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 un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras

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dustin n. paxton
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MessageSujet: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyMer 26 Aoû - 13:02



un voisin dans une cage en verre,
c'est mieux que deux tu l'auras

ft. the incredible dusty  


Vingt-deux jours... Croyez-le ou non, mais vingt-deux jours était frichtrement long lorsqu’on les passait cloitré dans une cage en verre. Vingt-deux jours était encore plus long lorsqu’on avait de la bouffe... encore pire qu’en prison! C’était très certainement le pire dans tout ça.
Pas l’isolement. Pas les test. Pas l’ennui. Pas la folie qui pouvait gueter n’importe quel captif... non, le pire, c’était la bouffe. Dus pensait avoir atteint le fond en prison. Que jamais plus il n’aurait à supporter pareil outrage culinaire –soyons honnête, la bouffe est la principale raison de son évasion deux ans plus tôt—, mais non, l’être qui jouait avec lui n’en avait pas terminé. Pire, il y avait pire que la bouffe de prison et c’était... la bouffe de prison? Oui, bon, techniquement, le rhino était encore enfermé, seulement, cette prison était pire que la dernière. Mieux... dépendant des points de vues.
Celle-là, elle avait une sécurité renforcée et cette cage en verre que même la force, qu’il pouvait avoir dans ses pires moments –à savoir, ceux où il ne ressemblait plus tout à fait à un homme—, n’arrivait pas à démolir. Cela occasionnait quelques maux de têtes... hélas non pas parce qu’il se torturait les méninges mais bien parce qu’il avait tenté, à quelques reprises, de défoncer cette vitre avec sa tête...

« Hey, j’ai demandé des serviettes de bain y’a quinze jours et elles sont toujours pas arrivées » se lamenta-t-il à un garde qui passait pour faire sa ronde du couloir de détention. « Je suis pas du genre à me plaindre, mais le service est vraiment minable ici. »

Un coup de matraque dans le verre à la hauteur de sa tête appuyée contre la paroie translucide, voilà la réponse qu’il obtint. D’un réflexe mû par l’habitude, il écarta seulement un peu son crâne pour éviter le coup et se réapuyer d’un air ennuyé.
Pourquoi s’obstinait-il à regarder ce couloir? Parce qu’il pouvait étudier les allées et venues. Parce qu’il savait qui ils venaient prendre, qui ils ramenaient... et qui ne revenaient jamais. Il savait aussi qu’il n’aurait aucune chance de tailler la route avec les gardiens. Ils étaient plus sourds que sa grand-mère. Les blouses blanches, par contre, avaient un tempérament plus manipulable. Ils avaient à coeur leurs ‘sujets’. Le classique du ‘je me sens pas bien’ n’avait aucune chance de fonctionner sur les gardiens, mais sur une blouse blanche, ça pouvait être dans l’univers du possible. Il suffisait de la choisir avec précaution.
C’était ça son plan si original d’évasion?
Ouep! Après, il suffisait de passer en mode indestructible et de tout défoncer. Pas plus compliquer. Facile à se rapeler. Dus aimait les plans peu complexes au haut taux de réussite.
... sauf que son plan était pourri.
Mais en vingt-deux jours, il n’avait pas franchement mieux. C’était décevant, ouais. Mais avec cette bouffe minable, comment vouliez-vous qu’il se concentre un tentinet pour aller plus loin dans l’élaboration de son plan?  

Le gros glas sonore du couloir principal résonna dans toutes les cellules. Celui-là, il ne sonnait pas souvent. C’était celui qui annonçait une entrée par la grande porte. Celle qui menait dehors. Celle qui disait qu’un nouveau pensionnaire venait d’élire domicile dans le voisinage. Et le petit doigt de Dus lui disait que c’était pour lui le nouveau voisin. Le mexicain n’était pas revenu depuis plus de huit jours, il ne reviendrait pas. Dommage, il était assez sympa celui-là. Le rhino espéra seulement que le prochain ne soit pas un amoncelement de pétochard tremblant qui allait lui pleurnicher sa trouille dans les oreilles du matin jusqu’au soir. Parce que si le temps était long... il le serait encore plus avec un casse-couilles pareil juste à côté.

Sauf que le corps semi-inconcient qu’ils jetèrent dans la cellule voisine n’était pas celle d’un pétochard à la larme facile...du moins ne l’était-il pas dans le temps. À la fois étrangement et agréablement surpris de reconnaitre le visage du type qui ronchonnait des coups qu’il avait assurément reçus contre le plancher de béton, Dus ne retint pas un sourire intrigué.

« He bha, he bha, he bha... Si tu parles d’une jolie surprise. C’est déjà mon anniversaire? »

Il avait vieilli, mais pas tant changé que ça. Ça faisait quoi? Dix ans? Quinze ans? Allez savoir, le rhino n’avait même pas envie de perdre son temps à compter. Ça faisait un bail et il n’y avait qu’une raison pour ces retrouvailles fortuites... son vieux copain d’enfance avait un truc qui ne tournait pas rond sous la carosserie qu’aucun hôpital normal n’était en mesure de comprendre. Comme lui et comme tous les autres troufions enfermés avec eux.

« Qu’est-ce que t’as bien pu choper comme truc pour te retrouver dans le labo de la secte de Frankenstein, hein Tyty? »

Ouais, ce nom, même après tout ce temps, le plus chieur des chieurs de l’Arizona ne l’abandonnerait pour rien au monde.
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyJeu 27 Aoû - 16:10


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Il avait merdé, clairement. Il aurait sans doute dû écouter la paranoïa au moment où ce type l’avait regardé un peu trop longuement tandis qu’il encaissait ses articles. Mais il ne l’avait pas fait. S’il l’avait fait, il aurait dit à Janet quelques minutes plus tard que non, il ne pouvait pas faire la fermeture de la station-service dans laquelle il bossait depuis deux semaines. En fait, il serait même parti avant qu’elle lui pose cette question et Tyler aurait abandonné Oliver aussi rapidement qu’il l’était devenu.  Après un rapide détour au motel où il aurait attrapé ses affaires tout justes déballées, il aurait changé de ville, changé de nom et de boulot. Ça n’avait aucune espèce d’importance, il n’avait pas plus d’attaches ici que dans sa ville précédente. Cette petite routine, il en avait pris l’habitude et elle était plutôt bien rodée.
Oui, les plus fatalistes diraient qu’il fallait bien que ça arrive un jour malgré tous les talents de l’ancien agent du FBI pour la fuite. Et c’était arrivé ce soir, cinq minutes avant la fermeture, quand ces types genre GI Joe étaient entrés dans la station que Janet retrouverait dans un état de ruines le lendemain.

Evidemment qu’il ne s’était pas laissé faire ! Et au moins il pourrait se consoler de la défaite de soir en imaginant les gueules de ceux qui avaient reçu ses coups.
Mais l’effet de surprise, leur nombre ou simplement son refus de « se laisser aller » avait fait tourné le combat à son désavantage. Mais s’il contrôlait quelque chose à ce foutu truc qui aurait pu être un avantage non négligeable, il ne serait sans doute pas là ce soir.
Le coup de crosse sur la tête l’avait plus sonné que celui de taser, ceux qu’il avait reçu au sol avait fini les choses et voilà comment il s’était retrouvé embarqué à l’arrière d’une fourgonnette en route pour une destination inconnue.
Le FBI ? Peut-être si ces types avaient quelque chose à voir avec eux, mais ils n’y bossaient pas en tout cas, il avait quelques doutes sur la question.

A moitié conscient, il n’avait pas prêté trop d’attention au trajet qui avait été de toute manière assez bref. Il n’avait pas eu le temps de retrouver ses esprits et d’élaborer une stratégie, ou plutôt la force de foncer dans le tas, que déjà on le traînait hors du véhicule puis dans les couloirs d’un complexe.
Presque arrivé à destination, son regard s’était rapidement accroché à quelques cages vitrés et s’il avait supposé la suite, ce n’était pas ce qui avait le plus occupé ses pensées embrumées. Ce type avait bien une queue ou le coup à la tête avait été beaucoup trop fort ?

La conclusion qu’il n’était pas ici pour la raison qu’il pensait à la base n’était pas encore tout à fait arrivée à lui que déjà on le jetait dans une cellule. Contre le sol de cette dernière, il avait lâché un juron avant de grommeler quelque chose d’incompréhensible… probablement rien de très sympathique à l’intention de ces accompagnateurs.
Une main posée sur le sol pour y prendre appui, il n’avait pas encore tout à fait rassemblé ses forces pour se relever qu’une voix trop familière s’était fait entendre.
Ce coup-ci, c’était sûr, le coup à la tête avait été violent. C’était d’ailleurs cette même tête qu’il avait frotté en se redressant à genoux avant de tourner les yeux vers l’illusion sonore. S’il avait grommelé à nouveau quelque chose, ce n’était pas parce que l’illusion était également visuelle… il fallait revenir dix en arrière pour comprendre la raison du râlement et de ce regard noir auquel son voisin avait tant été habitué quand il employait le surnom magique

« Putain… au moins, c’est sûr que je suis conscient, jamais je rêverai de toi ! »

Logique. Donc Dus ne pouvait pas être une illusion mais ça n’enlevait en rien l’expression de surprise de constater qu’il n’en n’était pas une.
S’il y avait bien une personne qu’il ne s’attendait pas à recroiser, c’était Dustin Paxton. Aussi bizarre que cela puisse paraître quand on savait les inséparables qu’ils étaient dans leur jeunesse, il n’aurait pas parié sur le fait de le retrouver un jour… encore moins en voisin de cellule. Quoique… à l’époque, l’un comme l’autre aurait pu porter du orange. Mais sa vie était trop différente aujourd’hui pour participer à une soirée d’anciens lycéens ou quelque chose dans le genre.
Ceci dit, ils avaient emprunté le même chemin :

« La grippe. »

Ouais, comme ce type à queue plus tôt.
Se relevant enfin, il avait pris appui contre la paroi commune avec son ami d’enfance, le dévisageant quelques secondes de plus avant de finalement tourner le regard vers la cellule d’en face occupée par un type qui avait également la grippe.
… Frankenstein prenait tout son sens :

« Berserk… c’est google qui le dit. » mais ça, il l’avait déjà à l’époque… juste différemment « Et toi ? Ils se sont trompés en voyant ta gueule ? »

Dix ans… c’était pas assez long pour perdre la capacité con. Allez, on n’aurait qu’à dire que c’était pour le « Tyty ». Mais franchement, Dus pouvait se sentir touché, il faisait preuve de moins de « sympathie débile » ces derniers-temps.


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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptySam 29 Aoû - 15:50



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Un petit rire sifflant s’échappa de Dus. Les premières exclamations d’amusement poussées depuis un long moment. Soit vingt-deux jours, depuis qu’on l’avait foutu dans cette cage pour l’étudier. Il n’aurait jamais cru rigoler dans un trou pareil, mais il fallait croire qu’aujourd’hui était un jour spécial. Un jour de retrouvailles pouvait bien inclure quelques rires, même dans un endroit où on avait envie de beaucoup de choses, mais surtout pas de rire.  
Bien sûr, la présence de Ty ne pouvait pas s’expliquer par un noble geste de la part de ses géôliers qui voulaient lui offrir une agréable compagnie en qualité de nouveau voisin de cellule. Ils n’étaient pas si consciencieux par ici... du moins pas pour faire plaisir à leurs détenus. Non, il y avait une raison pour la présence de son vieux pote dans le même enfer que lui et ça n’avait rien à voir avec leur passé commun. Il fallait laissé la chance au coureur, Dus n’était pas le plus brillant de la classe, mais pas idiot à ce point-là et il ne prit même pas une seconde de réflexion avant de poser la question légitime à poser dans un cas comme celui-ci.
Et son copain ne mit pas plus longtemps pour lui offrir une réponse digne de ce qu’ils avaient partagé il était une fois à des années lumières du présent.

« C’est pas de pot. Moi, c’est les amydales. »

Bien qu’il ne les avait déjà plus depuis la petite enfance, mais ça, Ty ne pouvait pas... oh... ouais, il le savait. Il lui avait tenu compagnie pendant sa convalescence. Vrai que c’est plus difficile de racontrer des conneries lorsqu’on est en présence d’un type qui connait votre enfance pratiquement mieux que vous!
La vraie raison de la présence de Ty en ces lieux, toutefois, ne faisait pas plus de sens pour Dus que s’il avait parlé en italien –ou n’importe quelle autre langue inconnue du rhino.

« À tes souhaits. »

Mais ce que ça pouvait bien dire, le petit doigt de Dus lui disait qu’il aurait tout le temps de l’apprendre plus tard. Il n’y avait pas grand-chose d’autres à faire dans le coin que de taper la discute avec le voisinage. Aucune occupation, même pas de petite sortie dans la cour... et de la bouffe pire qu’une atrocité pourrie. Vraiment, ce complexe d’incarcération était le plus craignons que notre bonhomme avait connu... et il en avait visité quelques uns alors il ne le pensait pas sans points comparatifs!

« J’suis inocent quoi qu’ils en disent. Le vrai criminel, c’est celui qui servait la bouffe en prison. »

Peut-être que Ty avait eu vent de son histoire. Du moins l’officielle, celle qui figurait dans les rapports et les journaux durant ses moins de fugitif. Qu’il avait sauté un plomb en Iran, qu’il avait liquidé tout un village et qu’il s’était ensuite évadé de prison. Mais ça aussi, si Ty l’ignorait, ils auraient tout le temps pour se mettre mutuellement au parfum, y’avait pas de presse.

« Ils racontent que j’ai été damné, c’est comme ça qu’on dit? Ouais enfin, une malédiction de vieux shaman vodoo ou un truc du genre. Ils appellent ça la ‘malédiction du karkadann’. »

Du genre était le truc à retenir ici. Dus n’avait jamais été un grand fan des détails et enregistrer tout le charabia des blouses blanches pendant qu’elles sont armées de leurs scalpels et autres machins peu agréables n’était que rarement dans ses priorités.

« Mais j’vais te dire, ce vieux m’a puni à tord. C’est eux qui ont commencé. »

... Si on veut. Cependant, Ty connaissait déjà la mauvaise fois de son vieil ami... ainsi que son absence chronique de remords. Il ne fallait pas être Einstein pour deviner que, quoi qu’ait fait Dus, il avait sûrement mérité de se faire maudire.

« Tu vas voir, la bouffe est minable ici. »

C’était bien entendu l’autre chose importante à partager d’emblée avec Tyler. Dus avait toujours eu un sens aigu des priorités!
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyLun 31 Aoû - 16:18


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Les amygdales hein ?
Un sourire amusé sur les lèvres, un sourcil arqué de scepticisme étaient sans doute une réponse suffisante.
Mais le plus étonnant n’était pas que ce problème chirurgicale intervienne deux fois dans la vie de Dus. Le plus étonnant était qu’il soit en train d’en parler au lieu de faire autre chose. Il y avait un nombre incalculable de choses à faire quand on venait de se faire jeter dans un trou vitré, mais il n’en faisait pour le moment aucune d’inutile parce qu’il était occupé à discuter santé avec son copain d’enfance… et ancien voisin de nouveau voisin. Dans le fond, la véritable surprise se trouvait là. Combien il y avait de chances pour que cela arrive ? Probablement aucune :

« Encore ? C’est inquiétant. »

On la sentait venir de loin la connerie sur la mutation génétique.
Relâchant finalement son crâne, Tyler avait appuyé ses mains contre la vitre comme s’il cherchait à en tester la solidité. Idiot et inutile, sans doute quand Dus avait dû le faire avant lui, mais on ne critiquerait pas une réaction logique à l’enfermement quand la conversation semblait si légère comparée à la situation.
Berserk oui. C’était le plus plausible et le diagnostic google lui avait suffit, les livres ne lui en avaient pas appris beaucoup plus et il ne s’attendait pas vraiment à en apprendre plus quand ce simple nom déclenchait un « à tes souhaits » de son camarade. Camarade auquel il n’avait rien dit au lycée, même s’il y avait pensé à de nombreuses reprises. Si à l’époque le mot « berserk » n’était pas venu éclairer sa situation, il trouvait également ça nettement plus cool malgré le cerveau suffisant en possession pour savoir que ce n’était pas le genre de choses qu’on criait sur tous les toits.
Mais à Dus, il s’était dit qu’il lui en parlerait un jour. Il l’aurait sans doute fait si ce dernier n’avait pas endossé l’uniforme.

Tout ça, ce serait les confessions d’un autre moment. Quand ils auraient épuisé tous les sujets de 10 années à rattraper, ils recommenceraient des jeux idiots pour passer le temps tout en élaborant des stratégies pour se tirer d’ici. Même pas cinq minutes, ça ne prenait que ce temps là pour se dire qu’il faisait bon de sentir l’air frais au plus vite.
Pour le moment, l’étude de la vitre et toute autre chose avaient été mis de côté par son ami et son histoire dont, oui, il avait entendu parler

« Ouais, j’ai lu ça… la version officielle en tout cas. »

Et il en avait également entendu parler aux informations, mais il avait commencé par le lire le jour où son père avait balancé sur la table de la cuisine un journal qui relatait les aventures de son copain d’enfance. Il l’entendait encore lui dire « t’as jamais voulu m’écouter, je t’avais dis que c’était un vaurien. J’étais loin de m’imaginer que c’était un meurtrier, mais si tu m’avais écouté, t’aurais sans doute mieux tourné ! ».
Typique des parents. Rejeter la faute sur une fréquentation pour s’exclure entièrement de toute responsabilité. La vérité, Ty était comme il était et Dus avait été son meilleur ami, quelqu’un sur qui il avait compté et quelqu’un qu’il défendait en toute occasion. Même ce fameux jour où il avait lu cet article il l’avait défendu avant de partir en claquant la porte.
Quelques jours plus tard, ils en avaient reparlé entre autres sujets de discordes et il avait commis l’irréparable à son tour.

« Et tu me dis à tes souhaits à moi ? » il remportait le concours du nom étrange, et de loin ! « C’est quoi ? Une malédiction des Kardashian ? T’as viré fan ou tu peux te transformer en sosie de Kim ? »

Marrant… vraiment.
S’adossant contre le mur, face à Dus, il avait souri malgré la méchante migraine.
Il était dans la merde, Dus partageait la même merde, et il trouvait le moyen de citer les Kardashian ? Sûr que ça allait les faire sortir de cet endroit rapidement !
Il avait bien des tas de questions à poser, mais le temps ne semblait pas si urgent maintenant qu’il s’était fait prendre comme un idiot. Et s’il était redevenu plus sérieux, ce n’était pas pour rentrer dans le vif du sujet :

Et tu survis ? » Ah Dus et la bouffe, une grande histoire d’amour ! Désolé mon vieux, si j’avais su, j’taurai ramené des cookies ! »

Comme si ces hommes lui en auraient laissé le temps ! Il s’imaginait bien demander de faire un arrêt biscuits dans la fourgonnette… avec le recul, s’il avait su qu’il retrouverait Dus, il l’aurait probablement fait parce qu’il restait ce Ty qui aimait avoir le dernier mot même quand il perdait.
Relevant les yeux vers son ami, son sourire avait disparu de ses lèvres avant qu’il ne conclue sur le sujet précédent :

Tu sais, j’avais pensé venir te voir en prison mais au final j’ai pas pu. »

Parce que c’était trop dur de voir son ami derrière les barreaux ?
Disons qu’être recherché et aller en prison, c’était con, surprenant… mais incroyablement con. Un sujet qu’il n’aurait peut-être pas dû amener sur le tapis ceci dit…

Le orange devait si bien t’allais au teint ! »

… et qu’il valait mieux rendre de nouveau plus léger.
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyMer 2 Sep - 13:23



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Oui, encore. Comme le disait Tyler, ça avait quelque chose d’inquiétant. Si en plus les amygdales de Dus avaient repoussées, elles avaient trouvé le moyen d’être encore défectueuses les scélérates !

« Justement, c’est bien pour ça que ça prenait un complexe spécialisé et toute cette connerie. »

Pour des amygdales qui repoussent, oui, en effet, ça demandait une organisation top-secrète du gouvernement qui étudiait les démons et autres créatures surnaturelles pour lever le voile de sur ce mystère, il va sans dire. Et, bien entendu, son copain devait impérativement joindre le même milieu d’étude pur une grippe. Celle-ci devait être un virus particulièrement mortel avec un haut taux de contagion, un virus mutant qui transformait les gens en zombies, c’était certain. Ty ne pouvait pas choper n’importe quelle grippe, il était plus fort que ça —et franchement en forme pour être portant d’un virus zombifiant, mais ne nous perdons pas dans les détails insignifiants je vous pris.

Et puis, il y avait les vraies raisons de leur présence respective en ces lieux. Celles-là, si vous voulez l’avis de Dus, elles étaient bien moins drôles que les fausses. Et tout le monde sait qu’on pouvait demeurer sur les fausses raisons quand les vraies n’étaient pas drôles. Dans l’univers selon Dus, en tout cas, ce droit était un amendement hautement respecté de par la loi.

« L’officieuse est pire, je t’épargne les détails. »

Parce que dans l’officielle, il n’y avait pas ce que Dus pouvait devenir lorsqu’il le voulait —ou non, il n’avait pas encore tellement le contrôle là-dessus à vrai dire— et c’était un spectacle peu réjouissant pour les yeux, Ty pouvait s’en passer.
…Ou non. Comment ne pas prendre deux minutes pour expliquer davantage lorsque le débile d’à côté impliquait la jet-set à gogo à l’histoire ?

« Karkadann » répéta plus lentement Dus comme s’il s’adressait à un attardé —ce qui n’était pas complètement faux, tenez-vous le pour dit. « C’est iranien et ça veut dire rhinocéros. C’est une cochonnerie de monstre mythologique, c’est aussi google qui le dit. C’est sympa la plupart du temps. Force, endurance, tout ça, tout ça. Le moins fun c’est le sang empoisonné et la peau qui devient noire des fois et, ouais, marres-toi vas-y, j’ai une putain de corne qui me pousse dans le front. »

Voilà, c’était dit. Que les moqueries commencent. Mais cette corne avait des valeurs curatives. Paraissait-il. Selon les blouses blanches, il fallait l’extraire pour le savoir… et ils n’étaient pas certains si Dus survivrait à cette extraction. Aussi bien dire que le rhino n’était pas pressés qu’ils se décident à tester ce pan de sa malédiction.
Le sujet de la bouffe plus que médiocre était lui, encore plus délicat. Oui, plus. Les priorités du Dus du désert n’étaient pas les mêmes que tout le monde, faites-vous-y !

« C’est bien le mot. Je survie. Putain ce que je donnerais pas pour des tacos, là, tout de suite. »

Et oui, il choisirait des tacos à l’assurance de ne jamais passer le test ultime de l’amputation de la corne —on sait comment ça sonne chez-vous, ne riez pas è.é

« Bof, j’y suis pas resté bien longtemps de toute manière. Et c’est pas ici qu’ils encouragent les visites. Sont pas tellement du genre à filer leur adresse aux familles si tu vois ce que je veux dire. »

Il aurait été bien débile de ne pas voir d’ailleurs.

« Je donnais un nouveau sens à la définition de prisonnier sexy. Heureusement que j’ai une sale gueule, ça m’a sauvé des autres tolards en recherche d’une putain de service. »

Assez difficile d’imaginer Dus soumit à un autre prisonnier, en effet. Tout chez lui, à commencer par son visage aux traits durs et carrés, dirait de s’approcher à ses risques et périls. Cette impression ajouté à sa malédiction, n’importe qui se serait retrouvé en séjour à l’infirmerie —ou même la morgue— s’il avait été assez fou pour tenter néanmoins sa chance.

« Mais toi, » Dus grimaça de sympathie, « t’aurais fait la joie de plus d’un type mon joli. T’as de la vaine qu’ici on soit en isolation permanente ! »

Cela étant dit, des pas dans le tunnel créé par les rangées de cellules vinrent interrompre les retrouvailles. Il ne s’agissait pas des gardes et des blouses blanches habituelles. Plutôt deux types en costards. Un vieux élégant et raffiné, et un petit rat de bibliothèque qui tenait sa tablette électronique comme si elle avait le pouvoir de le protéger des monstres —pourtant enfermés— peuplant les cellules.

« Ces deux là. »
« Ceux-là ? Mais vous n’y pensez pas monsieur. L’hostile 21 est psychologiquement instable. Il l’était déjà bien avant son incident en Iran. »

Dus crut bon de devoir se pointer, à l’intention de Ty pour qu’il comprenne qu’on parlait de lui. Le tout avec un sourire empreint de fierté, évidemment.

« C’est un soldat. Nous en aurons besoin. »
« Monsieur, ses tests disent tous la même chose sans la moindre marge d’erreur, il n’est pas recommandable pour ce projet. Et l’hostile 34, » le rat eut un pouffement de rire nerveux, « il vient tout juste d’être incarcéré, nous n’avons aucune donnée sur lui. »
« Il était au FBI, son profil là-bas était très prometteur. »
« Vous avez aussi lu le rapport d’incident 3B92. Le conseil n’approuvera pas. »
« Oh si, le conseil approuvera. Je veux aussi les hostiles 11 et 27. »
« L’hostile 27 est encore en convalescence. Nous ne savons pas encore si les expériences ont bien réussies. Et l’hostile 11 est là depuis 4 mois. Nous ne savons toujours pas si elle parle ! »
« Ce sera eux, Nigel. Faites les porter en salle de conférence pour la réunion de 14 heures. »

Ledit Nigel voulut ajouter quelque chose, mais son patron lui fit signe de se taire. Il sourit aux voisins de cellule et s’en retourna d’où il était venu, suivit par son chien servant qui avançait les épaules rentrées et la queue entre les jambes.

« Eh bha, ça promet » commenta seulement Dus après leur départ.
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyMer 2 Sep - 20:42


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Y'avait franchement pas de quoi sourire, même pour les amygdales régénérantes de Dus, et pourtant il l'avait fait. Pour des hommes qui s'étaient quittés gamins il y a de cela pas mal d'années, ils avaient un certain talent à conserver les bonnes vieilles habitudes. Ou alors Dus avait un don pour faire ressortir le côté con qui était en lui. Probable que sans un tel voisin, il n'aurait pas trouvé le goût de la plaisanterie et aurait déjà testé inutilement la résistance de cette vitre avant de réfléchir à quelque chose de plus intelligent pour se tirer d'ici.
Amygdales et grippe, il n'y avait rien de réjouissant à ces deux prétendues maladies quand le nom de Frankenstein avait été prononcé un peu plus tôt. Il ignorait ce qui l'avait grillé de son côté, ou si son dossier avait été transmis aux mauvaises personnes qui étaient ses hôtes aujourd'hui, mais il devinait sans mal que ce ne serait pas mieux que le FBI. En fait, ce serait peut-être même pire.

Ecoutant avec attention la version officieuse de son ami, imaginer Dus avec une corne sur le front lui avait fait perdre son expression d'élève attentive pour un léger rire qu'il n'avait pas retenu.
Blague mise à part, il aurait bien répondu que ce genre de choses n'était jamais tout à fait fun mais il était peut-être un peu tôt pour se la jouer Maître Yoda. Mais il l'était sans doute aussi pour laisser transparaître une légère inquiétude l'espace de quelques secondes à la mention des inconvénients.
Si ça devait le tuer, il serait peut-être déjà mort, mais on ne refaisait pas un Tyler qui se préoccupait de son Dustin malgré les années passées loin de l'autre. On pouvait en douter, mais ces deux abrutis dans leur amitié abrutie partageaient un véritable lien. Plus jeune, il le considérait même comme un frère. Alors même si la corne concluait les choses plus joyeusement, la partie la moins agréable l'avait davantage intriguée en réalité

« T'as du faire sensation à Halloween dernier ! »

Que le tatoué se moque, c'était bien plus facile de se retrouver avec un dessin gratuit sur le corps qu'avec une corne sur le front ! Mais s'il fallait être triste d'une chose concernant ce bon vieux Dus, c'était plutôt pour la bouffe. Le connaissant, ça devait être une véritable épreuve. Même plus que la prison dont il parlait à présent.
Même s'il s'était fait refouler à l'entrée, Ty aurait réellement tenté d'y aller. Probable qu'il aurait même persisté en tâchant de faire jouer quelques relations de travail pour y avoir accès. Mais tous ses beaux efforts n'étaient restés que des promesses à l'époque. D'un autre côté, on ne pouvait pas dire qu'il ne les avait pas tenues. Après tout, il était là maintenant et il faisait même mieux pour partager la cellule voisine :

« C'est moi ou tu viens de me comparer à une putain de service ? » arquant un sourcil, il avait ajouté la seconde suivante « T'as toujours été jaloux de ma gueule d'ange. »

Bah voyons.
Cette petite conversation sans grande avancée aurait pu durer bien longtemps encore si elle n'avait été interrompue par l'arrivée de deux nouveaux protagonistes.
Sans bouger de sa paroi, sans prononcer un seul mot, il avait détaillé les deux hommes. Sa seule réaction à la scène avait été un demi-sourire provoqué par son voisin et sa vantardise mal placée. Pour le reste, il n'avait fait qu'écouter chaque mot en bon nouveau venu. Mais au final, chaque mot provoquait plus de questions qu'il n'en résolvait.
Et pour les quelques éléments de réponse, il n'était en rien utile. S'ils l'ignoraient avant, quelques recherches apprenaient la base. Il doutait s'être fait remarquer à la Nouvelle-Orléans, auparavant... c'était plus probable. Mais, de toute manière, apprendre le pourquoi du comment n'était pas très utile à l'heure actuelle.
Dans un léger froncement de sourcils, sa réflexion intérieure s'était traduite. Dus, lui, et deux autres personnes étaient attendus pour une raison inconnue. A moins d'être un idiot, il était difficile d'imaginer que ça leur fasse plaisir.
Après avoir suivi des yeux les deux hommes, la voix de Dus l'avait coupé dans des questions intérieures posées en vain. Le plus simple, c'était d'attendre 14 h non ?

« ... rien de bon. » mignon, deux amoureux qui terminent leurs phrases « Y'a des choses que tu sais que je devrai savoir ? »

C'était la question qu'il aurait dû poser en premier, mais on ne leur voudrait pas de se tenir aux formalités de salutations, ils étaient bien élevés... enfin :

« ça fait combien de temps que t'as atterri ici ? »

Un temps suffisant pour se plaindre de la bouffe ? Pour Dus, ça ne voulait rien dire, il lui suffisait d'une heure, d'un repas et la critique était déjà pondue.
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyJeu 3 Sep - 12:48



un voisin dans une cage en verre,
c'est mieux que deux tu l'auras

ft. the incredible dusty  


Il y avait une raison qui surpassait toutes les autres quant au pourquoi de l’amitié toujours bien sentie d’amis qui ne s’étaient pas vu depuis plus de dix ans. La raison était bien simple et elle venait tout juste d’être exposée. Peu importe la monstruosité qui pouvait être révélée à l’un ou à l’autre, celui-ci prenait toujours bien soin de garder la conversation à son niveau le moins chiant et dramatique possible. Tyler venait de se faire ficher dans un trou en verre duquel il était impossible de sortir —très probablement contre son gré— et la première chose que Dus avait fait était de dédramatiser la situation. L’autre révélait qu’il était dorénavant à moitié rhinocéros… et voilà le résultat.
Le poids lourd s’esclaffa sans retenue, se traitant mentalement d’idiot de ne pas y avoir pensé lui-même.

« J’ai gagné le premier prix au concours de costumes. »

Évidemment, Ty n’avait pas besoin de savoir le sacrilège qu’il avait commis. Comme Dus n’avait pas besoin de le comparer à une concubine de couche en prison, mais il ne fallait pas non plus être trop gentil pour ces retrouvailles. Autrement, la ‘gueule d’ange’ allait finir par croire que l’ex soldat s’était ramolli avec les années.

« Je l’ai fait. Et ne confond pas franchise et jalousie, t’es pas si con d’habitude. Je vais mettre ça sur le compte du coup que tu t’es sûrement pris sur la tête. »

De tout ça, il n’y avait plus rien à dire. Encore moins avec le passage des deux hommes trop bien habillés pour appartenir au petit peuple qui œuvrait dans ce labo. Non, si le rat de bibliothèque n’était qu’un domestique docile, l’autre avait assurément des pouvoirs franchement sympas dans ces lieux aseptisés. À cette mystérieuse réunion où ils étaient visiblement conviés dans leur accord, Dus se promit de glisser un mot au sujet de la nourriture. Mais, en attendant, ils étaient encore coincés là, dans l’ignorance jusqu’à quatorze heures.

« Ouais. Qu’on nous sort jamais de ces cellules pour nous faire du bien. Si tu me crois pas, demande au type qui couchait sur ton plancher avant toi. »

Si Ty était le moindrement intelligent —et Dus était à peu près certain qu’il l’était— il n’aurait pas de difficulté à comprendre ce qui avait du arriver au précédent occupant de sa cellule malgré le manque de détails fournis par son voisin.
En attendant, la question qui tue le moral avait été prononcée. Dus l’attendait depuis le début. Combien de temps. De quoi faire gagner ou perdre tout espoir à son ami nouvellement retrouvé. Que le rhino soit encore coincé là après tout ce temps, ça ne voulait dire qu’une chose : en sortir était très probablement impossible. Après tout, il avait déjà une bonne expérience d’évasion pour avoir faussée compagnie à une prison fédérale.

« Vingt-deux jours… si j’ai bien compté. Si t’as l’estomac solide, peut-être que t’arriveras à durer plus d’une semaine. »

Certains ne revenaient jamais de leur première évaluation. Dus en avait même vu un se taper la tête contre la vitre jusqu’à ce qu’il y répande sa cervelle, seule façon d’en finir par soi-même dans ce trou infernal.
Mais il y avait cette ‘réunion’ qui les attendait aujourd’hui. Ça, c’était assez inusité pour le presque vétéran des lieux qu’était Dus depuis le temps qu’il s’y trouvait.

« J’sais même pas pourquoi ils font ça, nous étudier. À leur place, j’ferais que tous nous tuer jusqu’au dernier. »

On fonce et on défonce. La tactique préférée —ou la seule, ça dépend comment on voit les choses— du rhino depuis bien avant qu’il en soit un.

« Mah, j’imagine qu’on pourra leur demander tout à l’heure, hein ? »

Ça et la bouffe. N’oublions pas la bouffe.
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MessageSujet: Re: un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras   un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras EmptyVen 4 Sep - 16:47


un voisin dans une cage en verre,
c'est mieux que deux tu l'auras

ft. the Magnificent Dusty


Les petites plaisanteries, la nostalgie de leur connerie commune calmée, il ne restait plus que deux troubles fêtes à leurs retrouvailles. Et s'ils n'étaient pas restés longtemps, ils avaient plombé l'ambiance avec talent, il fallait le reconnaître. Et ce n'était certainement pas la suite de la conversation qui l'améliorerait.
D'accord, il n'était pas con. Il suffisait de quelques minutes d'observation pour voir que l'endroit ne ressemblait pas tellement à une colonie de vacances et qu'ils n'allaient pas partir en excursion à 14 heures pour étudier les empreintes d'animaux dans la forêt. Ce n'était pas le hibou, l'écureuil et leurs camarades qui les intéressaient.
Et il n'était pas non plus du genre à croire au "c'est pour votre bien". Aussi première soit l'expérience, ça restait justement une expérience... manifestement en tout cas à en juger par la suite de la conversation.
Et il avait également un ou deux neurones pour comprendre que le précédent voisin de Dus était présentement, et futurement, injoignable.
Mais à côté de ça, il y avait encore tellement de choses à apprendre à commencer par les noms des propriétaires et leur but ultime dans la vie.

« J'imagine qu'aucun n'a eu l'amabilité de se présenter ? »

Il aurait pu faire une plaisanterie sur son ancien voisin, un type qu'il avait croisé en arrivant et en partance pour Vegas ou ailleurs, ou sur la liste d'attente longue et sa chance d’atterrir ici. Mais qu'importe dans combien de temps était 14 heures, on n'avait pas pris la peine de leur laisser une montre ou un téléphone, la partie question sans réponses devenait prioritaire sur la bonne vieille connerie.
Beaucoup diraient que ce n'était pas utile, la finalité était la même. Lui, il aimait savoir à qui il avait à faire, le côté agent du FBI probablement. Savoir un maximum d'un minimum, c'était déjà mieux que rien du tout.
Le FBI était d'ailleurs exclu, il pouvait se planter complètement mais il en doutait. Qu'importe l'organisation, elle était bien organisée. Trop bien organisée pour ne pas avoir les fonds minimum. Officielle ou pas... tout était probable à condition que l'officielle soit officieuse. De son côté, il misait d'ailleurs sur l'officielle officieuse.

22 jours.
Court ? C'était plutôt long au contraire. Une dizaine de jours, ça aurait pu passer. Mais 22 jours quand on avait massacré tout un village et qu'on trouvait le moyen de respirer à nouveau l'air libre, c'était plutôt long.
Un grand optimiste aurait pensé qu'il surestimait son ami d'enfance, qu'il ne l'avait connu que dans sa jeunesse et que toute cette histoire n'était peut-être qu'un coup de chance.
Ty, au vu de la manière dont il avait regardé Dus avant de détourner les yeux vers son voisin d'en face sans pour autant le regarder, il prenait l'annonce comme elle se devait d'être prise : une mauvaise nouvelle.
Tapotant des doigts contre la vitre derrière lui, comme s'il cherchait à venir une idée grandiose plus vite, il avait mis moins de temps pour répondre aux nouvelles paroles de son ami :

« Parce qu'ils sont tordus. » il fallait l'être en tout cas. Et encore, il n'avait même pas vu le quart de ce qui pouvait lui permettre de l'affirmer. Il n'avait vu qu'un Dus narrateur, quelques cages vitrées, et deux cinglés « Ouais... ce qui m'emmerde le plus, c'est d'avoir oublié mon calepin et mon stylo. »

C'est vrai que les rôles d'étudiants studieux leur allaient si bien !
Dans son cas, oui en réalité. Sauf qu'à l'époque du lycée, s'il avait dit à Dus qu'il comptait aller à l'université, celui-ci aurait probablement cru à une grosse connerie. Si le nouvellement rhino était resté, peut-être même qu'il n'y serait pas allé. Pas directement en tout cas. Dans un futur alternatif, Dus et lui étaient partis en road trip à travers les Etats-Unis.
Pour ce qui était du calepin et du stylo, les notes à prendre ne seraient probablement pas si nombreuses.
Ses doigts cessant finalement de donner un rythme contre la vitre, il avait regardé Dus à nouveau. Franchement, là, comme ça, en quelques minutes... il n'avait aucune idée. Juste une certitude : ils étaient dans la merde, c'était certain, mais ils y étaient ensemble. Et pour le berserk, c'était un élément non négligeable. Parce que le mec à la corne capable de parler bouffe dans une situation pareille, c'était également le mec en qui il avait toujours eu une confiance aveugle... encore aujourd'hui :

« Juste toi et moi. Comme au bon vieux temps ? »

Ils étaient cons. Terriblement cons même. Deux crétins finis et sans espoir. Mais deux crétins qui s'en tiraient toujours au bout du compte.
Il doutait que les choses soient si simples aujourd'hui. Mais le jour où le Dusty resterait assis pour jouer aux charades et attendre la fin n'était pas encore arrivé.
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un voisin dans une cage en verre, c'est mieux que deux tu l'auras

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