ses veines choisirait toujours le monde au dépend d’une seule personne…
Oui, c’était une vie de merde! Il n’y avait pas de quoi l’envier.

Et elle était là, devant lui, à quelques mètres à peine. Il pouvait se lever, lui parler, la toucher même s’il le voulait, elle était juste là. Mais lui parler, pour lui dire quoi? Salut, ça fait un bail! Ridicule. Malgré la bonne gorgée de bière qu’il venait de prendre, sa bouche était incroyablement sèche.
Il était incapable de détacher son regard d’elle. Elle l’avait vu, ses yeux avaient coulé sur lui comme sur tous les autres. Le coeur de Lip s’était froissé. Puis, ses yeux étaient revenus sur lui, le fixant à leur tour. Et ils se fixèrent comme ça combien de temps? Dur à dire du point de vue de Lip qui se demandait encore encore s’il était au beau milieu d’un rêve ou s’il s’agissait d’une sorte d’hallucination. Il était peut-être victime d’un sortilège. Il n’y avait qu’une seule personne en vie qui pouvait lui faire ça et Zach n’était pas cruel à ce point… du moins pas avec son grand frère.

Si déjà le gardien de l’équilibre n’en menait pas large alors qu’ils se dévisageaient sans broncher, ce fut encore pire lorsqu’elle osa s’approcher pour venir le rejoindre. Debout, face à lui, elle le salua. Sa gorge s’assécha encore plus.

« Je suis pas le seul à fixer que je sache. »

Le naturel finissait toujours par revenir au galop. Mais tout de suite il se traita intérieurement d’imbécile. C’était tout ce qu’il trouvait à dire après deux cents ans? Après l’avoir tuée? Ouais bon, techniquement, elle n’était pas mieux niveau première phrase de retrouvailles, mais tout de même. Ça manquait de quelque chose… d’amabilité pour commencer!

« Tu... hum… » il s’éclaircit la gorge, « tu veux un verre? »

Un verre. Il lui offrait un verre! De quoi vouloir se faire foudroyer sur place immédiatement! Si mourir de honte était chose possible, Lip n’allait pas tarder à expérimenter la chose.
Mais n’importe quoi, tout était bon pour la retenir. Une heure, une minute, une seconde. Tout ce qu’il fallait pour qu’elle reste là devant lui et qu’il puisse la regarder encore un peu…
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyMar 8 Oct - 20:03



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip


Et maintenant ?
Elle n'en n'avait pas la moindre idée. En fait, elle ne savait même pas comment elle en était venue à se rapprocher si simplement, presque comme si elle allait lui sortir de but en blanc qu'elle avait rêvé de lui la nuit dernière et que ce n'était pas la première fois. Mais elle se trouvait là, et les mots lui manquaient. Oui, elle était plutôt du genre directe... dépendant des cas. Ici, elle ne se voyait pas passer pour la bizarre du coin, malgré la population du bar, en lui sortant une réplique qu'on aurait pu entendre dans un film à l'eau de rose ou quelque chose du genre.
Incapable de détourner ses yeux des siens, elle s'était attendue à se réveiller d'un instant à l'autre ou à se rendre compte que ce n'était qu'une hallucination. ça aurait été moins bizarre. Il n'était qu'un rêve. Qu'un rêve étrange et familier. Et pourtant, il était toujours bien là et elle avait presque l'impression que c'était normal. A force de rêver de lui, c'était presque comme rencontrer quelqu'un qui faisait partie de votre vie. Étrange sans l'être réellement.

« C'est vrai... mais ça passe mieux venant de moi. »

Parce qu'elle était une fille et que c'était toujours l'homme qui passait pour un pervers dans ce genre de situation ?

« J'ai l'air plus innocente. »

Bien sûr.
Mais au moins, elle ne restait pas complètement muette face à la situation. Pas complètement. Une Charlie Andrews aurait déjà trouvé davantage à dire. Une Charlie Andrews aurait pris les rennes depuis bien longtemps. Elle aurait mené la conversation d'une main de maître et lui aurait peut être même fait du rentre dedans. Allez savoir. Faut dire que niveau rêve, elle avait plutôt bon goût.
Pourtant, si elle avait des chances de passer pour une sorte de folle, il n'était pas mieux dans son genre. Il était soit direct et tentait sa chance avec toute femelle répondant à son regard, soit il payait des verres facilement, soit... non, la dernière option, elle ne pouvait y penser. Ce n'était qu'un rêve, ils ne se connaissaient pas, c'était strictement impossible. Si elle avait ce sentiment de son côté, c'était parce qu'il avait élu domicile dans son sommeil.
...
Et le fait qu'il soit réel et se tienne à présent devant elle ?
Elle ne se l'expliquait pas. Pour l'instant, elle était de toute manière trop troublée pour en venir à une explication logique. Un truc de sorcière ? Elle était plutôt du genre télékinésie que du genre rêves prémonitoires.

« Pourquoi pas. »

Faire demi-tour et chercher ce pourquoi elle était venue ici, elle en serait incapable maintenant. Ses pensées reviendraient immédiatement vers lui. L'un des nombreux mystères de Marlene attendrait... ce mystère là l'intriguait davantage. Alors, elle avait posé son sac et avait tiré une chaise pour s'asseoir en face de lui, s'accoudant à la table et le dévisageant à nouveau comme si les réponses aux questions qui pouvaient se bousculer dans son esprit allaient apparaître miraculeusement.
Elle n'avait d'abord rien dit. Oui, elle avait du bagou. Mais, dans ce genre de cas, il était difficile de ne pas devenir muette. Elle s'était perdue quelques secondes de plus dans ce regard familier avant de finalement penser à dire quelque chose. La pensée n'amenait toutefois pas la phrase magique. Lui demander si elle le connaissait... ça passerait pour la réplique trop classique de dragueur. Lui dire qu'elle rêvait de lui depuis un moment ? Au secours !

« C'est un bar plutôt... »

Quoi ? Spécial ? Étrange ? Mal fréquenté ? Cornu ? Poilu ?
Pitié, elle n'allait pas se mettre à parler de la pluie et du beau temps après ça ?

« ... je t'ai déjà vu ? »

Tant pis, elle n'y tenait plus. Qu'importe l'image !
Oui, la réponse à sa question était « dans ses rêves »... mais maintenant qu'elle le voyait là, il devait y avoir plus. Et puis, ce regard qu'ils avaient échangé. Ils étaient deux à se fixer et bien qu'elle soit du genre confiante en ses charmes, elle doutait que ça se résume à du manque de discrétion d'un dragueur ou quelque chose dans ce goût là. Il devait y avoir plus... ou alors, elle l'espérait tout simplement.

Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyJeu 10 Oct - 1:24



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

Un immortel pouvait-il trépasser du manque de souffle? Lip avait l’impression de retenir le sien depuis de longues minutes maintenant. Comme si le moindre geste, même un battement de coeur, la ferait s’évanouir aussi surement que cette apparition était venue dans son bar. Perdu entre la joie, la mélancolie, la béatitude, le remord, la tête lui tournait soudainement, mais de manière à la fois agréable et désagréable. Comme le vertige lorsqu’on tombe, mais sans la chute fatale des derniers mètres. Suspendu quelque part dans le temps, comme cet instant, Philip venait de faire un bon de deux cents ans en arrière. Il s’était souvent demandé ce que ça lui ferait de la ravoir en face de lui. Maintenant qu’elle s’y trouvait, rien. Juste rien n’arrivait à se former, à se ressentir vraiment, à se dire. Tout c’était évanoui pour ne laisser place qu’à elle toute entière.

« Tssss, et après ça prône l’égalité des sexes. »

Un sourire perça. Le sourire d’un vieil ami pour une connaissance qu’on avait pas vu depuis longtemps. C’était étrange. C’était son visage, c’était son corps, sa stature, sa voix… mais pas sa posture, ni ce petit culot un peu joueur et charmeur tout à la fois. Elle ne se serait jamais permis un tel comportement autrefois. Mais que dit-on? Autre temps, autres moeurs. Philip avait suffisamment vécu pour savoir que le comportement humain était aussi changeant que la marée.
Et si ce n’était pas elle? Comment ça ne pouvait pas l’être? C’était elle, de la pointe des cheveux au bout des orteils. Il n’avait pas vu son visage en deux cents ans, mais il se souvenait, ô il se souvenait parfaitement. C’était elle. Personne ne se ressemblait à ce point à travers les âges, personne. Autrement il aurait déjà observé le phénomène, au moins une fois, quelque part, n’importe où. Non, c’était elle, forcément, obligatoirement. Ce devait être elle.
Ou alors il devenait fou. Et si c’était ça la folie, il voulait bien plaider aliéné tout de suite.

Elle accepta son offre et il y eut cette chaleur dans son poitrail. Cette maudite chaleur qui ne s’était pas fait sentir depuis des décennies. Une chaleur qu’il croyait oubliée, effacée, impossible à ressentir de nouveau après ce qu’il lui avait fait. C’était sa punition, son purgatoire. Ne plus ressentir cette douce chaleur. Il l’avait accepté au fil du temps, ce n’était qu’un fardeau de plus sur les épaules d’un homme qui portait celui du monde depuis belle lurette. Mais voilà qu’elle revenait, cette chaleur, en même temps qu’elle.

« Bien. »

Il avait sourit à nouveau. Un sourire nostalgique, scintillant d’un brin d’espoir réalisé. Elle resterait là où il pouvait la voir encore un peu.
Et il se leva! D’un coup, comme ça. Pourquoi? Pour aller lui chercher un verre, pour quoi d’autre! Pour respirer, peut-être. Il sentit son souffle revenir une fois derrière le comptoir sa barmaid extra-lucide gagnait sa pitance. Il lui arracha le verre de scotch qu’elle amenait à un client et le but cul sec.

« Hey! »
« Une urgence, offre-lui le prochain. »
« Est-ce que ça va, tu… »
« Haha non, t’entres pas là-dans ma p’tite ou t’es virée! » la coupa-t-il direct en tapotant sa tempe.

Il n’aimait pas que la demoiselle, sensible aux émotions et pensées des autres, trifouille dans son crâne d’ordinaire, mais ce soir plus que tous les autres. Elle allait le prendre pour un fou, si ce n’est pire, elle appellerait Zach. Tout mais pas Zach. S’il pouvait tenir son frère loin de cette histoire aussi longtemps que possible, ce serait déjà ça de bien.
Une bouteille de vodka, deux verres à shooter et une bière attrapés plus tard, Lip retournait à sa table de prédilection. Elle était toujours là. Elle était bien réelle, tangible en tout cas, c’était une évidence.  Comment était-ce possible bon Dieu?!

Il s’assit, ses gestes un peu brusques manquant de coordination faisaient transgresser son état d’esprit actuel, posa la bière et un shooter devant elle, l’autre devant lui, il servit la vodka et trinqua dans le vide entre eux.

« À la tienne! »

C’était ça sa solution? Détendre ce moment incroyablement tendu dans l’alcool?
Quoi, c’était un moyen comme un autre, pas vrai?

Le souffle lui manqua de nouveau un instant plus tard. S’ils s’étaient déjà vus? Il lui apparaissait comme familier donc. La réincarnation existait-elle? Bizarrement, il ne s’était jamais posé la question avant aujourd’hui.
Son regard s’attendrit et il le laissa à loisir courir sur son doux visage.

« Dans une autre vie, peut-être. »

Cliché? Digne d’un mauvais film à l’eau de rose? Peut-être oui, mais il n’était peut-être pas si loin de la vérité qu’il n’y paraissait.

« J’m’appelle Philip. »
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyJeu 10 Oct - 15:26



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip


« Pas du tout. Je suis bien consciente que les femmes sont supérieures. »

Allons sortir une banderole et allons militer dans la rue. En attendant, elle n’avait pas l’air si supérieure que ça. L’attitude y était, la confiance… elle tentait bien de la mettre. Mais dans le fond, elle aurait voulu être plus troublée qu’elle n’en n’aurait pas été capable. C’était comme lui demander d’arrêter l’homme en face duquel elle était assise… juste impossible.
Ce sourire qu’il lui avait adressé. Elle l’avait déjà vu. Ses yeux dans lesquels elle était plongée… elle s’y était déjà perdue plus d’une fois. Qu’importe la manière dont elle choisissait de passer ses journées, elle n’avait pas d’emprise sur ses nuits et sur ses rêves. Il revenait toujours, comme une obsession. Et déjà de cette manière, c’était curieux. Combien de gens rêvaient plusieurs fois d’une personne dont il n’avait pu que s’imaginer les traits ? Sûrement peu. Combien se souvenaient parfaitement des traits de l’inconnu à leur réveil ? Le chiffre était sûrement ressemblant à zéro. On oubliait ses rêves régulièrement, il arrivait qu’on parvienne à s’en souvenir, mais les choses ou les personnes que notre conscience ne connaissait pas comme réelles étaient toujours chassées dans un coin bien reculé du cerveau.
Cet homme là, ses traits là, elle s’en souvenait toujours parfaitement au réveil. Et si elle avait voulu l’oublier, elle en aurait été incapable quand il revenait la nuit suivante.
N’importe qui à sa place serait troublé !

Elle avait accepté le verre et il s’était levé.
Normalement, la Charlie dans un bar n’y aurait pas prêté attention plus que ça. Parce que la Charlie dans un bar avait le pouvoir et tâchait de ne montrer son intérêt que de manière nécessaire. Une charmeuse de talent apprenait toujours qu’il fallait se rendre désirable et que montrer trop d’intérêt rimait avec désespéré… du moins selon elle.
Ici, elle n’avait pu s’empêcher de le suivre des yeux jusqu’au bar, comme si elle s’attendait à le voir s’évanouir en chemin.
Et puis, son regard était revenu rapidement vers la table et elle avait longuement expiré, comme si, jusque là, elle avait retenu son souffle.
Comme pour vérifier une autre hypothèse de délire, elle avait posé une main sur son front. Mais, la sensation de chaleur n’avait rien à voir avec de la fièvre. Nerveusement, elle avait croisé ses doigts, serrant ses mains assez fort. C’était un effet qu’elle aurait détesté normalement. Et si, oui elle détestait être paumée à ce point… croiser l’homme de ses rêves, aussi niais que ça puisse sonner, était agréable. Ridicule non ? De vouloir passer du temps avec une personne dont la compagnie nous plaisait alors qu’on venait à peine de la rencontrer.
A plusieurs reprises, comme si elle redoutait toujours un départ, elle s’était retournée pour voir s’il était toujours là. Mais, pas une seule fois, elle ne s’était retournée pour tenter de trouver l’homme ou le démon, ou peu importe ce qu’il était, de son mystérieux colis.

Celui sur qui son attention était entièrement focalisée avait finit par revenir. Dévisager quelqu’un de la sorte était à éviter, en temps normal. Mais normal ne pouvait qualifier en rien la situation. Levant son verre à son tour, elle l’avait vidé d’une traite. Une excellente idée. L’alcool n’avait pas réponse à tout mais c’était bien plus efficace qu’un cours de yoga instantané.
« Dans une autre vie. »
Il était peut être curieux d’avoir cette expression qui signifiait qu’elle songeait sérieusement à l’hypothèse, mais elle n’était plus maître de son visage depuis qu’elle l’avait vu. Et puis, encore une fois, elle avait l’impression que ce sentiment de déjà-vu était partagé.
C’était possible en tout cas.
On lui sortait une réplique du top 100 des plus clichés, et elle trouvait ça probable ?
Honnêtement, vu la personne qui se tenait en face d’elle, cette explication n’était pas si mal. Peut être mieux que celle qu’elle aurait pu trouver dans la sorcellerie

« Charlotte. »

Elle avait normalement plus de conversation que ça mais elle ne cherchait pas plus que ça à détendre l’atmosphère en trouvant un sujet. Elle était probablement beaucoup trop occupée à le regarder comme une hallucination pour ça.
Pourtant, elle avait ajouté quelques secondes plus tard :

« Mais tu peux m’appeler Charlie. »

Voilà. Les présentations étaient faites. Ils avaient à boire devant eux. Ils se trouvaient dans un bar, au milieu d’un monde qui n’avait rien de normal et qu’elle aurait dû être en train de dévisager comme des bêtes de foire… mais son attention était captivée par quelqu’un d’autre.
La question qui se posait désormais était : et maintenant ?
Ils allaient continuer à se fixer sans décrocher un mot ?
Curieusement, ça lui aurait presque suffit.
Mais elle n’avait pas tenu une seconde de plus avant de se pencher en avant. Elle voulait bien passer pour folle, mais elle préférait le faire auprès d’une seule personne :

« Ok… au risque de passer pour la tarée du coin, j’me lance. »

Elle avait pourtant hésité quelques secondes de plus… à moins qu’elle ne cherchait une manière acceptable de formuler la chose. Il n’y en avait pas, autant se faire une raison :

« A quel point tu trouves ça curieux si j’te dis que j’ai réellement l’impression de te connaître ? »

Et pourquoi pas, « je rêve de toi tous les soirs Philip » ?
Ok, c’était plus directe et honnête, mais pour ça… elle préférait prendre un sentier légèrement détourné.

Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyJeu 10 Oct - 22:05



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

Arqué le sourcil au commentaire sur les femmes supérieures? Normalement il se serait lancé sur un discours rassemblant ce qu’il avait observer à travers les âges. Ou alors il aurait lancé une vanne pour redorer le blason du sexe mâle. Ou alors il aurait rit. N’importe quoi, mais pas juste ça. Un seul problème, il n’arrivait pas à mieux. Ce soir, elle pouvait lui dire ce qu’elle voulait. Elle était là, le reste il s’en fichait.
Tellement belle. Ne l’était-elle pas plus que dans son souvenir? Ou était-ce tout ce temps qui lui avait fait oublié combien il n’avait de cesse de vouloir la regarder? Car il avait le profond sentiment de pouvoir rester juste là, comme ça, à la regarder toute la nuit qu’il ne se lasserait de rien. Ni de l’endroit, ni de la position, ni du silence qu’il pourrait y avoir entre eux. Que tout soit ravager autour d’eux, qu’il y ait un meurtre juste là, que la bière vienne à manquer, que la vodka soit vide, que ses jambes s’engourdissent, il voudrait encore rester là, fixé sur ce visage. Elle était magnifique. Il y avait ce quelque chose chez elle qu’il n’y avait pas ailleurs. Car de belles femmes, il en avait connu son lot. Des plus plantureuses, des plus aguicheuse, celle-ci n’avait rien de plus qu’une autre, elle manquait même de formes au goût habituel de l’immortel, pourtant c’était elle qui pouvait accaparer toute  son attention juste à se trouver face à lui.

Charlotte. À ce nom, la déception s’implanta malgré lui. Charlotte. Pas Emily. Charlotte. Qu’est-ce qu’un nom venait changer? Elle ne l’avait pas reconnu, pas réellement du moins. Autrement elle ne se serait pas contentée de s’asseoir et d’accepter son invitation à boire.

« Charlie » répéta-t-il tout bas comme si ça changeait absolument tout et rien à la fois. « C’est la première fois que je te vois ici. »

Car il s’en serait souvenu. Car il l’aurait remarqué tout de suite, comme il l’avait fait ce soir. C’était la première fois qu’elle venait dans son bar. Et il avait suffisamment arpenté la ville ces derniers mois, il ne l’avait jamais croisée dans la rue, ou juste vu de loin ou même de dos. Même de dos, oui, il aurait senti que c’était elle.
Mais ce n’était pas elle. C’était Charlie, pas Emily, Charlie. Pourquoi ça ne faisait aucune différence? Pourquoi il y avait tout de même cette familiarité issue d’un autre temps? Son visage? Insuffisant. Il y avait plus. C’était Emily, sans être Emily. Peut-être qu’elle ne se souvenait pas. Peut-être qu’il fallait plus qu’un visage et un nom pour raviver ses souvenirs. Peut-être que… non, il divaguait complètement. Ce n’était pas Emily. Emily était morte. Depuis deux cents ans. Cette jeune femme avait son visage, un peu de sa prestance, mais ce n’était pas elle. Ce n’était pas elle du tout. Il filer un autre verre, se lever, prendre la vodka et aller donner un coup de main à sa barmaid. C’était le mieux qu’il pouvait faire. Éviter les ennuis. Peut-être même appeler Zach, lui raconter, lui montrer si elle était encore là. Zach lui dirait. Il le convaincrait que c’était stupide, que c’était impossible, que ce n’était pas elle. Zach lui remuerait les méninges, lui foutrait une claque au besoin, mais il serait la voix de la raison qui lui faisait cruellement défaut sur l’instant.
Mais elle était entrée. Elle avait passé le chien de garde à la porte. Il y avait quelque chose en elle qui était plus qu’humain. Alors ça ne pouvait pas relever de l’unique coïncidence.
Il devait se lever. Partir.
Son corps refusait d’obéir.

Et il lui était impossible de partir maintenant. Pas après ça. Déjà vu, une impression tortueuse qu’elle partageait avec lui. Emily était-elle là? En état de dormance, enfouie quelque part au fond de cette Charlie. La femme qu’il n’avait jamais cessé d’aimer était-elle juste là sous son nez?
C’était injuste pour celle-ci. Elle n’avait rien demandé. Elle n’avait rien à voir dans tout ça. Il ne pouvait pas… juste parce qu’elle lui ressemblait, il n’avait pas le droit.Il venait d’un temps où on se comportait mieux que ça avec les dames.

« De un à dix? »

Il secoua doucement la tête par la négative.

« Niet. »

Idiot. Qu’un sombre idiot. Il entendait son frère dans sa tête le traiter de pauv’ con. Quelque chose de plus grand était à l’oeuvre. Détermination? Envolée. Il ne s’agissait pas de sauver le monde à tout prix ce soir. Il s’agissait juste de lui, d’elle, d’une blessure qui suintait depuis deux siècles.
Et pourquoi? Tu as pensé au pourquoi? À ce que tu lui répondras si elle te pose la question? Lui dire qu’elle a exactement le même visage qu’une femme que tu as aimé, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux bien que ce soit la vérité.
Il resservit de la vodka. La belle idée, encore.

« Y’a des gens comme ça qu’on a juste l’impression de connaître. Je crois que c’est un signe que ça devait arriver, c’est tout. »

Autrement elle ne serait pas là, dans cette ville, dans son bar. Autrement elle ne lui ressemblerait pas. Autrement il serait ailleurs à draguer une blonde plantureuse avec qui il envisagerait de passer du bon temps.

« C’est quoi ton deal? »

Pour plus de précision, il pointa les alentours d’un oeil lourd de sens.

« On entre pas chez moi à moins d’être un freak, t’es de quelle catégorie? »

Normalement, il était plutôt doué pour deviner. Il côtoyait le surnaturel depuis trop longtemps pour ne pas avoir développé une sorte de sixième sens. Ici, les humains ignares du monde d’en bas n’entraient pas.
Mais voilà, rien n’était normal depuis les dix minutes où elle était entrée.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyVen 11 Oct - 16:31



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip


Il suffisait de la connaître un minimum pour savoir qu'elle était plutôt à classer dans la catégorie des fêtardes. Dans cette catégorie qui pouvait picoler toute une nuit, se coucher tard le soir, ou tôt le matin, et pourtant avoir l'air frais le matin comme si on venait d'avoir une bonne nuit d'au minimum huit heures. Ce n'était pas un don, c'était de l'entraînement si vous vous posez la question. Tout ça pour arriver au fait que Charlie ne courait pas particulièrement après le sommeil... ou presque. Quand elle se couchait, on pouvait se demander quel était ce mystérieux sourire qui planait sur son visage et revenait le matin au réveil. Elle avait, depuis plusieurs années, cessé de rêver. Sa vie était bizarre, c'était un fait, et autant la vivre au jour le jour sans se prendre la tête. Mais dans ses rêves, dans ses rêves où il était là... elle trouvait un certain réconfort. Réconfort qu'elle avait l'étrange impression de retrouver maintenant.
Oui, elle avait le coeur qui battait à 100 à l'heure. Oui, elle retenait presque son souffle. Et oui, elle était nerveuse pour quelqu'un qui n'était pas du genre à laisser facilement la nervosité la gagner. Mais elle se sentait bien. En sécurité curieusement. Chose qu'il lui apportait sans rien faire... sans avoir jamais prononcé une seule parole ou avoir eu un seul geste qui auraient pu la faire se sentir de cette manière... elle qui n'accordait sa confiance que difficilement.
Elle aurait dû détester ça. Etait-ce cette sensation de retrouver quelqu'un qu'on connaissait qui l'empêchait de rager intérieurement ?

« Et c'est bien la première fois que je viens ici. Faut dire qu'on ne distribue pas vraiment des flyers de cet endroit. »

Vu sa manière de se servir directement derrière le bar tout à l'heure, il était plus qu'un habitué. Soit il bossait ici et était bien avec le patron. Soit c'était lui le boss du coin.
En tout cas, il était suffisamment présent pour connaître la clientèle des lieux.
Elle n'avait pas relevé pour son prénom. De la déception, un prénom qu'il trouvait bizarre ou un prénom qui lui rappelait quelque chose. Elle avait beau avoir le sentiment de le connaître, elle avait beau le connaître réellement d'ailleurs... ce n'était que des rêves.
Que des rêves... jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui ça devenait quoi ? Des souvenirs d'une vie antérieure ? Un truc de sorcier ? Ou autre chose ? Une autre hypothèse qu'elle n'avait pas encore formulée.
Elle n'avait pas le souvenir de l'avoir déjà croisé. Il l'avait confirmé. Alors ça ne pouvait pas être une rencontre qui avait marqué son subconscient. Marlene aurait sans doute une explication sur la question mais elle ne lui en parlerait pas.
Parce que sa grand-mère avait ses secrets, parce qu'elle avait parfois tendance à réagir curieusement quand sorcellerie et Charlie venaient dans la même phrase et parce que... et bien parce qu'elle voulait garder tout ça pour elle tout simplement. Des rêves n'étaient pas faits pour être partagés.

« Ouais. ça doit bien valoir un 8... 8.5 disons. »

Et pourquoi pas un 10 ?
Parce qu'on ne savait jamais ce qui pourrait se passer demain.
Mais la note de l'étrangeté n'avait pas réellement d'importance. Elle s'était contentée de sortir ce qu'elle avait trouvé à répondre sur le coup. C'était un moyen comme un autre de masquer sa déception, de tenter en tout cas de le faire.
L'explication qu'il venait d'apporter était pourtant celle à adopter en définitive. La meilleure manière d'expliquer une impression de déjà-vu.
Pas pour elle. Elle avait rêvé de lui. Elle n'avait pas que l'impression de l'avoir déjà vu. Elle l'avait réellement déjà vu... d'une certaine manière.
Lui dire pour balayer son explication d'un revers de main ? Et puis quoi encore ! Elle ne comptait pas obtenir son 10 dès ce soir.

« Tu sais quoi ? T'as probablement raison ! Quoique, maintenant que j'te regarde un peu mieux, t'as un vague air de ressemblance avec mon prof de poterie ! »

Oui, elle préférait encore accepter son explication, aussi décevante qu'elle était pour elle.
Même si l'accepter en apparence n'était pas si mal. Après tout, y avait-il réellement une explication ? Intérieurement, elle le pensait... elle en était même convaincue. Mais une Charlotte plus normale se serait dit que ça ne servait à rien de se prendre la tête. Autant boire un verre à une rencontre bizarre et savourer le moment présent plutôt que de tenter par tous les moyens de se filer un mal de crâne ! Mal de crâne qui ne serait en aucun cas le résultat de l'alcool.
Elle pouvait tout aussi bien le prendre comme un rêve de plus. Un moment de plus à savourer.
Alors, elle avait simplement plaisanté, donné le change en apparence. Mais elle n'avait pas arrêté pour autant de le regarder. Il y avait des tas de "choses" à fixer dans le coin, et c'était toujours de lui que son regard ne pouvait se détacher.

Son deal ? Hum, un colis pour une grand-mère adepte de yoga ?
Pas ce deal là. Après un air d'incompréhension, elle avait finit par comprendre où il venait en venir :

« Oh ça. Coupable de sorcellerie votre honneur ! »

Ici, c'était le genre de choses qu'on pouvait déclarer simplement, ça ne faisait aucun doute.
Maintenant, elle savait qu'il était le big boss et non un employé qui offrait des verres sans la peur du licenciement. Vu le coin, il manquait de cornes pour un chef... mais elle préférait la version plus normale. Pour rêver, elle avait plutôt bon goût.

« Et toi ? attends... laisse moi deviner, t'as douze doigts de pieds ! »

Ok... la version officielle selon elle, qu'importe ce qu'il répondrait, serait qu'il s'introduisait dans ses rêves.


Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyLun 14 Oct - 20:09



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

« Disons que cet endroit n’est pas pour tout le monde. Nouvelle en ville? »

Il n’arrivait pas à se détacher de son sourire. Plus le temps avançait, plus il se disait que cette jeune femme n’avait rien à voir avec Emily bien qu’elle lui ressemblait trop pour que ce soit totalement vrai. Mais plus le temps avançait et plus il se disait également que cette nouvelle version d’Emily lui plaisait. Ce n’était pas elle, mais ce n’était pas détestable non plus. Elle semblait sympa et possédait visiblement un humour qui pouvait rivaliser avec le sien.
Ce n’était pas bon. Plus que pas bon, c’était terrible! La chose raisonnable à faire était définitivement de partir! Mais ses pieds refusaient de bouger. Ses yeux refusaient de se détacher de son visage. Ses mains refusaient d’arrêter de servir l’alcool. Il n’était pas près de quitter cette table de si tôt tant qu’elle s’y trouverait encore.

Surtout pas avec ce qu’il apprit ensuite. Sorcière. Elle était une sorcière. Comme Emily, inutile de le dire. C’était beaucoup trop de coïncidence pour en être une. La magie, la ressemblance au niveau du jumeau. Si elle ne venait pas d’une souche quelconque de la branche familiale d’Emily, alors il ne comprenait plus rien. Et encore là, il ne comprenait pas plus. Pouvait-on vraiment être le clone de l’un de nos ancêtres? Si la déception c’était faite sentir sur son visage en apprenant son nom, c’était la surprise qui en transparaissait maintenant.

« Oh… » fut le seul son qu’il fut en mesure de pousser sur l’instant.

C’était trop. Beaucoup trop. S’il s’était cru soudainement attiré au paradis en la voyant apparaitre dans son bar, maintenant il se sentait plutôt comme en enfer. Une sorcière avec ce visage, ça avait très mal fini la dernière fois. Trop mal fini pour que l’histoire se répète. Non, l’histoire ne pouvait absolument pas se répéter.
L’envoyer paitre. C’était la meilleure chose à faire. Il pouvait faire ça non? À défaut de partir il pouvait s’arranger pour qu’elle parte. Il avait repoussé son lot de femmes dans sa vie, il avait suffisamment d’expérience pour savoir précisément quel comportement adopté pour s’assurer qu’elle ne remette plus jamais les pieds dans son établissement et qu’elle change de trottoir si jamais ils venaient à se croiser en ville. Oui, il en était parfaitement capable. La question était de savoir s’il était en mesure de faire de cette idée la réalité. S’il n’avait pas la volonté de partir, aurait-il celle de l’envoyer balader?

« T’es pas trop type verrue et nez crochu je constate. »

C’était tout ce qu’il trouvait à dire?
Il fallait se mettre à sa place un peu. Toute cette histoire commençait à être beaucoup trop déstabilisante à son goût. Qui était cette fille. D’où sortait-elle pour être la copie conforme d’Emily jusque dans ses traits de sorcière?

« Moi? »

Oui, lui. Ce serait peut-être un meilleur sujet de conversation pour dissiper toute cette tension. Lip n’avait pas l’habitude de la tension. Il n’était jamais tendu. Jamais!

« Je suis dans le genre hybride. Heureusement, j’ai hérité du côté sans poil ni corne, c’est plus pratique pour socialiser en dehors d’ici. »

Lui dire qu’il était immortel, lui confier qu’il avait la mission solennelle de protéger le monde contre sa fin perpétuelle? Ça marchait bien pour brancher les filles normalement, mais il ne voulait pas jouer à ça avec elle. En fait, il était déjà trop perturber pour entrer directement dans les sujets qui fâches. L’immortalité n’était jamais un bon sujet de conversation. Surtout pas avec une sorcière portant ce visage.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyMer 16 Oct - 8:22



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip


« A moins de vouloir traumatiser la population…. »

Dans un regard aux alentours, ce qu’elle pensait tout bas avait trouvé le chemin jusqu’à ses lèvres. Il fallait le reconnaître, elle ne voyait pas le type qui promenait son labrador tous les matins, à neuf heures et dix sept minutes très précisément, venir dans ce genre de coin. Oui, les apparences étaient parfois trompeuses, mais ce n’était pas avec son sweat Mickey qu’il trouverait le courage de rester plus de trois minutes. Ce type avait peur de son ombre.
Mais on passerait sur le type au labrador fan de disney. S’il serait plutôt amusant de l’imaginer franchir cette porte, les pensées de la jeune sorcière étaient trop tournées vers une seule et même chose, plutôt personne, pour imaginer toute scène, aussi amusante soit-elle.
Quand elle se coucherait ce soir, elle le ferait en pensant à l’homme qui lui faisait face. Comme souvent… c’est vrai. Mais il n’était alors qu’un rêve, qu’un fruit de son imagination. Alors que cette nuit, quand elle s’endormirait et qu’elle espérerait retrouver ce songe à la fois familier et réconfortant… ce serait différent. Cependant, à cet instant précis, les heures suivantes n’avaient aucune importance. Si elle en avait eu le don, elle aurait figé cette seconde pour être certaine d’en mémoriser chaque détail, même insignifiant.
Naturellement, elle s’était mise à chercher des différences avec « son Philip »… perte de temps. La manière qu’il avait de sourire était semblable… elle le pensait en tout cas. Ses intonations de voix n’avaient pas l’air d’être différentes non plus. Il était juste, aussi bizarre que cela puisse sembler, « lui ». Plus les secondes passaient, plus elle trouvait ça troublant. Mais plus les secondes passaient, moins elle se sentait capable de se lever, de se diriger vers la sortie et de rentrer chez Marlene pour ne plus jamais remettre les pieds ici. Le temps passait et elle le savait, elle ne pourrait pas rester ici indéfiniment à le fixer…. Mais elle pourrait revenir, non ?

« Et non, j’ai miraculeusement échappé aux gênes de ma grand-mère Carabosse. Mais mon balai est garé juste devant. »

Certaines sorcières, un brin trop chatouilleuses, l’auraient peut être mal pris. En fait, une amie de sa grand-mère était du genre à militer contre les clichés… probablement parce qu’elle avait une verrue et un nez crochu mais passons. Dans le cas de Charlie, elle s’était contentée de sourire avant d’ajouter un peu au cliché pour aborder le thème du balai.
Elle aurait pu partir sur un autre chemin. Elle aurait pu lui demander « pourquoi ? ». Pourquoi quoi ? A vrai dire, elle n’en savait rien…. C’était juste certaines de ses réactions. S’il lui avait semblé déçu d’apprendre son prénom, elle avait l’impression que le mot « sorcellerie » évoquait plus pour lui qu’un simple gros cliché qu’on voyait un peu partout, encore plus à l’approche d’Halloween.
Si elle avait d’excellentes raisons d’être intriguée… était-elle réellement la seule ?
Se refusant à aborder de nouveau le sujet, se refusant à augmenter encore de score sur l’échelle de la bizarrerie, elle avait laissé parler sa curiosité sur lui à la place.

« Hum… dommage, les cornes t’auraient donné un petit air viril. »

Parce qu’il ne l’était pas ? Si… il ne pouvait pas prétendre à entrer dans la catégorie femmelette, impossible de le nier.

« Mais va pour hybride ! Et moi qui rêvait d’avoir de meilleures fréquentations.»

Même si dans le fond, c’était plus vague. Vu le physique, parions sur un côté humain. Vu la remarque, l’autre était probablement dans le genre démoniaque en moins Satanas… d’où sa remarque.
Oui, elle pouvait bien détendre l’atmosphère, elle pouvait bien sortir des remarques sans grand intérêt dans une tentative de plaisanterie… mais cacher le trouble qui faisait plus que planer sur son visage se révélait être de l’ordre de la mission impossible. En temps normal, elle était bien plus douée que ça pour mentir. Mais en temps normal, elle ne le faisait pas avec un cœur au rythme plutôt irrégulier et cette sensation étrange au creux du ventre.
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
Philip J. Cooper
Philip J. Cooper
boo
the casper of your life
avatar : jensen ackles
messages : 611
profession : propriétaire d'un bar à démons pour le côté lucratif ;; la business familiale officielle est la protection de l'équilibre entre le bien et le mal! méchants démons beware, les Cooper brothers vous surveillent!
nature : half-demon, du sang de brachnavos et de tueuse coule dans ses veines!
dons surnaturels : immortel, agilité, force et endurance décuplées, regénération rapide
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyJeu 17 Oct - 16:20



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip

« C’est interdit de stationner devant, te surprends pas si t’as une contravention. »

C’était supposé être drôle? C’était supposé être le genre de choses qu’on dit lors d’une première rencontre? Eh bien, lorsque cette rencontre impliquait un immortel et une sorcière dans un bar à démons, il faut croire que oui! Mais Philip n’était pas des plus en forme ce soir. Il avait déjà fait preuve d’un humour moins casse-pied, toutefois nous mettrons sa piètre performance sur les conditions exceptionnelles de cette conversation qui ne ressemblait pas vraiment à une conversation au final. Plus un amas de commentaires qui ne suivaient pas tout à fait de logique. Lip essayait surtout de se convaincre. De quoi? Qu’elle était Emily ou qu’elle ne l’était pas? Un ou l’autre, s’il pouvait ne serait-ce qu’avoir confirmation dans un sens ou dans l’autre, ce serait déjà une grande avancée qui lui permettrait d’y voir un peu plus clair. Car pour l’instant, émotions et logique étaient en grand conflit interne et il avait du mal à discerner le vrai du faux.

Se concentrer. Répondre à ses questions. C’était mieux, plus détaché. Plus de distance. Si c’était lui qui parlait, il avait trop facilement la possibilité de faire une gaffe. De laisser échapper la seule chose qu’il avait envie de dire. Mais il ne fallait pas. Le souvenir était déjà trop ravivé, inutile de mettre le feu aux poudres en prime. En réalité, il ne voulait pas savoir si elle était liée d’une quelconque façon à Emily qui pourrait expliquer cette incroyable ressemble. Il avait détruit cette femme une fois, il ne souhaitait en aucun cas recommencer.

« C’est pas de pot. Surtout que c’est pas dans le coin que tu risques de trouver de meilleures fréquentations. »

Un bar à démons n’était pas l’endroit le plus recommandé pour ça en effet. Tout lui criait de s’arranger pour qu’elle parte. C’était préférable pour tout le monde, principalement pour elle. Parce que rester plus longtemps dans les parages, Lip ne garantissait pas de pouvoir se conduire comme il le faisait encore longtemps.

« Tu devrais essayer le bar sur la treizième les gens y sont… des gens. »

Ce qui serait déjà une sacrée amélioration comparé à ici! Mais si une lueur dans ses yeux la sommait de partir, une autre la suppliait de rester. C’était bête. Il ne trouvait rien à lui dire qu’il s’autorisait à lui dire. Ce n’était pas comme s’il pouvait lui raconter qu’elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à une femme qu’il a aimée et tuée… il y a deux cents ans.
Solution? Pourvoir la vodka. C’est que la bouteille finirait par être sacrément entamée, mais si le prix d’une bouteille était celui à payer pour dissiper toute cette tension qui commençait sacrément à l’agacer, alors soit.
Il servit et but ensuite, ne pouvait résister à l’envie de la dévisager encore. C’était comme un rêve, mais qui ne se terminait pas. Normalement, elle se tenait devant lui, il avait à peine le temps de reconnaître son doux visage qu’elle disparaissait. Mais pas cette fois. Cette fois n’était pas un rêve.

« P’tain c’est trop bizarre. »

Voilà, il n’y tenait plus. Ça lui avait échappé et tout de suite après que les mots aient quitté sa bouche, l’immortel se mordit l’intérieur des joues pour se retenir d’en dire davantage. Comme si c’était plus sage de se taire après ça…  
Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t17-lip-cooper-half-demon-but-full-awesome https://hidingunderyourbed.forum-canada.com/t34-philip-j-cooper#91
Charlotte J. Andrews
Charlotte J. Andrews
p'tit biscuit
a so eatable cookie
avatar : Nina Dobrev (c) Chevalisse
dc : The french Highlander : Zach MacLeod & Bloody Irma
messages : 517
état civil : Célibataire
profession : Barmaid
dons surnaturels : Télékinésie
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  EmptyMar 22 Oct - 14:56



la nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!
ft. charlie & philip



« Ouais je sais, mais t’imagines pas comme c’est impossible de trouver une place pour un balai de nos jours ! »

Si elle casait quelque chose sur le monopole des aspirateurs qui menait la vie dure à ces bons vieux balais, on ne répondait plus de rien
D’accord, elle voulait bien admettre qu’ils ne volaient pas très haut niveau conversation. Mais s’en rendait-elle réellement compte ? Elle était là, il était là… et c’est tout ce qui semblait compter. Ce qui sortait de sa bouche n’était que le résultat d’un automatisme sans réflexion très poussée.
Et si la règle de bienséance « ne pas fixer les gens trop longtemps » avait été oubliée des deux parties, elle n’était pas la seule écartée de ce soir. Combien de temps mettrait-elle avant de se rappeler qu’elle cherchait quelqu’un ce soir ? Longtemps. Elle ne doutait pas avoir trouvé mieux. Pourtant, le mystère Marlene était quelque chose. Sa grand-mère avait le don pour attirer la curiosité et éluder bon nombre de sujets. Mais ce soir, elle se faisait voler la vedette d’une manière si facile.

« D’un autre côté, je trouverai peut être l’inspiration pour Halloween. »

Oui mais ce bar sur la 13ème était sans doute une meilleure idée non ?
Sans doute.
Ici, c’était probablement un excellent endroit quand on voulait s’attirer des ennuis. Ça pouvait lui arriver de le faire… de manière assez régulière. A une échelle différente.
Mais il y avait une chose que le bar sur la 13ème n’avait pas et elle n’avait pas manqué de le souligner :

« Mais le patron est sans doute moins intéressant. »

Voyons le côté positif, elle aurait pu dire qu’elle ne rêvait pas régulièrement du patron. Alors oui, elle avait été plutôt directe. C’était bien son genre, même si cette fois ça lui avait échappé.
Mais elle n’était pas la seule à laisser des pulsions sortir de sa bouche. « Trop bizarre »… qu’est-ce qui pouvait plus l’être ? C’était la question qu’elle s’était posée avant de se demander ce qu’il y avait d’étrange pour lui. Et pourtant, elle ne l’avait pas formulé à voix haute.
Parce qu’ils étaient, selon le propriétaire du coin, de simples personnes qui trouvaient leurs visages respectifs familiers. Visiblement, il ne le pensait pas tant que ça. Et si la curiosité la rongeait, elle avait retenu toute question de la même manière qu’elle retenait les aveux les plus étranges du Monde.
« Etrange »… c’était le mot pour résumer cette soirée non ? Voilà ce qu’elle devait à présent penser, adossée contre la porte de sa chambre. Pourtant, c’était un sourire qu’elle serait sans doute la seule à comprendre qui planait sur son visage.
La soirée avait beau être digne d’un scénario pour un film de science-fiction, elle n’en restait pas moins charmée, de bonne humeur, rêveuse et il y avait sans doute d’autres qualificatifs que l’on pouvait inventer pour les ajouter à la liste.
Si elle retournerait dans ce bar ?
Il était impossible pour elle d’empêcher ses pas de la guider droit vers l’Artemis.



Revenir en haut Aller en bas
http://underyourbed.forum-canada.com/t13-charlie-andrews-tears-in-my-beers http://underyourbed.forum-canada.com/t48-charlotte-j-andrews
❝ Contenu sponsorisé ❞
MessageSujet: Re: La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!    La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

La nuit du retour des morts… ou la folie nous guète!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what's hiding under your bed ::  :: les archives :: les sujets terminés-