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 shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!

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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMer 12 Nov - 15:51



   
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« Ils étaient trois. J’étais là à m’occuper de mes affaires quand ils m’ont attaqué. »

***

« Tout ce que je voulais, c’était aider ce pauvre petit chat errant qui boitait et ces quatre abrutis décident qu’ils veulent mon portefeuille. »

***

« Je rendais une petite fille perdue à sa mère, je me retourne et boom, huit ados débiles qui veulent mon fric pour s’acheter du crack ! »

***

« J’ai de la chance d’être encore en vie, c’est tout ce que je peux dire. »


La soirée se portait bien mieux que le début de la journée si vous demandiez l’avis de Jon ! Une nuit blanche dans un avion, le dur devoir de rabibocher ses tourtereaux préférés suivit d’une folle furieuse dans le tramway qui lui avait explosé le nez sans aucune forme de procès… Oui, maintenant qu’il était tranquillement assis dans ce bar à raconter à quelle donzelle voulait l’entendre l’histoire de son nez amoché et ses yeux pochés, l’amélioration était indéniable !
Il était retourné au penthouse pour revoir les copains, leur mettre sur le dos son état de défiguré et, surtout, pour changer de chemise et jeter celle-là maintenant pleine de sang, mais il était hors de question qu’il passe la soirée avec ses amis. Il n’était pas du club des poilus, que voulez-vous, mais il ne fallait pas le plaindre pour ça, Joni appréciait, dans ce cas précis, le rejet dont il faisait l’objet à ce sujet.
Passer une partie de la nuit dans un bar à chercher réconfort chez n’importe quelle fille un peu pompette et en grand manque d’attention, c’était franchement mieux que de s’enfermer dans une crypte humide pour souffrir et être du genre bestial assoiffé de sang pendant huit heures d’affilées !

Le choix n’était pas difficile à faire et Jonathan ne le regrettait en rien. Du moins, jusqu’à présent, mais nous avons déjà disserté sur l’incapacité de l’invocateur de démons à prédire l’avenir. Parce que, s’il avait su, il aurait sûrement choisi un autre bar… pour sûr, néanmoins, il allait bientôt se demander quelle force divine se marrait de sa gueule et quelle amulette il allait avoir de besoin pour se protéger de cette connerie.
Mais pas tout de suite.
Tout de suite, il avait surtout un besoin pressant.
Quittant le comptoir —endroit par excellence pour approcher les demoiselles esseulées— le faussaire traversa le bar sans se presser. Il enjamba un mini chevalet en plastique qui indiquait que les toilettes des dames étaient hors-service sans retenir le petit rire un peu démoniaque à la pensée de toutes ces femmes qui allaient rager en se heurtant à une porte fermée, puis pénétra dans les toilettes des hommes en oubliant déjà ce détail qui, pour lui, n’avait aucune importance.
Pour tout de suite, en tout cas.
Mais, tout de suite, il se dirigea vers un urinoir pour faire sa petite affaire, un sifflotement satisfait accompagnant sa besogne.
Son nez lui élançait encore par moment, mais sa tronche de déterré avait pour effet d’attirer la compassion. Ouais, cette cinglée du tram, il la remercierait presque pour la bonne soirée qu’elle venait de lui offrir.
Presque, seulement. Elle avait quand même bousillé une chemise à 500$ !
   
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptySam 6 Déc - 7:56



shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!
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« Pourquoi j’étais pas là ? Pourquoi je suis jamais là quand y’a un truc de marrant à voir ? Tu sais quoi Parker, la prochaine fois que tu tombes sur un pervers, tu m’appelles avant de lui casser le nez ! »

« En général, c’est le genre de trucs qui se fait sur le moment... mais si jamais j’en vois un ce soir, j’te fais signe ! »

Dans un sourire satisfait, Jared, son collègue, « camarade de classe » et probablement ami, avait levé un pouce pour convenir de ce qu’il voyait comme un accord avant de lui ouvrir la porte dans le geste théâtral du chevalier servant. Si Jaime avait roulé des yeux, elle n’en n’était pas moins entrée la première dans le bar qui avait été élu domicile idéal pour une soirée entre collègues. Elle compris, ils étaient 4 à avoir pris la voix de l’alcoolisme pour célébrer une soirée de repos en même temps que leur fin de journée d’ « étudiants ». D’accord, en réalité, elle n’avait assisté qu’à deux cours dans la journée tandis que Jared, par exemple, avait tenu son rôle à la perfection dans 3. Pour les autres, elle était à peu près certaine que le chiffre tournait entre 2 et 4, tout au plus. Bref, ils étaient tous de repos ce soir, malgré la condition sine qua none de garder son portable à portée au cas où on aurait besoin d’eux, et boire quelques verres avait été approuvé assez rapidement. Au cours du trajet, la conversation avait déviée sur les derniers exploits de Jaime, comprendre ici sur le récit des dernières preuves à sa douceur légendaire… soit un pervers dans un tramway à qui elle avait décidé de cassez le nez en guise de punition. Et cette conversation s’était terminée en arrivant au bar sur un Jared clairement amusé de compter une amie bien plus violente que féminine.

« Faut que j’aille pisser, commande moi une bière. »
« Et une bière pour la « demoiselle »
« J’en viens, et les toilettes dames sont HS »
« Fait chier. »
« Quoi Parker ? ça va t’arrêter ? Tu sais, on pourrait rajouter en dessous du panneau pour les toilettes hommes « Parker accepté »
« Ahah, t’as pas tort ! Mais Parker a peut-être peur de tomber sur un vilain garçon. »
« Ou alors elle a jamais vu le grand méchant loup. »
« Ouh… t’es timide Parker ? »

D’un mouvement agacé de la main, Jaime avait chassé celle de son collègue qui était venu lui chatouiller le menton dans un geste enfantin. Et sans doute parce que c’était un moyen de communication chez elle, une claque puissante dans le dos de Jared était venue défendre son honneur. Honneur qu’elle avait également choisi de défendre en descendant de son tabouret. Et oui, le « défi des toilettes hommes », ils en étaient arrivés là. Mais qui a dit qu’il fallait être adulte pour être dans l’armée hein ?

« Regarde-moi bien si j’suis timide connard. »

Sur une comptine « qui a peur du grand méchant loup » chantée par trois idiots, Jaime leur avait tourné le dos pour se diriger en direction des toilettes. Sans ralentir sur le trajet et sans l’ombre d’une hésitation quand elle avait finalement poussé la porte des toilettes hommes avec l’absence de douceur, elle ne s’était pas inquiétée de tomber sur une personne de sexe masculin. Ça c’était avant de réellement tomber dessus ? Hum, l’expression sur son visage n’avait peut-être rien à voir avec le fait de tomber sur quelqu’un autorisé à être en ces lieux. Elle avait peut-être plus à voir avec le souvenir récent que le dit quelqu’un lui inspirait… à juste titre. S’il lui rappelait un certain pervers dans un tramway rencontré le jour même, c’était parce qu’il était ce certain pervers dans un tramway.

« C’est pas vrai, tu me suis ou quoi ! »

Techniquement, elle le suivait… elle était entrée en second. Et dans les faits, elle n’était pas celle à pouvoir dire « c’est pas vrai ». Rapide rappel de situation pour aider son cerveau : elle était celle, et personne d’autre, qui venait d’entrer dans les toilettes hommes pour tomber sur un « pervers » en train de se soulager là où il était autorisé à le faire. En théorie, théorie bien fondée, elle était donc plus désignée à tourner les yeux dans un air gêné et des excuses plutôt qu’à se plaindre.
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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyJeu 11 Déc - 16:16



   
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Lorsque la porte des toilettes s’ouvrit, Jon n’y jeta pas la moindre attention, poursuivant sa petite affaire et ses sifflotements. Pourquoi se serait-il retourné de toute façon ? Les toilettes des hommes, il n’y avait pas trente-six choses à y faire. Il y en avait très exactement trois. Pisser. Chier. Se faire un rail de coke. Et il n’y avait que des hommes pour y entrer, non ? Peu de surprise et d’intérêt de ce côté, donc.
Si on ne comptait pas les toilettes des dames qui étaient hors service et que, inévitablement, dans un bar les femmes finiraient par se risquer à l’infamie.
Mais qu’elles étaient les chances, franchement, que sur toutes les femmes de la Nouvelle Orléans celle qui passe la porte soit très précisément la seule que Joni ne voulait surtout plus jamais voir de sa vie ?
Apparemment, elles étaient suffisantes pour que cela se produise.

Lorsque la voix, gravée à jamais dans la mémoire de l’anglais pour accompagner la définition de complètement marteau, s’éleva dans les toilettes, Jonathan se figea. Non seulement dans ses sifflements enjoués, mais également dans sa petite affaire.  Une voix de femme dans les toilettes des hommes avait de quoi surprendre… et doublement lorsqu’il s’agissait de celle-là.
Il écarquilla les yeux, à l’image du matin dans le wagon lorsque le geste accidentel et maudit s’était produit.
Non ! Non et re non ! Elle n’était pas là !!
Lentement, comme s’il était cerné par des lions affamés, Jon tourna la tête au-dessus de son épaule.
Eh si, elle était là.
Et elle n’était pas seulement là. Elle l’accusait, lui, d’y être dans le but de la suivre. Après, Marshall dirait encore qu’il exagérait lorsqu’il lui racontera ce qui s’était passé !

« Ouais, c’est ça. Je t’ai suivie… dans les toilettes des hommes… et j’y suis entré… avant toi… pour pisser… »

Bien envoyé ! Le ton flegmatique, le regard —poché— blasé, il ramena la tête vers l’avant et reprit sa besogne pour terminer de se soulager. Le mieux, c’était encore de l’ignorer, de finir et de foutre le camp pour choisir un autre bar !
Parce qu’autrement, elle était capable d’appeler les flics et comme on sait que dans ces cas-là les femmes ont toujours raison, il était bon pour passer la nuit en tôle et ça ne l’enchantait pas du tout !

Et si elle finissait là, tout de suite, de le tabasser ?
Il écarquilla de nouveau les yeux, son cerveau se mettant à marcher à plein régime. Invoquer un koranmhul était peut-être un peu extrême pour la situation. Surtout que la dernière fois ça c’était assez mal terminé et il avait eu besoin de Marshall pour se sauver les fesses. Ce soir, ce n’était pas le moment de recourir à son pote qui lui boufferait les miches bien avant de les sauver…
   
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyLun 22 Déc - 14:25



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Ok, là... il marquait un point non ? Ouvrant la bouche pour répliquer quelque chose, elle l'avait refermé dans une parfaite imitation de poisson rouge. Et non, malgré la couleur de ses cheveux, elle était encore capable de comprendre un sarcasme quand on en faisait un.
Ce coup-ci, fallait l'avouer, elle était plutôt dans le rôle de la perverse que de la victime. Mais pour sa défense, une panne était en cause et non une envie subite d'explorer le monde des toilettes hommes. Tout à fait en droit de plaider non coupable, on aurait pu s'attendre à sa stratégie de défense s'il n'y avait pas eu ce sourire avant qu'elle n'ouvre la bouche. Oh oh ? Sans doute...

« Au moins t'es honnête ! »

... quoi sarcasme ou pas, il avouait ! Et fidèle à elle-même, elle aimait prendre pour véridique une version si arrangeante.
Maintenant que tout le monde était content, surtout elle, il ne lui restait plus qu'à faire demi-tour, trouver d'autres toilettes. Avec un peu plus de culot, elle pouvait tout aussi bien user de celles d'ici avant de sortir comme si de rien n'était.
Mais non, elle avait pris appui sur ses mains pour se hisser et s'installer tranquillement sur l'évier non loin du pervers des transports en commun :

« Donc, tu fais ton "marché" dans le tramway le matin, et le soir tu écumes les bars ? T'es productif ! »

Se moquer du sarcasme une fois avait suffit non ? Enchérir alors qu'elle était dans la posture de la perverse, c'était un peu exagéré. N'avait-elle plus envie de pisser ? Il s'en était déjà pris un ce matin, il n'avait peut être pas envie de sortir après qu'une espèce de blonde complètement folle ne l'ait cherché encore un peu.

« J'ai toujours eu un faible pour les pervers .... »

Et l'oscar de la bizarroïde de service allait à Jaime Parker pour son rôle d'incompréhensible dans le film "le tramway secouait, les toilettes étaient en panne". Que Monsieur Fawkes se rassure, il n'était probablement le seul à ne pas comprendre le mode de fonctionnement de son cerveau. Question piège, aveu de perverse à pervers, ou simple distraction, il y avait de quoi se poser des questions !
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMar 20 Jan - 18:04



   
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Le regard en coin, Joni dut réfléchir une seconde. Honnête ? Est-ce qu’il venait d’avouer un truc faux, sans l’avouer, sur une bande enregistreuse ou un truc du genre ? Cette fille aurait été capable de le suivre et de ramasser ce genre d’aveu bidon pour le faire enfermer, nha ? Ouais, définitivement ouais !
Tu deviens aussi cinglé qu’elle mon pauvre vieux.
Ça, c’était la seule certitude actuelle.
L’autre, c’était que Jonathan était assez culotté pour continuer sa petite affaire après cette interruption surprise —et désagréable si vous tenez à le savoir. Si elle se promenait dans les WC pour surprenant les mecs, c’était son problème, mais lui il était là pour un objectif qu’il terminerait avant de s’en aller. Qu’elle se le tienne pour dit !

« Les copains avaient d’autres plans ce soir et j’avais pas envie de me faire chier tout seul comme un rat mort. »

Il voulait surtout profiter de ce bleu pour avoir des câlins pleins de pitié et de compassion, ouais ! Mais ça, elle n’avait pas à le savoir. Des plans pour qu’elle lui en file un deuxième et il se sentait pleinement satisfait avec cet échantillon de fureur, merci bien !
Remontant sa fermeture éclaire, Jon fit le choix de s’approcher de l’évier même si ce n’était pas une bonne idée. Il n’allait quand même pas sortir d’ici sans se laver les mains sous prétexte que cette furie blonde était assise sur le comptoir quand même !
Joni n’était pas un homme avec beaucoup d’orgueil, mais il y avait une ligne à ne pas franchir.

Il n’avait pas mis l’eau en marche, il avait seulement les doigts dessus lorsqu’elle lui balança l’étrangeté digne de tous les palmarès. Figé dans son geste, l’anglais pinça les lèvres et haussa les sourcils. Elle avait un faible pour quoi ? Les pervers. Si, il avait bien entendu. Il se rejoua la phrase dans sa tête et non, il ne voyait pas de méprise possible avec un autre mot. Elle aurait dit quoi sinon ? Postier ? Pompier. Policier. Rien de tout ça ne rimait assez avec pervers pour qu’il ait pu entendre quelque chose d’autre que ce qui avait été dit.
Pervers. Elle avait bel et bien dit pervers.
Et après la scène de ce matin, elle le prenait très clairement pour un pervers.
Jon n’était pas un surdoué des maths —sauf lorsqu’il était question d’additionner des billets verts— mais il savait encore ce que donnait un et un.
Elle avait un faible pour les pervers.
Il était un pervers.
De facto… il lui plaisait ?

Le faussaire ravala le fil de ses déductions et ouvrit l’eau, y passant les mains le temps de se donner contenance.

« Si je comprends bien… »

Le reste de la phrase ne vint pas, en réalité. Parce qu’en vrai, il ne comprenait rien du tout. Peut-être aussi qu’il ne voulait pas comprendre. Parce que comprendre, ça voulait dire que cette fille était encore plus bizarre qu’il ne l’avait crue au départ.
Il fit un demi pas sur le côté, dans sa direction à elle —pas le choix, le distributeur était entre les deux éviers et elle aussi— et tendit la main pour y quérir du savon. Puis il se frotta les mains pour les laver.

« … Non. Je comprends pas. Ça veut dire que je te plais ? Parce que franchement si c’est le cas, t’as une drôle de façon de le montrer ! J’ai connu plus tendre dans le genre. »

Le type bestial, c’était pas lui, c’était Marshall et celui-là elle n’avait aucune chance de l’arracher à sa fiancée !
   
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyVen 30 Jan - 22:51



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Haussant simplement les épaules face à sa réponse, elle n'avait pas relevé plus que ça. Pourtant, son expression faciale disait qu'elle restait convaincue qu'il était ce pervers qui écumait les bars. Et oui, ce serait bien trop simple d'être une gentille Jaime qui laissait le bénéfice du doute. Autrement, elle aurait assimilé depuis plusieurs minutes, voir plusieurs heures, soit ce matin dans le tramway... le fait les accidents ça arrivait.
Les apparences ne jouaient pourtant pas contre le seul homme présent dans les toilettes hommes. Car, en plus d'être dans un lieu interdit, elle avait trouvé le moyen de décrocher le diplôme de l'étrange en balançant ce qui ressemblait fort à une confidence. Elle ? Elle qui lui avait pour ainsi dire décrocher son poing dans la gueule ce matin en l'accusant d'être un pervers ? C'était bien elle qui venait de dire qu'elle aimait en réalité ce genre de personnes ?
Visiblement... il n'y avait personne d'autre ici.

Une connerie. Ou alors la méthode "prêcher le faux pour savoir le vrai". Un jeu.
Ou alors elle était juste une détraquée.
A moins que ce ne soit un mix. Nous ne chercherons pas à comprendre. Ce qui était certain c'est qu'elle ne comptait s'arrêter à quelques mots balancés comme ça sur une impulsion. Passant une main dans ses cheveux, ébouriffant ses cheveux, redescendant sa main dans sa nuque comme si subitement la vue de ce mâle pervers lui donnait chaud, elle lui avait répondu :

« J'ai toujours préféré que ce soit rude. »

Jaime, Jaime, Jaime, si ta grande soeur t'entendait. Et si elle te voyait te mordre la lèvre de cette façon allumeuse en détaillant de haut en bas le mâle présent en ces lieux. Elle te mettrait à la porte... ou plutôt, elle t'enverrait au couvent. Triste sort, jamais les bonnes soeurs ne parviendraient à l'apprécier. Et on comprenait pourquoi ! Cette fille était le démon !

« Et puis, on ne dit pas que les hommes c'est comme le bon vin ? » se laissant glisser de son perchoir, elle s'était appuyée contre ce dernier sans manquer de se rapprocher un peu de ce brave homme qui n'avait rien demandé d'autre que de pisser en paix « Je les préfère plus âgés, ils sont moins innocents. »

Bon... il était où le piège ? Il y en avait un. Il y en avait un où on était prêt à chercher le numéro de l'asile le plus proche pour trouver une place à cette pauvre enfant qui n'avait rien de mieux à faire.
Aaaah embêter ses aînés, ce n'était pas recommandé dans à peu près toutes les cultures du Monde, on en était certain. Mais ce n'était pas avec sa mauvaise éducation flagrante qu'elle serait sage au point de ne pas en rajouter une couche en posant négligemment une main sur le torse de l'homme. Et si elle l'avait caressé doucement, c'était probablement parce qu'une secousse l'avait fait trébucher.
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyDim 1 Fév - 16:30



   
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Perdu était un euphémisme. Jonathan ne comprenait non seulement pas ce qui se passait, mais il ne voulait surtout pas comprendre non plus. Cette fille était marteau. Plus les secondes passaient et plus cette hypothèse se confirmait malgré l’absence d’avis d’un professionnel de la santé mentale.
Comment pouvait-il en être autrement ? Elle l’avait frappé, accusé, menacé. Tout ça à tord. Et maintenant ? Maintenant elle était la perverse menaçante qui ne disait rien de bon. Folle. Cette fille était folle. Et pourtant, il en avait vu des trucs fous dans sa vie. Ses meilleurs amis sont des loups-garous ! Qui a-t-il de plus cinglé ?
Eh bien, cette fille, déjà, si vous demandez l’avis très sérieux d’un blond qui osait à peine se rincer les mains par peur que les caméras sortent et qu’il se retrouve en prison pour… pour… pour quoi au juste ? Il ne faisait rien.
Ok, il avait pissé devant elle, mais si voir un homme uriné ne lui plaisait pas, elle n’avait qu’à ne pas entrer dans les toilettes des hommes ! Ce point était défendable. Se laver les mains n’avait rien d’illégal. Parler rudesse avec une jeune femme ne l’était pas non plus. Ou si ça l’était, ce n’était encore pas lui qui était en cause, les mots étaient sortis de sa bouche à elle. Et, de ce côté-là, il n’avait aucun mal à croire qu’il s’agissait de la vérité. Elle l’avait frappé pour un minable accident, sans aucune forme de procès, qu’elle aime la violence était loin de surprendre à ce stade.

Pervers et vieux. C’était au final les adjectifs qu’elle avait pour lui. Charmant. Absolument charmant… Cette fille sortait d’où franchement ? Lui-même n’avait pas les parents de l’année —voir du siècle— et il savait mieux se tenir que ça ! … Oui bon, pas tout le temps. Mais généralement, il y avait un Marshall derrière pour le couvrir en cas d’offense qui pourrait mal tourner. Et il ne le faisait généralement pas dans les toilettes !
Toilettes où l’atmosphère était passée d’étrange à tendue avec un soupçon d’allumeuse chaude comme la braise.
Il avait raté un épisode ? Il s’était endormi quelque part ? Il était à peu près certain que non. Rien de ce qui était en train de se passer ne faisait de sens. Qu’il s’agisse d’elle qui descendait du comptoir pour se rapprocher de lui ou de lui qui passait ses mains sous l’eau avec cet air absent de poisson rouge hébété. Ou encore le silence probant dont Joni était victime à cet instant. Parce que rendre muet le Jonathan Fawkes des plaines n’était chose aisée.
Elle lui caressa le torse et il coupa l’eau pour laisser ses mains dégouter dans l’évier. C’est qu’il y avait un certain obstacle entre lui et le distributeur de papier. Un obstacle plutôt imposant —on ose croire qu’il s’agit d’elle qui est grande et bâtie et pas de lui qui est petit et maigrelet…— qui ne semblait pas vouloir lui laisser beaucoup de place.
Et ce fut sur cette scène qu’un homme passa la porte. Il se figea dans l’entrée de la pièce, cligna des yeux devant le spectacle de cet homme d’âge mur au nez amoché et cette jeune femme collée à lui, puis rebroussa chemin sans un mot ni le moindre son.
Jon aurait préféré que cet homme ait des couilles. Peut-être qu’une présence plus soutenue aurait fait reculer la tigresse qui semblait avoir décidé que Jon était le plat de résistance de ce soir.
Ses mains goutaient encore qu’il n’avait pas bougé d’un traitre centimètre. Et puis, enfin, la voix sembla lui revenir.

« T-tu… T-tu… Tu… » Il déglutit, fermant les yeux le temps de chercher les bons mots à dire. « Rassures-moi, t’es majeure ? »

Elle avait quand même évoqué son âge. Et nous ne sommes pas définitivement certain que poser cette question soit une bonne idée. Si des caméras il y avait de cacher dans cette pièce dans le sombre but de l’envoyer en prison, les jeux étaient faits mes amis.
Le prochain forfait de Marsh et Roxy serait de faire s’évader un blond qui ferait mieux d’apprendre à réfléchir avant de parler.

Telle la pauvre proie prise au piège qu’il était, Jon n’osait toujours pas bouger. S’attendait-elle à ce qu’il la repousse comme un gentleman dans le but de lui prouver qu’il n’était pas le pervers qu’elle suspectait ? Ou alors était-elle réellement de ce type marteau qui sautait sur les hommes —qu’elle avait frappé dans la journée— en pleines toilettes des hommes pour s’offrir un peu de dépravation ?
Et dans un cas comme dans l’autre, allait-il recevoir un autre coup de poing pour une mauvaise réponse ? Ou pire, pour une bonne réponse ?

À cet instant très précis, Jon aurait aimé appartenir au club des poilus. Il ne serait pas ici, mais dans une crypte pourrie à jouer à la bête sanguinaire. Le plan de soirée des futurs mariés lui plaisait énormément d’un seul coup et il aurait adoré pouvoir le partager avec eux ! 
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyJeu 5 Fév - 23:01



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De simple soirée entre collègues, elle était passée à soirée avec du potentiel !
Quoi ? N’importe qui ce serait amusé à sa place ! Bon d’accord, ce n’était pas si certain que ça, mais les gens devenaient difficiles quand il s’agissait d’être de bonne humeur. Pourtant, il suffisait parfois de regarder un peu autour de soi… et d’aller dans les toilettes hommes pour trouver un pervers qu’on avait amoché le matin même dans le tramway.
D’ailleurs, maintenant qu’elle le regardait de plus près, et avec un peu plus d’attention, il n’était pas si mal.
Jaime, ne nous dis pas qu’il te plait réellement, ce serait sans doute bien pire qu’un simple jeu d’emmerdeuse !
Bah, il n’était pas très grand, c’est vrai. Mais il avait du charme. Un petit quelque chose quoi. Si on lui retirait son nez amoché, son visage était plutôt sympa. Et puis, elle était sûre qu’il s’y connaissait quand il s’agissait de s’envoyer en l’air.

Ok, là ça devenait peut être un peu trop étrange et pervers pour nous.
Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas jouer non plus.
Elle l’avait frappé ce matin. Ce soir, c’était elle qui venait dans un endroit où elle n’avait pas le droit d’être. Elle devrait déjà être de retour auprès de ses collègues qui devaient déjà se poser des questions d’ailleurs. En fait, Jared avait déjà dû s’imaginer des tas de trucs.
Faites qu’aucun d’eux ne débarque, ils lui gâcheraient son plaisir. Même si la notion de plaisir là-dedans ne nous apparaissait qu’à nous. En tout cas pas à ce type qui venait ici pour les emmerder.
Ok, probablement pour pisser, mais ça n’avait pas empêché la blonde de se tourner vers lui, les sourcils froncés, le regard noir qui traduisait un assez clair « casse toi ». Pauvre homme, condamné à quitter un endroit où il avait normalement accès. Mais il aurait été bien plus pauvre de ne pas obéir.

Une fois la porte refermée derrière lui, Jaime avait reporté son attention sur… il s’appelait comment d’ailleurs ? Bah… ce n’était pas tellement important. D’autres auraient vu de l’importance à connaître l’identité du propriétaire de ce torse que sa main caressait toujours. Elle pouvait plus ?
Non.
Ça c’était ce que la méchante sorcière de l’ouest, sa grande sœur lui dirait. Assez joué jeune fille, on le laisse tranquille !
Mais il était trop mignon à lui demander son âge.
Bon… ça faisait pas tellement pervers du tramway… tant pis, disons qu’elle s’était peut-être, éventuellement, trompée en ne croyant pas à l’excuse de la secousse le matin. Quelle importance ?
Celle qu’elle pouvait le laisser tranquille maintenant ? Qu’elle pouvait retirer ce petit sourire de son visage, ne pas se saisir de sa chemise pour l’attirer contre elle, et ne pas laisser à sa bouche faire le trajet jusqu’à son oreille pour y souffler :


« J’ai 22 ans. » ah ouais ? Dis-donc, le temps passait vachement vite dans les toilettes hommes « Mais si ça t’excite, on peut dire que j’en ai 17. »

Oui, ou 20. Son âge.
Mais ce mensonge était sans doute loin derrière. Elle semblait désormais résolue à le mettre encore plus mal à l’aise. Ça, ou elle l’était carnivore. Mais franchement, vu la manière dont elle lui mordillait le lobe de l’oreille, on optait plus pour un but d’allumeuse. Ou alors c’était le fait d’avoir ouvert sa chemise, façon scène passionnelle d’un film, en faisant voler quelques boutons. C’était pas la deuxième qu’elle lui bousillait d’ailleurs ?
Jamais deux sans trois mes frères, jamais deux sans trois !
En tout cas, pour une gamine de 17 ans, elle était plutôt dans l’initiative. Mais allez, arracher une chemise sans passer les mains sur un torse, c’était idiot non ?
Au moins, elle avait laissé en paix son oreille pour le regarder dans les yeux avant d’ajouter :

« Tu dois avoir des tas de choses à m’apprendre. »

Ah ouais ? Elle avait l’air d’en savoir déjà pas mal pourtant non ?

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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyVen 6 Fév - 21:54



   
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Il était tombé dans quelle dimension au juste ? Depuis quand les femmes qui vous reprochaient le matin d’être un pervers vous sautaient dessus le soir venu ? Étaient-elles toutes comme ça aux États-Unis ?  

Bha quoi, ça valait bien de se poser la question !
Qu’il s’agisse d’un incident isolé ou d’une tradition locale, toutefois, Joni n’avait pas réellement le temps de disserter sur la question. Là, tout de suite, une grande blonde se pendait à son cou pour murmurer de vilaines choses à son oreille.
Oui, de très vilaines choses. Seigneur, il avait plus d’une décennie en avance sur elle. Elle était à peine au monde qu’il avait déjà un casier judiciaire ! … Un casier juvénile, mais un casier quand même !!
Était-ce le pire ? Ou le pire était-il qu’en réalité, il était relativement émoustillé ?
Relativement, uniquement parce qu’il n’osait pas encore l’être davantage. Il n’était pas fait de marbre après tout. Et les femmes qui se jetaient sur lui comme ça pour lui caresser le torse, ça n’arrivait pas si souvent ! Ok, jamais. Et s’il pouvait dire que ça n’arrivait jamais à son meilleur ami également, c’était uniquement parce qu’il avait une copine qui pouvait s’avérer encore plus désastreuse que l’antéchrist si on osait promener les yeux sur son mec. Bref, ce qui était en train de se dérouler, aussi insolite cela pouvait-il lui sembler, était curieusement une chance inespérée. Le genre de trucs qui ne pouvait arriver qu’une fois dans la vie du Jonathan des bois.
Avait-il vraiment la force d’être un anglais tout ce qu’il y a de plus représentatif du gentilhomme et repousser cette donzelle prête à bondir sur lui ?
Ouais, vous pouvez toujours rêver. Jon n’était pas reconnu pour sa force de caractère. Plutôt pour son amour inconditionnel des belles choses interdites. Et quoi de plus interdit qu’une peut-être mineure —le doute résiderait tant qu’il ne verrait pas un certificat de naissance— avec ce qui semblait être un appétit sexuel redoutable ?

Son imitation du poisson rouge se poursuivit au gré des paroles et des caresses. Il aurait pu parler, mais pour dire quoi ? Il avait le sentiment que n’importe quel mot sortant de sa bouche à cet instant serait capable de l’incriminer !
Lorsque les boutons volèrent, Jon était toujours sans voix. Là, il aurait aimé pouvoir dire quelque chose, n’importe quoi.  Cette chemise ne valait pas moins que la précédente ! Bien que celle-ci pouvait encore être sauver par les mains habiles d’une couturière. Mais il ne fit que babiller des sons inintelligibles tandis que ses yeux suivaient les boutons pour les voir atterrir ça et là sur le sol de céramique. Rien qu’un de ces boutons devait valoir une dizaine de livres sterling bon sang !
Mais la torture subite par son oreille empêchait toute représailles. Il sentait la fièvre de l’envie montrer, aussi étrange que ça pouvait paraître. Cette fille était folle à lier et, pourtant, elle était en train de l’exciter !
Ok, une mauvaise langue pourrait dire qu’il était un homme facilement excitable, mais quel mal y avait-il à apprécier la proximité d’un corps de femme ?
Eh bien, concernant un corps mineur, c’est illégal, déjà !
Mais elle ne l’était pas !
De ce qu’elle raconte.

Toute raison lui échappa lorsqu’elle plongea ses yeux dans les siens. Cette lueur. Ce ton aguicheur. Ouais, il voulait bien risquer la prison. Dans le pire des cas, il avait de quoi se payer un excellent avocat. Et dans le pire des pires des cas, il était ami avec des loups-garous criminels. Il ne resterait pas en prison longtemps !
Et si elle le frappait ?
Franchement, l’idée ne lui traversa même pas l’esprit à cet instant. Sa cervelle gisait dans du coton duveteux et son second cerveau, situé plus au sud et bien connu chez les hommes, prit le relai.  

« Sûrement deux ou trois, au minimum. Faut être agile pour le faire dans un cabinet, tu le savais ? »

Eh voilà. On pourra dire ce qu’on voudra de ce peut-être pédophile, mais il faudra quand même lui donner le fait qu’il aura tenté de résister un petit peu.
Mais, curieusement, il n’osait pas encore l’embrasser. Cette fille l’intimidait, carrément. Qu’il ait évoqué une possible partie de jambes en l’air dans une cabine de toilettes était déjà beaucoup pour son âme peu courageuse.
Sans oublier que son nez se souvenait encore très bien de la force que cette furie pouvait avoir si par malheur il s’attirait encore sa colère.
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMer 11 Fév - 16:41



shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!
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Si un jour elle avait le bon sens de consulter un psy, ce dernier inventerait probablement un nom de maladie mentale portant son prénom « le syndrome Jaime ». La meilleure théorie qu’on pouvait apporter était que cette fille débarquait d’une autre planète.
Si aux premiers abords un analyste de la scène aurait dit qu’elle ne faisait que jouer pour ensuite le planter là en l’accusant de perversité, il aurait trouvé désormais que le jeu allait un peu loin pour qu’il ne s’agisse pas de plus. A moins qu’à la base, elle comptait prouver par A+B qu’il n’était qu’un pervers et qu’au final elle s’était laissée prendre à son propre piège.
Honnêtement, si vous le demandiez à Jaime, vous réfléchissez trop. Pourquoi se prendre autant la tête ? Visiblement elle, elle ne le faisait pas, pas plus qu’elle n’avait pris le temps de penser avant d’ouvrir cette chemise comme si elle n’était qu’une sauvage. Et on retirait le « comme si » d’ailleurs.

Tu sais Jaime, à un certain moment, ça risque d’être perçu comme du viol pur et simple. Car, pour le moment, celle qui accusait de perversité l’autre se montrait en réalité plus perverse que l’accusé.
Bah… il finirait bien par rattraper son retard, inutile de se faire du souci pour lui ! N’avait-il pas faibli un peu à la tentation quelques secondes plus tard en lui répondant ? Réponse qui avait posé un sourire malicieux sur les lèvres de la blonde.
Et c’était le moment où elle allait s’éloigner de lui et lui balancer une quelconque saloperie… non ?
Non ? Vraiment non ? Elle était absolument certaine ?
Ça n’avait pas l’air d’être le chemin de la sortie qu’elle avait emprunté. Ou plutôt ce n’était pas en direction de la sortie qu’elle l’avait poussé.
Vilaine Jaime, entraîner un homme dans un cabinet après avoir arraché sa chemise, c’était de très mauvais goût.

Elle ne s’en était pas souciée lorsqu’elle avait refermé la porte derrière eux, s’appuyant contre cette dernière avant de l’attirer contre elle, une main derrière sa nuque.
Non, ce n’était pas un jeu. A moins que dans les règles un baiser de cette espèce soit autorisé. Car lorsqu’elle avait posé ses lèvres contre les siennes, on n’y retrouvait rien du premier baiser chaste. Pour sa défense, elle vous dirait sans doute qu’elle avait joué un peu, quelques temps, mordillant sa lèvres inférieures, l’embrassant avec une certaine « retenue » qu’elle n’avait pas tenue bien longtemps avant de l’embrasser plus clairement. Et parce qu’elle avait des mains qu’elle n’aimait pas savoir inutiles, son autre main était venue étreindre sa hanche, l’attirant davantage contre lui.
Voyez, pas besoin de réfléchir, visiblement… elle en avait juste envie. Et en vile allumeuse qu’elle était, ses lèvres avaient quitté les siennes pour murmurer à son oreille un pas très chaste :

« Apprends-moi. »

Bonne idée. Soyons des adultes pervers aux toilettes pour oublier le fait que je t’ai pété le nez le matin même !
… hey, au moins, on pouvait prendre ça comme des excuses si elle s’était trompée au sujet de la secousse… ce qui était manifestement le cas. Autre chose certaine au passage, elle n’y pensait probablement plus, à moins que glisser ses lèvres jusque dans son cou pour l’embrasser soit une sorte de langage du corps pour demander pardon. Ou alors c’était le fait de retirer entièrement sa chemise avant de le plaquer à nouveau contre elle qui l’était. Niveau cultures extraterrestres, on n’était pas vraiment spécialistes.

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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyVen 27 Fév - 16:48



   
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Le cerveau complètement déconnecté, Jonathan était à l’image du cerf aveuglé par les phares. Immobile malgré la peur montante, il n’osait pas commettre le moindre geste, le moindre mouvement susceptible de donner à la situation un virage à 180 degrés. Le genre peu agréable où il se retrouverait avec un second coup de poing sur le nez. Il préférait franchement éviter et il fallait admettre que le geste correct à pourvoir était difficile à déceler.
Elle l’avait frappé ce matin même pour un accident. Et maintenant elle l’entrainait ni plus ni moins dans un cabinet de toilettes —assez violemment si vous êtes amateur de détails— pour faire des choses bien plus osées qu’un accrochage de fessier dans un tramway instable.
Refuser l’invitation d’une femme était plutôt mal poli, non ? Mais paraître trop enjoué était peut-être le piège tendu. Dans le doute, voilà pourquoi Joni préféra l’honorable choix de l’inaction. Jusqu’à un certain point, toutefois. Il se laissa embrasser sans trop savoir s’il s’agissait toujours d’une arnaque. Pourtant, pour un hors-la-loi il aurait dû savoir repérer ce genre de trucs à des kilomètres… hélas son flaire n’était pas aussi efficace que celui de ses amis.

Lorsqu’il se fit mordiller la lèvre, il se dit que ça ressemblait de moins en moins à un piège. Le piège aurait dû s’arrêter, en toute logique, lorsqu’il lui avait demander si elle était mineure. Où pouvait se cacher un piège dans cette cabine à peine assez grosse pour qu’une personne puisse faire volteface ? S’y trouver à deux réduisait bien trop l’espace pour qu’un piège puisse encore s’y dissimuler, non ?
… Joni, nous ne sommes pas certains qu’il s’agisse de ce genre de piège…
Et pour la énième fois depuis qu’il avait rencontré cette fille —le matin même et on en perd déjà le compte, il y a de quoi appeler ça un phénomène— Jon écarquilla les yeux, faute de meilleure réaction.
Lui apprendre. À s’envoyer en l’air dans une cabine microscopique ? Ouais, ça semblait bien être la requête qui venait d’être faite. Peut-on réellement continuer à parler de piège maintenant ?
L’âme poltronne de Jon disait que oui, le piège pouvait toujours subsister. Mais celle perverse —et plus proéminente, hélas— de l’anglais n’y pensa plus lorsque la chemise toucha le sol. Génial, en plus d’un boulot de couture, il faudrait ajouter la désinfection ! Le tissu ne pouvait être que contaminé maintenant qu’il avait entré en contact avec le sol des toilettes.

« Hum… Ok ? »

Était-ce réellement une question ? À moitié, à défaut d’en être complètement une. Mais lorsqu’il se fit plaquer contre le corps de la blonde, l’incertitude s’évapora complètement. Il était presque en train de se faire violer dans les toilettes, aucun juge n’irait renverser la situation à ce point-ci quand même ! Même Marshall qui se faisait passer pour un avocat pouvait gagner une telle cause ! … Oui bon, juste pour être sûr, ce sera plutôt Roxy qui a un look bien plus professionnel.

Finalement, il se décida à agir et retrouva la bouche de la blonde, ses hésitations envolées. Ses mains commencèrent leur route aux genoux, remontant les cuisses fermes et musclées avec une certaine délectation. L’une d’elles fit ensuite le chemin inverse, relevant une jambe pour l’accrocher à sa taille.

« Règle numéro 1, l’économie d’espace. »

Bha quoi ? Elle voulait apprendre, non ? Apprendre avec des règles, c’était plus facile.
Venant d’un criminel, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, nha ?  
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMar 31 Mar - 15:54



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Si on doutait fortement qu’elle ait besoin de ce genre de leçons étant donné qu’elle tenait le rôle de la « presque » violeuse en série ici. On doutait encore plus que le paradis lui ouvrirait un jour ses portes. Certes, qui voudrait aller au paradis quand il semblait quasi certain qu’on s’y pelait les fesses ?
Personne !
Et pourquoi aller chez un psy quand il était impossible que l’un d’entre eux puisse lui fournir un traitement adéquat car même le plus « havardien » de tous la définirait comme incompréhensible.
En même temps, si elle voulait être comprise, elle ne serait très certainement pas en train de kidnapper dans un cabinet de toilettes, loin d’être spacieux, le type à qui elle avait mis son poing dans la gueule le matin même.

La seule question utile au final était de savoir si elle se comprenait elle-même.

Et bien oui ! Il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis ! Et puis, ce matin… ce matin… ce matin, il n’avait pas ce truc indéfinissable ! En d’autres termes, laissez-lui le temps de préparer quelques mots et… et elle vous enverrait mettre [censuré] là où elle le pensait.
On était en droit, tout comme ce pauvre homme au nez amoché de se demander « pourquoi lui ? » ou plus exactement « où est le piège ? ». Mais quand faiblesse avait enfin gagné un peu de la partie et qu’elle, de son côté, avait oublié retenue depuis bien longtemps, et comme Yoda l’aurait dit : l’heure, aux questions n’était plus !
L’heure était manifestement à la communication purement physique et à un échange qu’on pouvait caractériser d’en dehors des convenances. Elle ne connaissait pas assez le pervers du tramway pour en témoigner, mais elle se connaissait assez bien de son côté pour savoir que « convenances » n’était pas un mot qu’elle trouvait dans son questionnaire.

Et tandis que ses pieds quittaient le sol alors que ses jambes s’enroulaient autour du bassin de son ancien pas très sympathique voyageur du tramway, tandis que perversité amenait confiance sur un équilibre existant et des compétences chez son aîné, ses mains s’enroulaient autour de son cou alors qu’elle retrouvait le goût des lèvres de l’inconnu qui avait un nom tout aussi inconnu mais qu’importe ! Le moment ou jamais d’arrêter ce que beaucoup auraient défini comme des bêtises étant depuis longtemps passé, le « pourquoi ? » étant une question sans réponse, on se contenterait de fermer les yeux sur la suite évidente.

Pas si évidente que ça. Était-ce quelqu’un en charge de la sagesse dans les hautes sphères qui avait décidé d’intervenir ? C’était une question tout à fait justifiée dès la seconde où Goliath et ses mignons étaient entrés dans les toilettes dans un claquement de porte. Si au début le bruit n’avait pas semblé déranger Jaime plus que ça, les voix étaient toutefois parvenues à obtenir un minimum de réaction de sa part :

« Sors de là l’anglais, on sait que t’es là ! »
« Ouais, on a à causer ! »
« Ramène ta jolie p’tite gueule ! »

Voilà pourquoi il y avait enfin eu une raison à peu près valable pour ruiner la « magie du moment » selon elle, et voilà la raison qui l’avait poussé à quitter ses lèvres pour regarder la seule personne avec un accent anglais présent dans ce cabinet, seule personne tout court d’ailleurs, et à dire avec un sourire amusé :

« Des amis à toi ? » amis ? ce n’est pas exactement le terme qu’on aurait employé quand l’un des trois affreux qu’elle n’avait pas encore vu avait donné quelques coups pas très sympathiques contre leur porte. Roulant des yeux, la blonde avait lâché un soupir avant de laisser ses pieds regagner la terre ferme « Y’a peu de chances pour qu’ils t’oublient hein ? »


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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMar 5 Mai - 16:20



   
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Ça commençait à devenir assez chaud dans ces toilettes pour que Marsh et Roxy ne le croient même pas lorsqu’il leur raconterait ce qui était en train de se produire. Assez chaud pour que lui-même n’en soit pas si certain, à vrai dire.
Peut-être qu’il se trimbalait un trauma crânien depuis le matin, qu’il avait prit un verre et s’était effondré au bar où il était toujours, en train de rêver, visiblement. Cette explication là était déjà plus logique que cette fille entrant dans les toilettes pour soudainement décidé de lui sauter dessus !
Mais si c’était un rêve, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Sûrement parce que ce n’était pas un rêve. La certitude s’empara de son âme dès que quelqu’un entra dans les toilettes pour s’adresser à un anglais. Ça faisait combien de fois aujourd’hui qu’il se figeait, soudain plus frigide qu’un glacier, en écarquillant les yeux comme s’ils allaient bondir de leur orbite ? Trois fois ? Quatre fois ?
Des amis à lui ?

« Shhhhhh. »

Qui ne l’oublieraient pas de si tôt ?

« Shhhhhh ! »

C’était un peu tard pour la discrétion. Un cabinet de toilette n’était franchement pas le truc le plus isolé du monde, ces types avaient non seulement entendu les inquisitions au silence, mais aussi que l’anglais en question était accompagné.
Il poussa la fille dans le fond de la cabine et s’approcha de la porte pour regarder par la fente. Trois types. Deux gros malabare et un qui devait être le chef.
Ces types l’avaient apostrophé, avec Marshall, quelques mois plus tôt. Ils avaient une carte à traduire qui donnait soit disant la route vers l’Atlantide. N’importe quoi avait dit Marshall et cette fois-là, Joni avait été bien d’accord. L’Atlantide ? Même des chasseurs de trésor dans leur genre n’étaient pas assez stupides pour se lancer aux trousses de la cité perdue. Bon, Roxy aurait tout de suite été motivée et enchantée par cette carte, mais Marshall n’avait pas aimé ces types. À raison. Comment ils pouvaient savoir que Jon était à la Nouvelle Orléans et dans ce bar à ce moment précis ? Il n’était même pas sur le continent dix heures auparavant !

Il y eut un nouveau coup sur la porte, plus violent que les autres, et le loquet céda, la porte venant claquer sur le nez déjà malmené de Joni. Le pauvre homme grogna sa douleur, portant immédiatement ses mains à son nez qui avait recommencé à saigner. Au moins, ce coup-ci, la chemise serait épargnée puisqu’elle se trouvait encore sur le sol.

« Mais qu'est-ce que vous avez tous avec mon nez aujourd'hui, putain ! »
« Fallait nous écouter. Et accepter notre proposition. »

Jonathan se fit trainer hors de la cabine sans grande douceur, comme quoi, le mot d’ordre du jour était la violence.

« Vous déraillez les gars ! Y’a sûrement d’autres timbrés pour vous aider, nous, on a dit non ! »

Utiliser le terme timbrés n’était peut-être pas des plus recommandé. Du moins pas sans un Marshall à proximité pour lui sauver les fesses.

« Sauf que toi et tes potes avez la meilleure réputation du milieu. Alors t’es gentil » dit le chef en sortant un pistolet et lui braquer en pleine figure, « t’appelles ton copain qu’on se rencontre pour causer à nouveau de notre proposition. »

Un rire moqueur… ou hystérique… Disons 15% moqueur et 75% hystérique… avec un petit 10% de rire jaune, s’échappa du faussaire de manière incontrôlée. Ce type voulait qu’il appelle Marshall. Là, tout de suite, alors qu’il n’était même pas minuit et que son pote était actuellement recouvert de poils et plus baveux qu’un bébé qui faisait ses dents, et ce pour encore au moins six heures !

« Tu veux que j’appelle Marsh, haha, ouais, évidemment que tu veux que je l’appelle. Là, tout de suite. Haha. Sinon tu vas me tuer, j’imagine ? »

Le gars ne dit rien, rabattant le chien du revolver, le cliquetis inquiétant faisant rire stupidement Joni davantage.

« Ça sera pas possible, tu vois. Pas avant demain matin. Il est… indisponible pour le moment. »

Il n’allait quand même pas dire de but en blanc à ces zigotos que son meilleur ami était un loup-garou actuellement victime de sa transformation mensuelle ! C’était sûrement le seul avantage que le trio possédait encore dans cette histoire.   
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyLun 3 Aoû - 15:55



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Pour toute réponse à ces intimations de silence, Jaime avait roulé des yeux. Il était fort probable que si « l’anglais » ne l’avait pas repoussé au fond de la cabine, elle aurait trouvé une autre question à poser plutôt que de se taire. Ici, le geste mêlé au « shhh » avait eu raison de sa curiosité. Pourtant, elle avait bien un ou deux commentaires à faire sur la situation. Par exemple : le monde allait mal. Tragique, mais réaliste. Depuis quand on ne pouvait plus prendre du bon temps aux toilettes ? On vous l’accorde, ce n’était pas le but premier de ce lieu… ô combien romantique, mais l’endroit était réputé pour ce genre de choses.
Une personne plus sage, sa grande sœur par exemple, y aurait vu là comme un message qu’il était possible de résumer ainsi : sauter sur un homme beaucoup trop âgé que toi, c’est mal Jaime Parker ! Très mal ! Ces hommes, ce sont les envoyés de ta morale complètement éteinte !
… ouais, elle la voyait assez bien sortir un truc comme ça. Si bien qu’elle en avait eu un sourire amusé comme si la petite scène extérieure n’était pas assez importante pour qu’on ne se laisse pas aller à la « rêverie ».

Y’avait quand même quelques trucs pour vous ramener à la réalité. Un nez explosé en faisait partie. Et bien qu’elle soit à l’origine de la première violence envers ce dernier, une grimace, synonyme de douleur peu agréable imaginée, était apparu sur son visage.
Et puis la suite, le grand classique. « L’anglais » s’était fait traîner hors de la cabine, Super Vilain l’avait menacé, blablabla incompréhensible pour elle, et bruit significatif d’une arme qui n’annonçait rien de bon. Aaaah la situation aurait pu rester amusante… du moins dans sa définition du mot « amusant ». Mais non ! En plus de ne pas connaître le but premier des toilettes, ces abrutis ne savaient rien sur les bonnes vieilles bastons.

Ce n’était pas ces histoires.
D’ailleurs elle le savait. Pourtant, alors qu’elle s’était contentée d’un simple signe de main façon « je suis là en visite » au costaud numéro un quand il avait remarqué sa présence, alors qu’elle aurait pu rester dans ses toilettes et laisser… disons sa récente connaissance, se débrouiller toute seule… il avait fallu qu’elle sorte une tête au lieu de rester sagement là où elle était :

« Dites…  » cette fausse timidité lui allait si bien ! N’importe lequel de ses collègues aurait été mort de rire « Vous allez pas lui faire de mal hein ? C’est que… je me suis attachée. »

… oui bon… pas tant que ça. Mais dans le fond, ça se voyait tout de suite que c’était un bon gars ! En plus, il semblait avoir le don pour s’attirer des ennuis ! Dans certains cerveaux détraqués comme le sien, c’était une qualité !

« Ecoute trésor, à part si tu connais le numéro de son copain, tu ferais mieux d’aller jouer ailleurs »
« Pardon ? »
« T’es sourde ? Dégage ! »
« Attends, si c’est sa copine, elle doit sûrement le connaître. »
« C’est pas faux… tu restes. »
« Faudrait voir à se décider parce que j’ai pas toute la journée et puis… »
« Ta gueule. »
« Mon cœur, va vraiment falloir faire du tri dans tes fréquentations. »

Si elle faisait toujours la maligne quand l’un des deux costauds l’avait tiré par le bras hors de la cabine pour l’inciter à participer au débat, elle avait au moins eu le cerveau de lever les mains quand le chef avait pointé le flingue dans sa direction :

« Maintenant, l’un de vous va se décider à l’appeler pendant qu’il peut encore le faire. Fais pas le con l’anglais, tu voudrais pas perdre ta copine pour une simple carte. »
« En fait, on n’est pas vraiment ensemble. C’est plus l’histoire d’une nuit, ou plusieurs, ça dépend… »
« Ta gueule j’ai dis. »
« Tu sais, tu commences vraiment à m’emmerder. »

Et ça, c’était vrai. Aaaah ce qu’elle regrettait de ne pas avoir pris son flingue ce soir, il ferait moins le malin.
Elle ne savait pas ce que le séduisant trentenaire avait fait pour se mettre ces types à dos, mais elle était définitivement dans son camp. Des connards pareil, pas étonnant qu’on ne se montre pas très sympathique avec eux. Elle espérait au moins qu’il leur avait un peu cassé la gueule.
Désormais impliquée dans une histoire dont elle ignorait tout si ce n’est qu’un certain « Marsh » avait quelque chose à y voir aussi, elle n’avait pu s’empêcher de faire preuve d’une belle assurance un brin suicidaire quand on n’avait pas d’arme. Le pire était sans doute d’être sortie de cette cabine avec un plan si pourri… parce qu’elle en avait hein de plan ?
L’improvisation… ça comptait ? En tout cas, c’était certain qu’elle avait improvisé la reddition quand le chef du lot avait appuyé son flingue contre le front de son compagnon de cabine.

« J’vous laisse cinq secondes. »
« ça va, on se calme… je l’appelle ! »

Oui, bien sûr, appelons ce Marsh qu’elle ne connaissait absolument pas. Appelons-le alors qu’on connaissait à peine le copain de ce Marsh qui la connaissait tout autant et ne comprendrait peut-être pas le regard lourd de sens qu’elle venait de lui lancer. Jared aurait compris tout de suite que dans les secondes à venir elle tenterait une diversion et que ce serait sa chance. Mais elle avait bon espoir sur la présence d’un instinct de survie chez le britannique.
Le bras toujours maintenu par la poigne de l’un des deux sous-fifres, elle avait fouillé dans sa poche pour en tirer son téléphone portable. Parcourant rapidement le répertoire pour s'arrêter au "Marsh" dénommé Jared, elle avait ensuite appuyé sur le bouton d’appel avant de tenter une ruse vieille comme le monde en lançant son téléphone au détenteur du flingue :

« Attrape ! »

C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour offrir à son camarade quelques secondes où il n’aurait pas le flingue pointé sur la gueule, et elle n’avait pas attendu de vérifier qu’il passe à l’acte ou non pour le faire de son côté avec son costaud auquel elle venait d’exploser le nez d’un poing, pour changer, avant de lui foutre un coup de pied dans les testicules.
Sonné par la douleur, le molosse avait posé un genou au sol. Elle n'avait pas attendu qu'il réagisse, consciente que molosse numéro 2 aurait plus les aptitudes pour intervenir rapidement de manière efficace, et elle s'était saisie de sa tête des deux mains pour lui assener un coup de genou dans la mâchoire.
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Jonathan D. Fawkes
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyLun 24 Aoû - 20:44



   
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Des échanges comme celui-ci, Joni en avait été témoin par centaines. Au détail près que lorsqu’une joute verbale au goût de celle-là se déroulait généralement entre Roxanne et quelconques types… avec un Marshall dans les parages pour faire le fier à bras dont elle avait inexorablement de besoin à la fin.
Sauf que cette fille n’était pas Roxy. Et que lui était loin de posséder les qualités canines de son copain poilu au sang chaud. Alors, forcément, dans une relation logique de cause à effet, les choses ne pouvaient pas finir aussi bien qu’elles se présentaient toujours pour son couple d’amis préférés.

… Mourir, il allait mourir ce soir.
Demain, ses potes verraient la photo de son cadavre aux infos du matin.
Son corps serait expatrié en Angleterre.
Et son éloge funèbre serait prononcé au mariage de ses amis parce qu’il aurait été inconcevable pour eux de se marier sans lui.

Ouais, un scénario qu’il achetait dans l’hypothétique cas de sa mort ce soir. S’il n’avait pas le nez qui pissait le sang, il aurait probablement versé une larme tant cette version de l’histoire était touchante.
Excepté que Joni avait le nez qui pissait le sang.
Et qu’il était loin de se mesurer au Marshall des bois lorsqu’il était question de courage.
Alors, lorsque la donzelle le re-mêla à la conversation, ses yeux toujours aussi ronds trahirent —sans grand mal, il est vrai— toute la peur trouillarde qu’il ressentait à cet instant. Si cette réaction était due au ‘mon coeur’ ou au fait qu’il aurait normalement dû faire débonnairement savoir que ces gens n’étaient pas de ses fréquentions… nul le ne saurait sauf Jonathan… et encore, nous ne sommes pas tout à fait certains en ce qui le concerne.
L’échange continua d’évoluer. Assez pour que Jon soit définitivement assuré que cette fille avait de fortes tendances violentes complètement irrationnelles.
Qui fait exprès de provoquer un type armé, on vous le demande ?

Une fille qui a un plan, vraisemblablement. Peut-être pas un plan entier. Peut-être même pas l’entièreté de l’ébauche d’un plan… mais c’était mieux que ce que Joni avait en tête —à savoir, rien du tout— n’est-ce pas ?
M’ouais, du point de vue de Joni, ce n’était pas forcément le cas. Utile —comme depuis le début de cette altercation— il avait une main sur le nez, l’autre bras balan et demeurait principalement inerte devant la tentative de la miss de prendre le contrôle de la situation.
Ouep, cette nana était folle. En plus d’apparemment être en mesure de le tuer à mains nues, elle était folle ! Si ce n’était pas de la forte poitrine, des longs cheveux et de l’absence de pilosité corporelle, Jon aurait presque cru être en compagnie de Marshall pendant un instant.

Il ne restait plus qu’un type et demi debout —parce que le deuxième était en assez fâcheuse posture— et ce fut à peu près là que Jon se réveilla enfin de sa torpeur, son regard passant du dernier type au flingue, au dernier type, puis au flingue, à quelques reprises avant qu’il ne se décide à se jeter par terre de concert avec lui pour être le premier à mettre la main sur l’arme à feu.
Un jour, il allait raconter cette histoire et il était fortement probable que le fait qu’il se retrouve sur le sol d’une salle de bain de bar —sans chemise— à battre des pieds comme un enfant qui ne s’est jamais battu de sa vie, le nez en sang… ne soit jamais divulgué dans la version ‘officielle’ du récit.
Dans la version officielle, il allait peut-être inverser les rôles, tenez-vous le pour dit.
Dans la version actuelle, il s’était contenté de perdre la lutte pour le flingue, de se relever, les mains en l’air et, dans un dernier geste de désespoir, pointer sur le mur derrière l’homme armé.

« Oh, regarde ! »

Dès qu’il détourna le regard pour jeter un œil sur ce que l’anglais pointait, ce dernier saisit la main de la folle du train —un surnom comme un autre tant que nous ignorerions son prénom— et quitta les toilettes en deux enjambées —ce qui est franchement spectaculaire pour un type de sa stature !  
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMer 26 Aoû - 10:27



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La prochaine fois qu’elle improviserait autant, elle penserait à prendre en compte un facteur essentiel : ce type n’avait pas de formation militaire. Les regards à la John Rambo, ça marchait fatalement moins. Et si elle n’avait pas eu le temps sur le coup de s’assurer que la communication était passée, c’est parce qu’elle était bien trop occupée à faire rencontrer la tête de son deuxième opposant avec une porte de l’un des cabinets. Il l’avait bien cherché, elle ne culpabiliserait pas plus de ce coup de pied dans le dos qui l’avait envoyé dans le cabinet. Et elle n’aurait pas éprouvé de remords pour la suite non plus si le british lui avait laissé le temps de faire piquer une tête au molosse. Et oui, toutes les bonnes choses avaient une fin et on ne doutait pas que la prétendue étudiante, majeure, s’amusait assez de la situation jusqu’à ce qu’une main ne se saisisse de la sienne pour l’entraîner à l’extérieur des WC. Une main qui appartenait à celui qui venait de livrer une lutte virile pour un flingue… et oui, ça, elle avait eu le temps de le voir :

« Hey, j’ai pas terminé !  »

Oh si Jem tu as terminé. Etait-il utile de préciser que c’était celui qui avait le flingue qui commandait. Et si ce n’était pas son pervers préféré, il n’en restait pas moins que celui qui l’avait en sa possession donnait le droit à l’anglais de les faire quitter ces toilettes au pas de course. Aussi la protestation s’était-elle arrêtée une fois les toilettes quittées et elle ne s’était pas reprise tandis que celui sans prénom l’entraînait dans une course vers… bonne question. Fallait courir, c’était l’essentiel. Courir pour sortir du couloir qui menait au WC, croisant un Jared avec un téléphone à l’oreille au bout de ce dernier en train de dire « allo » désespérément :

« Parker ? Qu’est-tu fous ? »
« Pas le temps. »

Une explication aussi inexistante que brève qui avait laissé le même air d’incompréhension à son collègue qui n’avait sans doute pas plus compris pourquoi, quelques secondes plus tard, il s’était fait bousculer par un type enragé cachant mal une arme sous sa veste, puis un molosse se tenant le front et enfin, bien après, un mec qui avait toutes les peines du monde à rester debout en se tenant l’entrejambe. D’un autre côté, Jared n’aurait besoin que de quelques secondes de réflexion pour se dire que oui, Parker avait bien été aux toilettes.
Mais pour ce qui était de l’anglais et de l’américaine, ils étaient arrivés dans la salle du bar où leur course s’était stoppée net devant deux types assis à une table qui s’étaient relevés, menaçant, quand leurs yeux s’étaient posés sur l’anglais. Sans chercher à avoir des explications, la sortie officielle avait été abandonnée pour la réserve dans laquelle ils s’étaient engagés, toujours au pas de course. Bousculant un peu les étagères au passage, renversant une ou deux bouteille, ils étaient finalement arrivés à la porte arrière qui s’était ouverte pour leur donner accès à la ruelle dans laquelle ils s’étaient engagés jusque dans la rue principale.
C’est là que deux nouveaux types, armés, étaient sortis d’une fourgonnette de couleur noire, elles sont toujours noires, les yeux toujours posés sur l’anglais.
Là, même Jem était d’accord pour dire que ce demi-tour vers la ruelle était la bonne solution :

« J’sais pas ce que tu leur as fais, mais t’as pas énervé les bonnes personnes ! »

Techniquement, elle était celle qui en avait énervé dans les toilettes. Mais dans un techniquement plus global, il était celui qui s’était foutu dans la merde à la base. En tout cas, ceux de la voiture, elle ne les connaissait pas. Pas plus que ceux qui arrivaient en face et venaient de sortir de la réserve, les obligeant de leur côté à emprunter une ruelle sur la droite tandis qu’une balle venait de se planter dans le mur devant lequel ils venaient de passer moins d’une seconde auparavant.
Si son plan B était bien d’avoir choisi Jared dans son répertoire, en renfort éventuel, il ne faisait aucun doute que, même si son partenaire avait fini par réagir, courir devenait le plan A officiel. Et ils l’avaient fait. Si l’anglais savait où il allait ou non, elle l’ignorait, mais la course au hasard jusqu’à ce qu’ils aient semé ces types n’était pas si mal. Après une énième ruelle, ils avaient débouché sur une rue plus importante dans laquelle ils n’avaient pas fait long feu. Car c’est au bout d’une minute trente de course dans celle-ci que Jaime avait finalement tiré la main qui tenait la sienne dans une autre ruelle pour se planquer dans un coin de celle-ci. Silencieuse au début, elle avait regardé quelques molosse passaient en courant avant de se tourner vers l’anglais pour la question inévitable :

« C’est pas que cette course folle avec toi me plait pas mon cœur, mais t’as une idée d’où on va ? »

La police ? C’était ce qu’une autre demoiselle proposerait, pas Jaime. Premièrement, parce qu’elle avait un cerveau et elle se doutait que l’idée n’effleurerait pas le cerveau de l’anglais pour des raisons qu’on devinait. Pour énerver des types pareils, on faisait rarement appel aux forces de l’ordre.
Deuxièmement… disons qu’elle n’était pas du genre à franchir les portes d’un commissariat pour demander asile.
Jetant un nouveau regard à la ruelle pour s’assurer que certains n’étaient pas revenus sur leurs pas ou que d’autres ne passaient pas, elle s’était apprêtée à ajouter quelque chose quand le silence avait demeuré dans un sourire amusé. La raison ? Elle venait de réaliser, que maintenant, que l’anglais courait dans les rues de la Nouvelle-Orléans, torse nu, avec le nez en sang. Est-ce que c’était le moment de se marrer ? Pas vraiment… mais le nouveau James Bond avait quand même quelque chose d’une comédie. Et elle se marrait encore quand elle avait finit par dire :

« Tu sais 007, on peut aller où tu veux, je te suis ! »

Qui n'aurait pas envie de suivre un agent aussi spécial ? Même au bout du Monde ! C'était sans conteste le meilleur "premier rendez-vous" de sa vie !

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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyVen 28 Aoû - 0:22



   
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« Mais si, t’as fini ! »

Diantre, il avait vraiment l’impression de se trouver avec Marshall ! À l’exception près qu’il n’aurait pas pris la main de Marsh pour s’enfuir… en fait, il se serait enfuit tout seul, laissant son copain à son sort, ayant pleine confiance en ses capacités de se sortir seul de ce merdier. La folle du train, ce n’était pas aussi sûr, quoi qu’il devait admettre qu’elle savait se défendre.
… Mieux que lui en tout cas. Mais ça, soyons honnête, ce n’était pas une tâche bien difficile à accomplir.  
Toutefois, un être avisé serait en mesure de s’interroger. Pourquoi Joni avait-il entrainé la perverse des toilettes —il faut savoir varier les appellations, n’est-ce pas ?— avec lui ? Pourquoi ce réflexe de survie offert à une fille qu’il connaissait à peine —et qui l’avait frappé… deux fois— lorsqu’il ne se donnait même pas cette peine avec son meilleur ami de plus de quinze ans ?
Oui, c’était une interrogation qui valait la peine d’être posée.
Et, non, Jonathan ne s’arrêterait pas pour y réfléchir. Pas plus qu’il laissa du temps à la blonde pour s’expliquer au type que, visiblement, elle connaissait. Parker, hein ? … Il préférait la folle du train ou la perverse des toilettes !

Et même si, en réalité, il aurait été préférable de demeurer dans cet endroit public pour se protéger d’une altercation encore plus musclée avec ces truands de rats d’égouts, oui, l’anglais avait opter pour la course effrénée dans un dédale de ruelles dont il ne retenait nullement l’itinéraire. Il ne lui fallut pas longtemps pour perdre complètement le sens de l’orientation —en eusse-t-il déjà possédé un— et ne même plus connaître la direction de l’hôtel.
Certes, sans un Marshall tout grrrr dans cette chambre d’hôtel, ce n’était pas franchement utile d’y aller, mais il y avait de la sécurité dans les hôtels ! Et certainement de la haute pour les occupants du penthouse pardi !

« J’ai rien fait ! »

Et pour une fois, il était juste de l’affirmer. Il avait poliment refusé une offre. C’était bien là la seule de ses tares reprochée ce soir… et pourtant, il avait fait pire ce soir. Son absence de chemise en était un exemple parmi d’autres.
Mais la hardiesse de ces messieurs tentait à prouver le contraire. Combien étaient-ils, nom de dieu ? C’était pire qu’une infestation de fourmis. Il en sortait de partout, par tous les interstices. Peu importe l’endroit où ils tournaient, il y avait des gros-bras pour sortir de l’ombre.
Pourquoi, par tous les saints pourquoi, Marshall n’était jamais là lorsqu’on avait besoin de lui ?! Ou la police ! Ou n’importe qui !
Sauf qu’il n’y avait personne. Personne sauf des gros-bras et des flingues et une folle au train qui étrangement, avait l’air de s’amuser comme une gamine à la foire estivale.

« À non portée de tir de ces gars-là ! »

À défaut d’être précis, c’était néanmoins une bonne réponse. Pas entièrement satisfaisante, mais bonne. Nous sommes prêts à l’accepter comme viable dans les circonstances.

Quand enfin ils purent s’octroyer le luxe de ralentir leur course puis de se planquer dans l’ombre d’une ruelle dénudée de tout molosse qui en voulait à la peau d’un antiquaire étranger, Jon se plia en deux, appuyé sur ses genoux, dans le but de reprendre son souffle.

« God que j’suis pas en forme ! »

Une révélation qui, hélas, ne serait pas suivit de la bonne volonté de se reprendre en main, faire du sport et rendre son cardio à un niveau plus acceptable. Parce que, tenez-vous le pour dit, les seuls sports pratiqués par le Joni des villes, c’est la fuite et les sports de chambre !

« La maison, je veux la maison. »

Celle toute chaude et sécurisée, à Londres. Celle qui avait des loquets, des sorts et des contres-sorts. Celle qui avait des amulettes de protections, plein de cachettes, et un sous-bassement fortifiés où un loup serait en train de grogner et baver. Un loup qu’il suffirait de libérer sur ces zigotos pour leur apprendre ce que signifie un refus de la part de Jon et Marsh !
Mais la maison était bien trop loin et…

« Putain ce qu’on se les gèle chez-vous ! »

La Louisiane était peut-être plus au sud, mais ça restait l’hiver… torse nu, en pleine nuit, dehors… Mais surtout, ne le faites pas remarqué à Jon…
   
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Jaime L. Parker
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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptySam 29 Aoû - 8:34



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Arquant un sourcil, manifestement sceptique quant à l’absence de faits capables d’énerver leurs poursuivants, Jaime n’avait fait que pour tout commentaire un « mouais », peu convaincue. D’accord, peut-être qu’il n’avait rien fait… mais alors cette absence de réaction avait manifestement agacé ceux qui leur couraient désormais après.
Qu’il se rassure ceci dit, elle ne lui tiendrait pas rigueur de cette petite course nocturne. En fait, il était même plus probable qu’elle le remercie. Allez, si on oubliait le mauvais timing de ces types, ça avait au moins mis de l’animation dans une soirée où elle n’avait prévu que de boire quelques verres avec des collègues de travail. Si on rajoutait à ça que l’homme avec lequel elle courait, en plus d’être séduisant, était divertissant… ouais, ça méritait au moins un merci. Et même si l’anglais n’avait pas de plan précis, en tout cas il n’avait pas de destination en tête, on l’excusait. Après tout, dans les toilettes, elle n’avait pas élaboré le plan le plus grandiose du monde. Mais quand on estimait que cogner était plus efficace, qu’on improvisait les trois quart du temps, il était un peu compliqué de se transformer en exploitante de neurones pour plans parfaits.

Et elle n’était pas plus en train d’en chercher un maintenant qu’ils avaient l’opportunité de souffler, chose que le pervers du train faisait sans se priver. Oui, le sourire amusé, l’air « tu crois ? » sur le visage étaient un peu facile quand on avait suivi un entraînement militaire et que les activités physiques étaient une passion depuis toute gamine… bon, sauf pour celles en chambre…. Même si c’était manifestement celles qu’elle avait en tête en lui répondant :

« Si tu veux, j’peux t’aider à la travailler. » et pour le coup, on espérait pour l’anglais que le sous-entendu était bien pervers. Car oui, il ne voudrait pas avoir Jaime en coach sportif dans le sens propre du terme « Mais j’te préviens, mes entraînements sont intensifs. »

Est-ce que c’était bien le moment pour ça ?
… Sans doute que non, mais y’avait-t’il un bon moment pour faire des avances à un type un poil plus âgé, qu’on connaissait à peine, et qu’on avait frappé le matin même ?
… Il y avait des endroits en tout cas : les toilettes, une ruelle sombre et la soirée n’était pas terminée. Bien avancée certes, mais pas terminée.
Bref, l’heure se prêtait plus à en endroit où se planquer le temps que ces types étaient en train de courir les rues à la recherche de l’homme qui n’avait plus de chemise, et si le terme « maison » prenait un sens bien précis pour ce dernier, Jaime n’avait pas conscience de l’irréalisable dans l’immédiat de la chose :

« Si tu me donnes une adresse, j’veux bien te ramener avant le couvre-feu. » dit de la fille faussement majeure, ça sonnait étrange « Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas aller chez moi… y’a pire que ces types chez moi et crois-moi tu préfères te faire flinguer dans cette rue. »

En tout cas, elle préférait se faire flinguer dans cette rue que l’emmener au domicile familiale, domicile qui abritait le démon en la personne de sa grande sœur. Aaaaah elle voyait déjà sa tête, à débarquer au trois quart de la nuit, avec un homme torse nu, trop âgé selon les critères de sélection qu’elle avait pour sa petite sœur, et le nez en sang. Non… il ne voulait pas aller chez elle :

« ça c’est parce que, techniquement, les gens de chez nous sortent avec des vêtements sur le dos l’anglais. »

Allez, amuse toi l’américaine, en attendant c’était elle qui lui avait arraché le vêtement manquant et ce qui aurait pu la faire culpabiliser semblait au contraire l’amuser. Elle avait en tout cas toujours le sourire sur les lèvres en détournant les yeux vers le bout de la ruelle. Sortir tout de suite était une très mauvaise idée, les molosses avaient dû s’arrêter de courir en ne les voyant plus, et si certains ne revenaient pas déjà sur leurs pas pour regarder dans toutes les ruelles et planques possibles, d’autres passeraient bientôt devant.
Mais rester ici était une idée encore plus mauvaise aussi le regard de la blonde s’était portée sur l’autre bout de l’allée :

« Allez amène toi, on va se manger un morceau, je meurs de faim. »

Sérieux Jaime ? C’était une plaisanterie, ça devait être une plaisanterie.
Mais non, elle s’était bien mise en marche vers l’autre sortie de la ruelle. Se planquer dans un endroit où on servait encore de la bouffe à cette heure lui avait semblé être une bonne idée, le temps que leur piste se refroidisse, mais une bonne idée prise un peu trop tard étant donné que c’était le moment qu’avait choisi un molosse pour pointer le bout de son nez à l’entrée. Un soupir plus tard, et ils fonçaient tous les deux dans une ruelle adjacente. Mais si le but premier avait été de courir, Jaime s’était arrêtée pour une raison inconnue dès les premiers centimètres pour s’appuyer contre le mur, raison qui devait apparaître peu de temps après quand elle avait tendu le bras pour couper le souffle à ce pauvre homme à leur poursuite. Pauvre homme qui suffoquait désormais sur le sol tandis que Jaime se penchait pour prendre son flingue dont elle avait vérifié le plus naturellement du monde le chargement tout en parlant :

« ça c’était trop cool. » remettant la sécurité avant de ranger le flingue sous son haut à l’arrière, elle avait enchaîné tout en prenant le portefeuille du malheureux qui avait toutes les peines du monde à respirer « On va manger, c’est… Burt qui régale… Burt… et bah Burty tes parents ne devaient pas beaucoup t’aimer. »

C’était en tout cas le prénom qu’indiquait la carte qu’elle avait tiré.
Pour ce qui était du repas gratuit en revanche… il faudrait inviter les trois hommes qui couraient dans la ruelle qu’eux venaient de quitter. Probable que le non-retour de Burt les avait attiré. Pour Jaime, c’était le bruit qu’ils faisaient qui avait fait se pencher sa tête pour les avoir en visuel avant de se tourner vers l’anglais dans un soupir blasé :

« Tes amis sont vraiment pas sympas l’anglais. Sexe et bouffe interdits, ça commence à faire beaucoup ! On doit vraiment courir ? Parce que maintenant on a flingue. »

Oui Jaime, il est préférable de courir parce qu’eux en avaient trois, d’autres amis et que la possibilité de prendre la fuite leur était laissée.

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MessageSujet: Re: shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!   shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously! EmptyMar 1 Sep - 13:07



   
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Les choses allaient de mal en pire, difficile de concevoir l’évolution de la journée autrement. Si pendant un bref moment l’anglais avait cru que son étoile avait, pour une fois, décidé de lui sourire, ce n’était hélas qu’une vile ruse issue de… bien… du contraire d’une bonne étoile. En réalité, Joni n’était pas certain de savoir ce qui était le plus cruel entre mettre une folle comme la folle du train —elle porte bien son nom, il faut au moins lui donner ça— sur son chemin ou de lui offrir cette même folle du train avant de lui ravir la possibilité d’en profiter par l’impromptue présence des hommes de mains d’un type qui croyait dur comme fer que l’Atlantide existait.
… Ouais, dit comme ça… difficile de faire pire soirée, n’est-ce pas ?
Oh, wait… Il y avait aussi l’absence non négligeable d’un certain poilu fichtrement utile, d’ordinaire, dans ce genre de situations.
Maintenant, il était impossible de faire pire.
… Sauf que Joni était à moitié nu, dans l’hiver louisianais —pas très froid, mais quand même peu confortable dans les conditions actuelles. Et que son nez lui faisait mal à mourir. Et qu’il cherchait son souffle plus sûrement qu’un porc qui prenait soin de dévorer ce qu’il avait devant lui sans prendre la peine de respirer.
Maintenant, il était absolu-factolument impossible de faire pire.

« M’ouais, mes souvenirs sont peut-être un peu flous, mais si je me souviens bien… on me l’a arrachée de sur le dos… et c’était pas moi. »

Jamais, ô grand jamais, Jonathan Dorian Fawkes n’aurait arraché une chemise, surtout la sienne, de sur qui que ce soit. Il pouvait encore se rappeler du son que les boutons avaient fait en percutant le sol un à un. Il s’en souviendrait toute sa vie.
Sans parler qu’il avait abandonné l’étoffe de tissu…. sur le plancher malpropre de toilettes publiques…
Il était en train de perdre la raison. Et la raison —huhu— n’était rien de moins que cette jeune femme —fille ?— à la libido développée de manière affriolante.

Et si dans les priorités de Jon trouver un endroit encore ouvert où ils vendaient des fringues était plus haut que trouver un endroit qui offrait de la bouffe, il n’en resta pas moins qu’à la proposition, l’antiquaire haussa les épaules et soupira en emboitant le pas à la folle du train.
Ils ne purent aller bien loin, par contre, un malabare croyant bon de les interrompre avec son flingue et ses gros biceps qui avaient le pouvoir de casser Joni en deux. Mais ce pouvoir était inefficace contre la fille du train. C’était la deuxième fois qu’il la voyait maitriser des types deux fois plus gros qu’elle ce soir et il ne pouvait que se demander une chose : d’où diable cette nana pouvait-elle bien sortir ?!
Il ne chercha pas la réponse plus de quelques secondes, grognant presque d’un ton non appréciateur lorsqu’elle qualifia leurs assaillants, une fois de plus, d’être ses amis.

« Ce sont pas mes amis » articula-t-il en prenant soin de mettre un long espace entre chaque mot.

Mais en attendant, la folle du train voulait charger sur ses non-amis avec un seul flingue alors qu’ils en avaient plusieurs et qu’il ne manqua que quelques secondes supplémentaires pour les renforts se pointent de l’autre côté —dont certains amochés… très certainement par la folle du train, Jon ne pouvait être l’architecte de ces œuvres faciales. Ils étaient pris entre deux barrières de testostérones et de flingues… Un véhicule noir s’approcha et s’arrêta près d’eux. Un élégant allemand à l’accent cassant en descendit, ajustant son costume avant d’attacher les boutons de son veston.

« Ce ne sont pas de jolies manières pour répondre à une invitation Mr. Fawkes. »

Jonathan ne s’abaissa même pas à répondre au sarcasme, levant uniquement les mains au ciel en roulant les yeux grassement. Heinrich était plutôt bien connu dans leur milieu pour être un espèce d’Hitler en son genre —et Jon ne pouvait dire si la même nationalité était de coïncidence ou non.  

« Maintenant, épargnez-vous plus de difficultés et dites-nous où se trouvent vos associés. »
« Au cimetière » répondit très franchement Jon.

L’allemand émit un petit rire faussement amusé, s’avançant jusqu’à rejoindre l’anglais à moitié nu. Il sortit un mouchoir de sa poche de pantalon et le lui tendit.

« Allons, n’essayez pas de jouer au héro, ça ne vous va pas du tout. »

Baissant lentement les bras, Jonathan expulsa difficilement un soupir par son nez amoché et se saisit du mouchoir pour le planter sous ses narines. La partie était terminée. Restait plus qu’à se rendre à la chambre, attendre Marsh et Roxy, et espérer que Heinrich ne perdrait pas patience avant le levé du soleil…
   
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shitty day and crazy chick, till the end... 'cause we're doomed, obviously!

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